The Last Dance, c’est bien plus qu’un documentaire sportif : c’est une épopée épique où le basket devient une religion, Michael Jordan son prophète, et les Chicago Bulls des demi-dieux en short. Même si tu ne différencies pas un trois-points d’un panier au McDo, cette série va t’accrocher comme si tu suivais le dernier épisode d’un thriller géopolitique.
D’abord, il y a Jordan. MJ. His Airness. L’homme qui a fait du "je crois que je peux voler" un mode de vie. Mais ce que The Last Dance fait magistralement, c’est montrer l’homme derrière la légende : ses obsessions, ses rancunes (oh, il en a plein), et sa soif insatiable de victoire. On découvre un Jordan qui ne se contente pas de marquer des points : il veut aussi écraser les âmes de ses adversaires (et parfois de ses coéquipiers). Une vraie masterclass de leadership… ou de tyrannie, selon le point de vue.
Les autres personnages ne sont pas en reste. Scottie Pippen, l’éternel lieutenant sous-payé mais indispensable ; Dennis Rodman, le rebelle déjanté qui jongle entre rebonds et escapades à Vegas ; et Phil Jackson, le coach zen qui semble gérer cette ménagerie comme un gourou bouddhiste. Leur dynamique est aussi captivante qu’un soap opera avec des ballons de basket.
Visuellement, c’est du grand art. Les images d’archives sont montées avec une précision chirurgicale, et chaque séquence t’immerge dans l’ambiance électrique des années 90. Ajoute à ça une bande-son qui fait vibrer, avec du hip-hop old school et des classiques rock, et tu te retrouves transporté dans une époque où les Bulls étaient aussi incontournables que la coupe mulet.
Le documentaire joue aussi sur la nostalgie, et même si tu n’as jamais regardé un match des Bulls, tu finis par avoir l’impression d’avoir grandi avec eux. Mais attention, The Last Dance n’est pas un hommage sans faille : il montre aussi les frictions, les ego, et les sacrifices qui ont pavé la route vers la gloire.
En résumé : The Last Dance, c’est le genre de série qui te fait dire "encore un épisode" à minuit, même si tu bosses demain. Une fresque sportive et humaine qui te rappelle que derrière chaque légende, il y a du talent brut… et un sacré paquet de drama. À voir avec ou sans baskets aux pieds.