Quand Michael J. Fox revient à la télé, on a envie d’applaudir dès le générique. Il joue… Michael J. Fox, ou presque : un ex-journaliste atteint de Parkinson qui tente de reprendre une vie normale. L’idée est belle, sincère, et on sent qu’il y met du cœur. Le souci ? La série, elle, joue la sécurité à fond.
On est dans une sitcom familiale très classique : les blagues s’enchaînent, les enfants font des bêtises, la sœur est envahissante, et tout le monde finit par s’aimer en 22 minutes chrono. Oui, ça se regarde. Non, ça ne révolutionne rien.
Fox est toujours aussi charismatique — il pourrait réciter l’annuaire que je le regarderais — mais même lui ne peut pas sauver certains gags un peu plats. L’humour est gentil, parfois touchant, mais rarement vraiment percutant. Et franchement, vu le sujet, on espérait une série avec un peu plus de mordant… ou au moins un twist.
En résumé : un come-back réconfortant, comme un plat de pâtes un peu trop cuit. Ça fait du bien, mais on reste un peu sur notre faim.