The Shield
8.1
The Shield

Série FX (2002)

Voir la série

Just another dayyyyyy ( gros spoiler inside !!)

C'est encore bouleversé par la vision du dernier épisode de la série, que j'entame cette critique, qui malheureusement ne sera pas au niveau exceptionnel qu'est la série.

Dans the Shield, on se retrouve à Farmington. Sympathique quartier fictif de Los Angeles, sympathique si on met à part les labos de meths, les gangs innombrables et autres psychopates. The Shield, nous parle du bercail, commissariat de police établi dans une ancienne église. Au bercail, nous suivons divers personnages très différent les un des autres : David Aceveda, le capitaine latino qui vise une carrière en politique, le duo d'inspecteur Claudette et Dutch, l'une toujours très droites et l'autre expert en serial killer et autre pervers, Danny officier formateur de Julain, jeune recrue qui essaie de refouler son homosexualité, et bien sur la Strike Team, une équipe d'intervention spécialisé dans la lutte contre les gangs composé du leader charismatique Vic Mckey, le redneck Shane Vendrell, le sympathique Curtis Lemansky et le gars sur qui on peut toujours compté Ronnie Gardocki.

Et on découvre dès le départ que dans The Shield, le monde n'est pas tout rose. On est loin de l'univers manichéen où les policiers sont les gentils et les voleurs les méchants. Et ça le pilot nous l'explique très bien, avec cette scène finale qui impose directement le ton de la série. C'est ça qui est excellent avec The Shield, on roule avec la Strike Team a 100 à l'heure, on les encourage dans leur méfait, on veut qu'ils se sortent de chaque pétrin dans lesquels ils se fourrent, et je peux vous dire qu'il y en a à la pelle. Avec cette Strike Team, on se retrouve en pleine action, toujours au plus près, avec cette caméra à l'épaule qui augmente encore plus ce réalisme.

Outre la Strike Team qui reste quand même l'attraction principale de la série, le duo Claudette/Dutch nous propose de très bonne partie procédurale, souvent avec des crimes très dures. Les personnages secondaires sont tout aussi excellent, je citerai notamment dans la saison 4, Glenn Close en capitaine du bercail intransigeante, face au non moins excellent Anthony Anderson, dans le rôle de Antwon Mitchell leader du gang des one-niner. C'est d'ailleurs à partir de cette saison, que je suis vraiment devenu accro à cette série.
La saison 5 est tout l'enquête de l'IGS mené par Kavanaugh interprété par un Forrest Whitaker bluffant. Saison 5 qui restera une des meilleures saisons toutes séries confondus, avec une tension de malade, qui aboutit sur un final (même si j'avais été spoilé) d'une rare intensité, mené d'une main de maître par Walton Goggins et Kenneth Johnson.
La saison 6 est plus calme, mais resserre l'étau sur la Strike Team, et nous délivre des moments de tensions assez fou également.
Puis arrive l'ultime et septième saison, il y a 2 mois je clamais haut et fort que la saison finale de Breaking Bad est la meilleure saison de l'histoire de la télé, et maintenant j'ai des doutes. Oui j'ai des doutes, parce que cette septième saison est tout bonnement brillante, notamment à partir de l'épisode 8 où le bercail découvre que la tentative d'assassinat sur Ronnie a été orchestré par Shane. Shane et Mara qui se transforme alors en Bonnie and Clyde pour fuir Vic et le reste du bercail. Vic, qui par ailleurs a quitté la police, cherche à obtenir un deal avec les fédéraux en essaie de coffrer un membre éminent du cartel mexicain. C'est 6 derniers épisodes sont d'une intensité level over 9000 !!!! Rarement vu un truc aussi fou de ma vie. La scène où Vic déballe toutes les horreurs perpétrés par la Strike Team est géniale, d'une intensité rarement égalé. Et que dire du final, je ne crois pas qu'il existe de superlatif assez grand pour le qualifier. Bouleversant, poignant, quand on voit ce qui arrive à la Strike Team, même si on sait qu'ils n'ont jamais été des enfants de coeur. Je n'ai pu m'empêcher de verser une larme lors de la lecture de la lettre de Shane, ou encore lors de l'arrestation de Ronnie qui ne comprend pas ce qui se passe. On en vient à regretter de les avoir encourager lors du braquage du money train. Même si Shane est le meurtrier de Lem , sa dernière scène est très forte en émotion, et on en vient à regretter sa mort. Et puis Vic qui finit derrière un bureau, sa punition, très dure pour lui.
Un final mémorable pour une série qui l'est tout autant.

P.S : je tiens à remercier Steve Billings, qui dans tout ses moments intenses et de stress, m'a donné le sourire avec ses aventures !!

Créée

le 30 nov. 2013

Critique lue 1.5K fois

23 j'aime

8 commentaires

Bondmax

Écrit par

Critique lue 1.5K fois

23
8

D'autres avis sur The Shield

The Shield
Vnr-Herzog
10

Bad boys bad boys, whatcha gonna do when they come for you

Bienvenue à Farmington, le quartier le plus difficile de Los Angeles. Un commissariat pilote est mis en place pour lutter contre la criminalité galopante des environs, l'une de ses arme principale...

le 16 mai 2010

134 j'aime

19

The Shield
TheBadBreaker
9

Wrong Cops

Critique par saison, contient du spoil, ne pas lire plus que vous n’en avez vu, à laisser hors de portée des enfants, ne pas utiliser chez la femme enceinte, ne pas reproduire les faits chez vous...

le 25 juil. 2014

61 j'aime

4

The Shield
Gothic
10

Fange et Vic, Mackey des Anges

Los Angeles, commissariat de Farmington. "The Barn". Ses bons éléments, ses brebis galeuses. Ses coups de filets, ses coups fumants aussi. Gangs, trafic de drogue, prostitution, tueurs en série,...

le 13 août 2014

51 j'aime

27

Du même critique

Memories of Murder
Bondmax
9

Killing in the rain

Alors que j'étais tranquillement dans un bar entrain d'apprécier une menthe à l'eau avec mon ami Bong Joon-ho, on s'est mis a parler film coréen. J'avais vu son film Snowpiercer, et je lui ai dit,...

le 15 janv. 2014

120 j'aime

2

Breakfast Club
Bondmax
9

Full Breakfast

Au même titre que le Magicien d’Oz, The Breakfast Club fait partie de ces films qui jouissent du statut de film culte aux Etats-Unis, alors qu’ils sont très peu connus dans nos contrées. Il suffit...

le 28 mai 2014

115 j'aime

9