Nok-du (Jang Dong-yoon) vit chichement en bord de mer avec son père et son frère.
Un bataillon de femmes masquée débarque soudain pour les assassiner ; l'une d'elle s'échappe, et Nok-du la suit jusqu'à un village de veuves pour comprendre pourquoi ils ont été attaqués.
Pour intégrer le village, il n'a d'autre choix que se travestir en femme, et fait alors la connaissance de Dong-ju (Kim So-huyn), une jeune femme volontaire, indépendante, mais en quête de vengeance (elle est devenue orpheline suite à l'assassinat de toute sa famille, mandaté par le roi quand elle était enfant).
Cette série en costumes d'époque de 16 épisode d'une heure a pour thème les complots de courts (qui veut être khalife à la place du khalife ?), on y retrouve donc les éléments « habituels » : pouvoir, trahison, assassinats en tous genres, et surtout des éventuels ou potentiels opposants. Et il y a bien sur aussi de l'action et des combats de sabre.
Les personnages sont évolutifs et chacun se dévoile au fur et à mesure, au rythme de leurs obsessions et des diverses trahisons ou forces en présence (je ne peux donc pas décrire plus avant le scénario).
Jang Dong-yoon est très bons dans ses « diverses » rôles de femme du village puis de jeune homme qui cherche à découvrir qui il est et se demande comment réagir face aux situations qui se présentent à lui ; il est surprenant de justesse, tant dans l'un que dans l'autre rôle, son personnage féminin ne semble jamais « faux ».
Kim So-huyn n'est pas mal non plus en jeune femme volontaire, tiraillée entre ses sentiments et le souhait de rester centrée sur sa vengeance, au risque d'y perdre la vie.
Mais que dire de Kang Tae-ho (Yool-moo) dont l'évolution du personnage l'amène à des interprétations très variées et toujours de qualité.
The Tale of Nok-du affiche un scénario bien construit, avec une intrigue assez dynamique tout en laissant de la place à une romance. Les divers rebondissements permettent de nous garder en éveil jusqu'au bout.