La Grande Evasion
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le 13 avr. 2020
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Une mini-série remarquable retraçant la géhenne autobiographique de Déborah Feldman, se déroulant en deux temps et mouvements entre New York et Berlin.
Adaptation qui salue la femme tant par Alexia Karolinski et Anna Winger ses réalisatrices que par l’éblouissante Shira Haas dans le rôle centrale d’Etsy.
Cette jeune fille est issue d’une communauté juive hassidique ultra orthodoxe comparable à une secte où la religion est un point d’ancrage ne pouvant être transgressée.
Orpheline d’une éducation conforme et appropriée elle sera malgré elle dupée, isolée, violée, scalpée, humiliée, terrorisée.
Tout cela dans le respect du périmètre matérialisé de « L’Erouv » qui lui destitue tout affranchissement.
« En général, c’est un monde qui voit peu de films, lit peu de livres de littérature, et est donc peu exposé à la nuance artistiques »
Contrainte à partir pour ce délivrer de cette emprise malsaine, elle rencontre le chemin de la musique, cette langue universelle qui atténuera par période ce Yiddish bien moins mélodieux, puissions en convenir.
Le contraste avec les deux cours de vie est saisissant entre un Berlin émancipé et une communauté enterré plus austère que jamais.
Par ailleurs des similitude se font avec l’excellent film « Le procès de Viviane Amsalem » du couple Elkabetz dans l’échange avec la Maman et les situations de couple.
Cela semble malgré tout très pénible de se libérer de ce genre de communauté, cela prend du temps, c’est peut être le seul reproche à faire à cette série qui aurait selon moi été plus efficace et percutant sous forme de long métrage ou en format série plus allongé.
C’est avec beaucoup de plaisir que j’ai eu la chance de la visionner, riche en enseignement, plaçant la femme et la musique au cœur de l’écran. Un vrai bonheur !!
Toutes les religions ont leurs extrêmes, l’excès n’est pas vertueux, l’humain prévaut.
Créée
le 31 août 2020
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