Les meilleurs films de 2020 selon eipiplusun

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C'est vraiment compliqué de parler de ce film (ça fait 1 semaine que je l'ai vu) parce que j'y ai pas compris grand chose pour être. Je sais que j'ai adoré, j'étais vraiment fasciné pendant que je le regardais, malgré son rythme extrêmement lent (2h15 et au moins la moitié sont des discussions en voiture) et l'incroyable sensation de malaise qu'il arrivait à générer je n'arrivais pas à détourner les yeux. Je trouve qu'il y a vraiment un sens du détail dans la mise en scène, à un point quasi-perfectionniste, pour réussir à créer de la curiosité en même temps que du malaise, à chaque scène j'étais toujours scotché devant l'écran à attendre de voir ce qui allait se passer ensuite tout en ayant conscience (au bout d'un moment) que ça ne mènerait probablement à rien de concret.

Je parle beaucoup de "malaise" mais je précise quand même que ce n'est pas un film d'horreur, y'a rien de graphique et d'ailleurs le film n'essaie pas vraiment de faire peur, mais juste grâce à plein de détails et à une utilisation habile des "faux" raccords intentionnels, à faire comprendre que ce qu'il se passe à l'écran n'est pas normal, pas naturel. Il y a quelque chose qui fait beaucoup penser à David Lynch dans ce film, ce qui n'est pas pour me déplaire.
À noter que tout cet aspect "pas normal" peut être expliqué par un twist expliqué dans le livre dont ce film est adapté, mais le réalisateur fait ici le choix de ne pas expliciter ce twist pour garder son récit totalement ouvert, ce qui est à mon avis un choix délibéré pour laisser le spectateur entièrement libre de son interprétation.

Et donc les interprétations... Vu que c'est un film très abscons j'ai l'impression que 50 spectateurs pourraient fournir 50 explications différentes des thèmes du film. Il y a le suicide évidemment, rien qu'avec le titre, mais je pense qu'un thème central c'est l'aliénation du couple : la jeune femme s'est mise en couple avec Jake à moitié pour qu'il arrête de l'embêter, à moitié pour pas être seule, et se retrouve coincée dans un couple planplan sans amour et dans lequel elle ne met aucun investissement émotionnel, se laisse juste guider par Jake jusqu'à perdre peu à peu ce qui fait son identité : son prénom, son métier, et même la façon dont elle s'habillent qui peuvent changer d'une scène à l'autre.

Bref, "I'm Thinking of Ending Things" c'est un film audacieux, presque une expérience cognitive, mais qui est extrêmement complexe à aborder.

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Les gens : "On peut plus rien dire à cause des SJW et de leur police de l'humour !!!"
Taika Waititi : "Dans mon prochain film j'incarnerai Hitler et on prononcera les mots 'Heil Hitler' à peu près 150 fois."

Ce film m'a fait pas mal repenser à cette vidéo de Lindsay Ellis sur Mel Brooks et la satire du nazisme : https://www.youtube.com/watch?v=62cPPSyoQkE
Pour résumer les oeuvres avec un message anti-nazis mais qui traitent les nazis sérieusement prennent le risque d'être réappropriées symboliquement par les néo-nazis (avec pour exemple le personnage d'Edward Norton dans "American History X", qui est explicitement présenté comme mauvais dans le film mais qui est repris comme symbole par ceux qu'il essaie de dénoncer, parce qu'il a quand même l'air cool et badass), et pour Mel Brooks la seule façon d'éviter cela c'est de représenter les personnages nazis de façon totalement grotesques, et de leur interdire toute dignité qui pourrait en faire des symboles malgré eux.

Et donc pour en venir enfin à "Jojo Rabbit"... Bah voler toute dignité aux nazis, c'est exactement ce qu'il fait. Ici les nazis sont des fanatiques aussi ridicules que des groopies à un concert des Beatles ou autre boys-band, des clowns incapables d'organiser correctement un camp de vacances pour enfants, dont les fantasmes sur les juifs font rire tant ils sont poussés à l'extrême, et qui lancent des "Heil Hitler" à tout-va de façon mécanique tels des pantins.

Et pour autant s'il tourne les nazis en dérision, "Jojo Rabbit" ne fait pas l'erreur d'en faire autant pour le nazisme, la guerre et les horreurs qu'elles ont engendrées. À bien des égards le film est une comédie qui m'a fait beaucoup rire ainsi que la salle dans laquelle j'étais ; mais il est loin d'être seulement ça, c'est aussi et même avant tout l'histoire d'enfants endoctrinés, voire forcés à combattre pour une idéologie qui les dépasse complètement, et d'autres forcés de se cacher en espérant des jours meilleurs, et certaines scènes viennent cruellement le rappeler.

Bref "Jojo Rabbit" est une excellente réussite et Taika Waititi nous rappelle que oui évidemment on peut encore rire de tout et même des pires monstres, si tant est qu'on a le talent pour le faire.

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Très beau film sur les différences culturelles entre l'Occident et l'Orient, avec la personnage principale tiraillée entre sa vie de New-Yorkaise et sa famille chinoise. Un opposition de deux visions du monde sur le thème : faut-il révéler à une personne qu'elle va mourir, considérant que chaque individu a le droit de vivre sa (fin de) vie comme il l'entend, ou bien faut-il au contraire le lui cacher, considérant que c'est au groupe de porter le fardeau de la peine et de la peur de la mort pour alléger celui de l'individu ?
Le film semble plutôt donner raison au côté chinois : "ce n'est pas le cancer qui tue les gens, c'est la tristesse", mais met également en avant le paradoxe des chinois patriotent qui vont malgré tout envoyer leurs enfants faire des études à l'étranger "pour avoir de meilleures chances". Au final "The Farewell" est un film bien moins simpliste qu'au premier abord, et aborde des questions assez complexes sans prendre le risque de donner des réponses définitives. Au spectateur de se faire sa propre idée.

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On a beaucoup parlé du fait que ce film ait été tourné en simili-plan séquence, et même si c'est une excellente performance de réalisation c'est pas forcément l'aspect qui m'a le plus positivement marqué dans ce film, parce qu'en vrai je trouve que le plan séquence c'est un peu devenu un gimmick pour se la péter, et qu'ici il donne une temporalité un peu bizarre dans certaines scènes où l'on comprend qu'il est censé se passer plus de temps que ce que l'on voit à l'écran. Bref je pense pas que 1917 aurait été nécessairement moins bien s'il s'était accordé quelques cuts, sans cette démarche jusqu'au-boutiste de vouloir absolument tout faire en une seule prise.

Non ce que retiendrai surtout de 1917 ce sont ses décors impressionants et sa magnifique photographie, le tout rendant parfaitement à l'écran l'horreur de la 1ère guerre mondiale, des tranchées creusées littéralement six pieds sous terre à l'enfer du no man's land et aux paysages apocalyptiques des villes réduites en ruines sous les bombardements. Autant de qualité qui si elles avaient été plus mises en avant par la promo du film m'auraient bien plus facilement convaincu d'aller le voir que simplement "c'est filmé en pseudo-plan séquence".

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Dernier film vu en salle avant quelques semaines, reconfinement oblige :'(

Mais plutôt content que ce soit celui-ci parce que c'est une vraie réussite. Même en abordant des thèmes a priori dénués de toute poésie comme la bureaucratie et l'enfer administratif, ainsi que la numérisation des fichiers et la surveillance généralisée, Albert Dupontel (sans oublier non plus Virginie Efira, qui par son jeu toujours incroyablement juste porte le film et est pour beaucoup dans sa réussite) nous livre un film emplein d'une très grande poésie qui arrive véritablement à émouvoir, le tout dans la mise en scène toujours très créative de Dupontel. À tel point que même quand le scénario vire un peu cucul, ça fonctionne quand même on reste dans un thème global.

À côté de ça c'est aussi une satire sociale avec un message politique assez fort puisque la police et les violences policières en prennent pas mal pour leur grade avec ce film, plus que dans la plupart des autres films français qui tendent à éviter ce sujet en tout cas, malgré son actualité.

Bref pas grand chose à reprocher à ce film, à part peut-être un point qui m'a un peu gêné vers la fin, quand avec tout sa critique de la société et de l'administration le film se retrouve légèrement à faire l'apologie d'un détournement de mineure, pour être précis une relation entre un jeune de 20 ans qui sort avec une fille de 15 ans... Pas forcément le truc le plus choquant du monde non plus, mais j'ai trouvé ça un peu gênant quand même, je vois pas ce que ça apportait d'ajouter ce détail et je trouve ça dommage parce que c'est vraiment sur la fin et qu'on termine le film sur ça et c'est sans doute la seule vraie tâche sur ce tableau. :/

Enfin bon je vous recommande malgré tout d'aller voir ce film (si il passe encore après ce confinement, j'espère que ça va pas stopper net sa diffusion), un excellent Dupontel.

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Assez différent de ce à quoi je m'attendais ce film. Vu le pitch de départ je m'attendais à ce qu'il traite surtout de la mort, et du fait de devoir accepter sa propre mortalité, un peu à la façon du "Charlie" de Don Bluth, et j'étais un peu intrigué de voir comment Pixar aborderait le truc. Et au final c'est plus un film qui traite de la vie et d'apprendre à l'apprécier et à ne pas la gâcher, et pour un élément aussi central au scénario j'ai trouvé le thème de la mort paradoxalement très peu abordé. Non pas que ce soit un gros reproche, les thèmes du film sont bien traités et faits de façon très poétique comme toujours avec Pixar, mais je trouve juste qu'il y avait un risque à prendre à traiter de la mort, et que finalement ce film esquive ce risque, même si de façon très habile. Au final "Coco" traitait aussi de ce thème, de façon sans doute moins directe dans le sens où le héros ne mourrait pas vraiment mais se retrouvait dans le monde des morts, mais de façon plus sincère j'ai trouvé, où il n'essayait pas de réduire un thème aussi lourd et tabou à de simples petites boules bleues kawai.

À part ça visuellement c'est Pixar donc est-il besoin de le préciser, ça continue d'être au top du top. Et en matièrs de créativité même si je trouve le monde de l'Au-Delà très aseptisé (en comparaison là encore avec le monde des morts dans "Coco"), j'avoue adorer particulièrement les designs "fil des fer" des personnages de Michèle et Terry.

Bref j'irai certainement pas jusqu'à dire que je suis déçu, j'ai beaucoup apprécié ce film et je regrette d'ailleurs qu'on n'ait pas pu le voir au cinéma, mais je m'attendais quand même à un petit peu plus de prise de risque.

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Très beau film sur le génocide des Tutsis au Rwanda et sur la guerre civile au Burundi dans les années 90, période de l'Histoire pas beaucoup traitée au cinéma ou en général, malgré le fait que l'Europe et la France aient eu leurs parts de responsabilités dans cette tragédie.

Le film fait le choix de toujours rester du point de vue de son personnage principal, un enfant d'une dizaine d'années, ce qui est efficace pour rendre l'aspect tragique de cette histoire, mais moins j'ai trouvé pour montrer les différents enjeux et responsabilités politiques.

Le film est évidemment très dur mais il y a peu de violence graphique montrée directement à l'écran si jamais c'est quelque chose qui vous retient d'aller le voir.

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Cristal d'Annecy 2020 et plutôt mérité comme récompense honnêtement ! Film du réalisateur du déjà très bon "Tout en Haut du Monde", on y retrouve un peu les mêmes thèmes que dans son premier film, à savoir une jeune fille "garçon manqué" qui remet en question les stéréotypes de genre dans une société patriarcale et part à l'aventure dans des terres sauvages et pas ou peu explorées. On y retrouve également le même style graphique tout en aplats de couleurs et sans contours, que j'adore. Un style minimaliste mais pas simpliste pour autant, qui rend des paysages absolument magnifiques des grandes plaines du Wyoming.

Je saurais difficilement le comparer plus que ça avec "Tout en Haut du Monde" que je n'ai plus vu depuis longtemps, mais en tout cas je vous recommande très chaudement de regarder l'un ou l'autre (ou les deux), et tant qu'à faire celui-ci tant qu'il passe au cinéma.

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Très bon film judiciaire sur un procès dont je n'avais jamais entendu parler jusque là : celui de 7 hommes (+ un huitième qui sera finalement jugé à part) considérés comme les leaders d'une manifestation non autorisée organisée à Chicago lors de la convention démocrate précédent les élections de 1968. Dit comme ça ça sonne un peu barbant, mais la mise en scène efficace et le casting de qualité rendent le film passionnant, et l'on ne peut qu'être pris aux tripes face à l'injustice d'un juge aussi manifestement partial et d'un procès qui semble joué d'avance avant même d'avoir débuté.
Les débats parfois houleux entre les différents membres des 7 qui ont chacun leurs visions différentes, voire opposées sur ce que ça implique de vouloir manifester et mener une révolution culturelle, permettent également d'aborder des thèmes assez complexes.

Au final mon seul léger regret sera que le film tombe par moments dans un certain académisme propre au genre historique / judiciaire, notamment la fin avec les violons... Mais ça reste cependant un excellent film de cette fin d'année, et c'est regrettable qu'il n'ait pas pu sortir en salles comme prévu initialement et doive seulement se contenter d'une diffusion sur Netflix.

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L'un des films que j'attendais le plus de cette fin d'année, et franchement pas déçu. Déjà visuellement on le sait depuis les premières bandes annonces mais c'est de la 3D ultra propre et dans un style singulier qui se démarque du reste des productions d'animation 3D. Les scènes de dialogues et d'intérieur où il n'y a pas beaucoup d'action m'ont semblé un peu "molles", mais rien à dire sur les scènes d'action qui composent la majeure partie du film ; je suppose qu'il y a eu des choix de répartition du budget pour avoir de superbes scènes intenses quitte à également avoir d'autres scènes un peu moins bien animées, si c'est effectivement le cas ce sont des choix qui payent je trouve, donc pas grand chose à reprocher.

Sinon concernant le scénario, c'est un film d'aventure un peu à la Indiana Jones, où les personnages voyagent dans plusieurs endroits et décors à la poursuite d'un trésor, c'est plutôt chouette car c'est un genre qu'on voit plus tant que ça récemment mine de rien. Les "révélations" et les twists sont très prévisibles mais bon c'est pas tellement le but du film.
Et enfin c'est également bien sûr un film Lupin III, avec tous ses personnages loufoques et iconiques, et son humour très cartoon notamment avec le jeu du chat et de la souris entre Lupin et l'inspecteur Zenigata, qui sont un peu les Bugs Bunny et Elmer Fudd de l'animation japonaise.

Bref un très bon divertissement pour cette fin d'année, et une excellente porte d'entrée à la licence si elle vous est encore inconnue.

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Excellent film sur le combat d'un avocat pour faire condamner le grand groupe de l'industrie chimique DuPont pour avoir sciemment empoisonné sur plusieurs décennies les terres et les habitants proches d'une de ses usines et sites d'enfouissement de déchets. Comme beaucoup d'autres films du genre, "Dark Waters" illustre bien le combat de David contre Goliath, du simple avocat défendant des habitants "rednecks" de West Virginia contre une gigantesque entreprise ayant le temps et les moyens de faire du lobbying auprès des plus hautes instances de l'État, et qui est prête à être impitoyable pour défendre ses intérêts.

Mais là où "Dark Waters" excelle tout aussi bien c'est pour montrer la lenteur de la procédure judiciaire dans une affaire d'une telle envergure, qui a un côté tragique quand des vies sont en jeu. Ainsi le montage et la mise en scène ont recours à plusieurs astuces pour montrer les années qui passent (le film va de 1998 à 2015), notamment via l'usage des technologies qui ont énormément évolué dans les années 2000 et 2010, et la frustration engendrée par cette lenteur.

Bref un très bon film qui va sans doute pas améliorer ma paranoïa que tous les grands groupes cherchent à nous nuire d'une façon ou d'une autre. ^^ En l'occurrence je regarderai plus mes poeles en téflon de la même façon.

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Casting impressionant pour cette adaptation du classique "Little Women" (Saoirse Ronan, Emma Watson, Laura Dern, Meryl Streep, Bob Odenkirk...), qui profite également de la réalisation très chaleureuse de Greta Gerwig, qui arrive à avoir un regard à hauteur de ses personnages, les rendant tous très humains avec leurs qualités et leurs défauts, ce qui rend ce film très naturel, les scènes s'enchaînant avec simplicité (malgré peut-être quelques longueurs dans le dernier acte).

Au niveau de son propos, le film a sans doute l'inconvénient d'être un film d'époque, et son message féministe se transpose difficilement au monde d'aujourd'hui ; les femmes ont heureusement plus de perspectives qu'au XIXème siècle. Avec un peu plus de modernité dans sa mise en scène, ce film pourrait avoir un propos plus d'actualité sur la condition de la femme, en l'état il reste un peu trop convenu.

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Apparemment le film est en train de bider, ou tout du moins fait des résultats décevants par rapport aux attentes de WB, et je trouve ça franchement dommage parce que c'est un film avec une grande créativité visuelle et un vrai propos sur la place des femmes dans un monde d'hommes, deux choses que n'ont pas la plupart des films de super héros de ces dernières années, a fortiori chez DC.
Et aussi pour une fois chez DC l'antagoniste est vraiment charismatique, interprété par Ewan McGregor qui s'est amusé comme un fou à faire ce film et ça se voit (tout le casting dans ce film est cool de toute façon), et pour une fois ne se termine pas en bouillie d'effets spéciaux mais avec une scène dans un parc d'attraction abandonné très bien filmée et chorégraphiée.

Pour expliquer le faible résultat de ce film pas mal de gens ont dénoncé la misogynie du public, ou bien la frilosité de WB qui n'a pas assuré le marketing... Mouais, on en a pas mal entendu parler ces derniers mois, et des films comme Wonder Woman ou Captain Marvel ont eu des succès colossaux, je suis moyennement convaincu par ces explications. Je pense que ce qui a surtout fait du mal au film c'est d'être en quelque sorte la suite du très mauvais "Suicide Squad" ce qui a dû suffire à en décourager plus d'un, genre même moi j'avoue y être allé un peu à reculons, mais au final n'ai pas regretté.

Après c'est évidemment pas non plus un chef d'oeuvre, il y a des ficelles scénaristiques de la taille d'un tronc d'arbre, mais enfin encore une fois parmi les films de super-héros récents il se situe dans la moitié haute du panier et mériterait un bien meilleur succès.

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Je vais être original et dire que c'est un "Boyhood" à la française très réussi, un documentaire mis en scène comme un film qui suit pendant 5 ans deux adolescentes aux parcours différents, la première plutôt cancre qui trouve sa voie dans un lycée professionnel et gagne en maturité, et la seconde pas mauvaise élève, qui entre en lycée général et fait une crise d'adolescence assez tendue avec sa mère. Deux profils différents donc, mais qui dressent un tableau de ce que c'est que de grandir dans les années 2010 en France, rythmées par les attentats de Charlie Hedbo puis du Bataclan.
Beaucoup de sensibilité et de justesse dans ce film/documentaire, beaucoup de dépit aussi de voir des personnes tenir des discours humanistes sur l'Islam et malgré tout voter Le Pen aux élections. Je suppose que c'est la fonction d'un documentaire de montrer les contradictions de la société.

Beau coup de coeur en tout cas, le film a plusieurs nominations aux Césars, j'espère qu'il sera récompensé.

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Le film a l'air de se faire défoncer par la critique mais j'ai adoré perso, comme pour "Dernier Train pour Busan" c'est un film de zombies qui va pas révolutionner le genre mais qui est efficace.
Dans celui-ci il y a un gros côté over-the-top à la fois dans les scènes d'actions (beaucoup, beaucoup de scènes de courses-poursuites) et dans le pathos. Pour être tout à fait honnête le scénario est assez débile par moments, mais franchement ça marche.

Et vous savez quoi peut-être bien que si le film était sorti à une autre époque je l'aurais snobé aussi, mais dans un présent aussi pourri que celui d'Octobre 2020, ça fait du bien un film avec une simplicité aussi rassurante : on en prend plein les yeux pendant 2h, les méchants sont punis, et alors que la situation semble désespérée les héros déclarent "fuck it", s'accrochent et finissent par s'en sortir. Pas forcément le film qu'on mérite, mais celui dont on a besoin.

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Film choral suivant plusieurs personnages a priori indépendants, mais qui s'avèrent plus ou moins tous à la recherche du même sac d'argent. La multiplicité des personnages qui ne sont pas forcément tous très bien introduits rend le scénario assez difficile à suivre au début, mais le film retombe assez bien sur ses pattes à la fin en reliant les différentes intrigues entre elles.

Si jamais c'est quelque chose qui vous rebute, la violence dans ce film est moins graphique que ce à quoi je m'attendais. Le film arrive très bien à mettre en place une ambiance et une tension donnant l'impression qu'il peut devenir très gore d'un moment à l'autre, mais le montage est réalisé de façon à ce que les quelques scènes vraiment violentes ne soient jamais montrées directement. C'est plutôt bien réussi si comme moi vous n'êtes pas forcément fans des trop grosses doses d'hémoglobine. ^^

Ah oui et comme le titre français le laisse suggérer il y a un gros placement de produit pour une marque de cigarettes. Je comprends pas trop le choix de ce titre en France ceci dit, le titre VO n'ayant rien à voir, et les pays anglophones ayant retenu une traduction plus littérale "Beasts Clawing at Straws".

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Petite pastille nostalgique qui traite justement (un peu) du mal d'une génération, cette "nostalgie du temps présent" à travers le personnage de Max, obsédé par le fait de filmer et conserver chaque minute de sa vie pour en faire un film plus tard. Donc si vous avez tendance comme moi à être un peu mélancolique du passé il file un peu le bourdon ce film, même si ça reste une comédie avec quelques passages assez drôles.

Dans la mise en scène j'ai beaucoup aimé le fait que les personnages vont et viennent, parfois avec plusieurs années d'écart, qu'il se passe une tonne de trucs hors champs qui nous sont pas forcément expliqués parce que, bah, Max était pas là à ces moments pour filmer, et que c'est au spectateur ou bien de combler les trous ou bien de juste accepter certaines choses comme telles, sans avoir les réponses. Ça donne une certaine authenticité au côté "found footage", et à la limite ça aurait même pu être encore plus poussé, sur quelques scènes je me demandais comment ou pourquoi Max serait en train de filmer à ce moment-là.

Le gros problème de ce film ceci dit c'est que c'est très difficile d'éprouver de la sympathie pour Max, parce que dans l'ensemble c'est quand même un connard égocentrique qui se rend pas compte de comment il peut blesser les autres autour de lui, et qui par fierté est incapable de reconnaitre qu'il est amoureux de sa meilleure amie même quand celle-ci se confie directement à lui. Surtout qu'avoir un crush sur Alice Isaaz, perso c'est pas la chose que je trouve la plus difficile à reconnaitre.

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Oscar mérité pour la performance de Renée Zellweger en Judy Garland sur les derniers mois de sa vie, en pleine dépression après l'enfance traumatique qu'elle a eue en tant qu'enfant star chez la Metro Goldwyn Meyer. Le film fait pas mal d'allers-retour avec le présent et des scènes flashbacks à la MGM pour montrer comment elle y était manipulée, constamment sous les ordres du studio qui contrôlait toute sa vie, et comment son enfance a été sacrifiée à Hollywood. Même si ça reste académique comme mise en scène j'ai trouvé que ça fonctionne plutôt bien, soulève la question de savoir comment sont traités les enfants et adolescents stars s'aujourd'hui. Mieux que dans les années 30 on peut espérer, mais c'est sans doute encore très loin du conte de fées qu'Hollywood laisse imaginer.

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Très beau film sur la difficulté d'accéder à une procédure d'avortement pour les jeunes femmes aux États-Unis, qui évite la froideur d'une réalisation documentaire en restant toujours sur le point de vue du même personnage et en restant parfois dans la simple suggestion (par ex les manifestant religieux devant la clinique à New York, on les voit 15 secondes comme éléments du décor, ils n'interagissent pas avec les personnages et ne sont jamais adressés directement mais on ne peut qu'imaginer l'impact psychologique qu'ils peuvent avoir).

La partie avec le garçon rencontré dans le bus me parait un peu facile comme moyen de faire avancer / résoudre certains éléments du scénario, mais pour le reste je trouve que c'est une bonne réussite.

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Première séance ciné post-confinement sur un film que j'avais raté en mars, j'étais déçu de pas l'avoir vu à temps mais finalement content de pouvoir le rattraper.

Et de façon assez ironique un film avec un gros feel confinement, sur un couple qui se retrouve prisonnier d'un mystérieux quartier de "suburbs" aseptisé à l'extrême, avec un enfant-monstre à élever. Au delà du concept assez sympa et de la critique évidente de "l'american way of life" traditionnelle, j'ai pas trouvé que le film en fasse grand chose de plus. Je m'attendais à un peu plus de rebondissements sans doute, mais une fois passée l'introduction tout le film consiste surtout à voir un couple sombrer lentement mais sûrement dans la folie dûe à leur captivité. Sans que ce soit une mauvaise chose non plus, mais sans trop savoir dire quoi exactement je m'attendais à "plus".

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Très bon film sur la difficulté de juger quelqu'un. En ne répondant jamais à la question cruciale : "Lise a-t-elle tué sa meilleure amie ?", le film nous place en tant que juré ; au spectateur de se faire son propre avis sur la culpabilité de l'accusée, en la jugeant uniquement sur les faits et en faisant abstraction de ses moeurs un peu trop libres ou, telle le personnage principale de "L'Étranger" d'Albert Camus, de son absence apparente d'émotion face à la tragédie. En faisant attention aussi aux conclusions un peu trop faciles, comme cette mystérieuse histoire de couteau disparu qui pourrait être l'arme du crime, mais qui pourrait tout aussi bien n'être véritablement qu'une simple coïncidence.

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C'est quoi ce titre FR encore

Une comédie romantique de Noël, pourquoi pas en cette période... Mais j'avoue avoir quand même beaucoup aimé, les personnages sont très touchants, l'aspect "comédie" fonctionne très bien, il y a des dialogues ou des gags situationnels qui m'ont bien fait rire, et de manière générale le film fait un bon boulot pour montrer comment une éducation avec des parents toxiques peut amener les enfants, une fois adulte, à avoir eux-mêmes des comportements toxiques avec leurs proches. Avec ici bien sûr une spécificité sur l'homophobie des parents de Harper qui la retient de faire son coming out, mais de façon plus générale sur la pression qu'exercent ces parents sur leurs filles pour les mettre en compétition.

Sur l'aspect plus "sociétal" du film justement, on pourra regretter que les personnages soient presque réduits à leur homosexualité, et que le seul enjeu devienne le coming out de Harper, avec certains gags un peu déjà vus (à un moment bien sûr que l'une des personnages se retrouve littéralement coincée dans un placard, c'est cocasse dites-donc). Représenter des personnes LGBT à l'écran c'est bien, mais c'est dommage de les représenter uniquement par ce filtre. Également la résolution se fait très rapidement, avec des parents initialement homophobes qui comprennent quasi-immédiatement que c'est nul et une happy end un peu forcée.

Pas un film révolutionnaire donc. Après sans doute que c'est le genre qui veut ça : une comédie de Noël n'a pas forcément vocation à être un gros film sociétal avec un message fort, c'est plutôt attendu que ce soit un feel-good movie où tout finit bien. À ce titre "Happiest Season" réalise plutôt un bon compromis je dirais, et je vous le recommande pour les fêtes de fin d'année.

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Certes les personnages sont un peu clichés et l'écriture manque de subtilité, mais j'ai plutôt bien aimé ; le concept d'un personnage qui arrive pas à vraiment communiquer avec son crush et préfère se transformer en chat pour se rapprocher de lui, ça m'a parlé et j'ai pas mal de sympathie pour l'héroïne. D'ailleurs ça fait pas mal penser aux films de Ghibli "Si tu tends l'Oreille" et "Le Royaume des Chats", ce qui au moins dans le cas du premier est plutôt un point positif.

L'histoire tire un peu en longueur sur la fin ceci dit, avec la dernière partie dans l'île des chats qui est là pour ajouter un antagoniste à l'intrigue alors qu'honnêtement je ne pense pas qu'elle en avait besoin.

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Meilleur que ce à quoi je m'attendais, et plus intelligent. On est moins dans le gros film catastrophe plein d'effets spéciaux qui en mettent plein la vue (même s'il y a quelques scènes grand spectacle tout de même) que sur un film qui s'intéresse à comment réagirait la société si elle se savait subitement condamnée dans les jours qui viennent. Alors on n'est pas non plus dans un film super intellectuel loin de là, mais il y a une nuance à laquelle je ne m'attendais pas et que j'ai plutôt appréciée.

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Avec le pitch je craignais un peu une "comédie de boulevard" française avec un mari qui doit se coltiner son amante un peu encombrante pendant ses vacances avec son épouse, avec tous les clichés du genre. Et au final même si c'est une partie du film qui n'évite pas certains poncifs, j'ai été agréablement surpris de voir que l'intrigue amoureuse entre Antoinette, Vladimir et son épouse prenait au final une place très mineure. L'essentiel du film est plutôt centré sur le personnage d'Antoinette et son parcours pour arriver finalement à arrêter d'être émotionnellement dépendante de ses amants successifs, et la réalisation qu'elle vaut mieux que ça. Ce qui en fait un film vachement plus intéressant je trouve, même si à ce titre je trouve ça dommage que le film se conclue sur... une potentielle nouvelle relation amoureuse pour Antoinette ; ça gâche un peu son parcours en tant que personnage.

À part ça les décors dans les Cévennes sont magnifiques avec un très bon travail de la photographie, et Laure Calamy y est radieuse dans son rôle d'amoureuse un peu trop expressive (même si j'ai l'impression que l'actrice joue beaucoup ce genre de rôle ? Enfin je l'ai surtout vue dans "Dix Pour Cent" mais c'est globalement le même personnage). Bref j'étais passé à côté à sa sortie mais c'est plutôt une bonne comédie française, je sais pas si elle remportera beaucoup de Césars mais elle a pas volé ses nominations.

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Mdr je sais vraiment pas quoi dire sur ce film il est assez spécial mais plutôt chouette et singulier dans le paysage cinématique français donc allez le voir je suppose ?

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J'avais pas beaucoup d'attente pour ce film, toute la promo m'ayant jamais vraiment convaincu, mais au final c'était quand même mieux que ce que je redoutais et j'ai plutôt bien aimé, même si on s'en souviendra probablement pas comme un des meilleurs Pixar.

Globalement je trouve toujours le concept un peu facile, il rappelle un peu celui du "Voyage d'Arlo" et ses dinosaures qui ont évolué pour former une civilisation, même si au moins dans "En Avant" le concept est effectivement utilisé pour faire quelque chose. Ceci dit je trouve l'implémentation un peu bizarre, dans le sens où les scénaristes essaient trop de faire un monde proche du nôtre pour un résultat qui fonctionne pas très bien. Notamment la façon dont est perçue la magie dans ce monde, ça devrait être logique que ce soit un truc historique qui passionerait les férus d'Histoire, à la limite avec un côté un peu ringard ; pourtant dans le film les fans de magie comme Barley sont considérés comme des losers geeks fans de Dongeons & Dragons, exactement comme dans notre monde à nous où la magie n'existe pas. Fondamentalement je trouve ça pas logique, et ça fonctionne pas du tout.

Bref l'univers est un peu bancal dans ce film, mais passée la première partie un peu compliquée qui fait toute la mise en place, le film reste plaisant à regarder, avec des gags qui font mouche et la relation entre les deux frères Ian et Barley assez touchante (même si soyons honnêtes Ian est un personnage ultra plat et cliché conçu pour que n'importe qui puisse s'y identifier).

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Film historique sur l'holodomor, les famines organisées par l'URSS en Ukraine notamment, aujourd'hui reconnu comme génocide et crime contre l'Humanité, période pas forcément très connue du grand public dans le sens où j'ai l'impression qu'on sait que l'URSS a commis des horreurs mais pas forcément dans quelle ampleur (ou alors c'est juste moi qui suis pas assez éduqué mais je me souviens pas que c'était très abordé dans les cours d'Histoire de collège / lycée), du coup ce film aura sans doute au moins le mérite de mettre en avant cette période de l'Histoire.

Parce que sinon en tant que film je suis plus partagé... Déjà parce que c'est moins un film sur l'holodomor que sur Gareth Jones, l'un des premiers journalistes / lanceurs d'alerte à avoir révélé ce scandale, ce qui fait de ce film un biopic historique, assez classique et même très académique dans toutes les scènes au Royaume-Uni et à Moscou, la mise en scène brillant surtout dans la partie en Ukraine, beaucoup plus stylisée. Il y a aussi plusieurs scènes avec George Orwell écrivant "La Ferme des Animaux", qui donnent l'impression d'être là un peu gratuitement, pour donner un côté grandiloquent au film. Bref pas mal de choix qui amoindrissent le propos principal j'ai l'impression, et rendent le film moins impactant qu'il ne devrait l'être.

Annotation :

Malgré le titre c'est moins un film sur la police que sur 3 personnes qui se retrouvent devant un dilemme moral dans le cadre de leur travail, qui s'avère être la police mais du coup c'est plus le cadre du film, pas tellement le thème principal.

Et du coup je comprends pas trop j'ai vu des policiers appeler au boycott de ce film parce qu'il leur donnerait une mauvaise image mais au contraire je trouve qu'il en fait un portrait empathique et plutôt positif. Genre on voit qu'ils font pas un métier facile (même le manque de moyens est illustré), et face au dilemme moral de renvoyer quelqu'un dans son pays d'origine où il risque la mort les 3 personnages principaux ont tous des cas de conscience, même celui qui joue "le connard" qui se réfugie au début dans des modèles de pensée préconçus pour éviter d'avoir à y réfléchir et se protéger au final il a un revirement de pensée, même léger.

Donc s'il est critique c'est plus envers "la police" en tant qu'institution et les ordres inhumains qui peuvent venir d'une hiérarchie jamais visible dans le film, qu'envers les policiers eux-mêmes. Bref c'est pas un film aussi simpliste qu'il n'y parait, sans être révolutionnaire non plus je pense qu'il offre pas mal matière à réflexion.

Annotation :

Premier film de la réalisatrice Autumn de Wilde, et c'est bluffant tant la réalisation est maîtrisée : chaque plan est parfaitement cadré, et la photographie y est magnifique ; de Wilde est à l'origine photographe de métier et ça se ressent ici.

Adaptation d'un classique de la littérature anglaise écrit par Jane Austen, c'est donc un film d'époque avec un soin particulier apporté aux costumes. On est néanmoins sur une mise en scène assez moderne, avec des dialogues et des scènes rythmées, et un humour pince sans-rire qui rappellent un peu les films de Wes Anderson. Pourtant si les scènes prises individuellement sont toutes assez rythmées, je trouve paradoxalement que le film dans sa globalité souffre lui d'un problème de rythme, ou de longueur : 2h c'est peut-être un peu long par rapport à l'histoire racontée qui possède au final assez peu d'enjeu.

Enfin niveau acting j'étais content de retrouver Anya Taylor-Joy et Josh O'Connor, deux stars de séries que j'ai récemment regardées ("The Queen's Gambit" et "The Crown" respectivement, toutes deux sur Netflix), j'étais donc pas trop dépaysé. ^^ Anya Taylor-Joy en particulier est radieuse dans ce film, et arrive parfaitement bien à retranscrire le côté très peste de son personnage, tout en la rendant attachante.