Les meilleurs films de 2020 selon Adrast

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6,5. Aurait pu s'appeller "Alien ta mer", "Alien sous la flotte", "Outlast un peu mais pas trop", "Elien Replay", "Cthulu-tutu, chapeau pointu", "J'ai une passion dans la vie : c'est Alien. Et comme le xénomorphe ressemble à un dauphin, fallait que mon film se passe sous l'eau".

Bon on arrête un peu la rigolade pas drôle. Tout ça pour dire que la faible qualité s'améliore au fil du temps, avec malheureusement une fin prévisible et vite expédiée. Bon, la construction des persos et compagnie est zéro, mais on est plus dans un film d'ambiance/horreur avec moult jump-scares [ma grosse voisine s'en souvient encore] pour ados (pisseuses) qui ont vu Twilight pendant leur préadolescence. Ah oui et puis sinon Cassel parle toujours anglais comme une bite [bon quand même beaucoup moins que dans Black Swan, mais faut dire aussi qu'il a plus de lignes de dialogue ici]. Du coup c'est comme si Kristen jouait bien en comparaison. Ah oui et comme dans Alien [premier du nom évidemment, le reste [sauf le 3] fait pâle figure], elle se balade à poil [ou plutôt devrais-je dire à peau raclée, les poils étant prohibés sur le corps des femmes] très souvent.

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Film labellisé "ok boomer" avec moult blagues racistes [75% contre les asiat' [la dernière communauté qu'on peut bolosser sans systématiquement se prendre un procès, comme je disais pour un autre film], 25% contre les juifs [le "un peu mais pas trop" subtil qui permet de ne pas basculer dans le ban de l'"antisémitisme"], et 0% contre les noirs, parce qu'aux US c'est la peine de mort assurée [cf. ban récent d'un stream français qui a utilisé le mot en N]] qui font rire à gorge déployée [ou à trembler de contention comme mon voisin immédiat de droite] les cheveux gris/poivre-sel dans la salle.

Très bavard en préambule pour pas grand-chose, mais en définitive un thriller mafieux qui fait plaiz'.

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SPOILER ALERT (comme d'hab').

Ça chiale sur les incohérences du dernier Star Wars mais ce sont presque les mêmes qui apprécieront 1917 car il a un cachet plus solennel et moins teen movie. Pourtant des conneries y'en a plein dans ce film : l'explosion qui devrait les éventrer tous deux soldats [d'autant plus quand on sait qu'une simple grenade de flic peut déchiqueter une main], la femme française qui pipe pas un mot d'anglais et qui comme par magie au bout de 2-3 échanges comprend tout ce que dit le héros, l'avion qui se crashe (comme prévu) juste sur la gueule des 2 troufions, le héros qui comme dans la BA court [façon James Bond/joueur de baseball] à la vue de tous, sans jamais craindre de se prendre une bastos, en slalomant entre les bombes, le soldat qui juge bon de tirer sur l'ennemi seulement une fois sur 2... Quitte à se prendre une balle perdue alors qu'il a une mission importante à mener... etc. etc. Mais bon comme je disais c'est la GUERRE, et la Grande guerre, c'est sérieux. On ne rigole pas [surtout quand il repose sa main pile poil dans les entrailles d'un schleuh [en fait si mais j'étais bien le seul à sourire d'un sous-rire sadique]], on ne critique pas, on écoute sagement et on vibre parce que c'est le devoir de mémoire et qu'on est un peu tous américains après tout [merci les cours d'Histoire, l'URSS n'a jamais existé]. Bon, niveau suçage de militaires on n'est pas au niveau du Chant du loup, plus du côté du dernier Jackson, évidemment, puisque le sujet est le même. Donc on voit bien qu'il y a à la fois de la beauté et de la saloperie dans tout ça, et finalement pas trop de moments de bravoure reluisante et de désignation de l'opposant comme l'ennemi ultime. C'est assez bien réalisé, même si les décors de ruines font "reconstitution studio", un chouïa carton-pâte, mais ça ajoute au côté surréaliste, "cauchemar éveillé", presque gothique, à la Burton, ce qui renforce la fantasmagorie et fait accéder le film à une autre dimension que la simple réalité morne et crue.

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6,5. Bon ok oui c'est un peu l'histoire du groupe de potes populaires que tu fréquentais pas parce que t'étais déjà trop un weirdo pour fréquenter ces fils de notables et banquiers [d'ailleurs on sait pas ce que fout le metalleux dans le groupe, surtout quand on le voit ensuite en boîte de nuit ou célébrer la finale de la coupe du monde 98 #erreur404], mais bon, on se retient tellement de (sous)-rire et de pleurnicher qu'à un moment donné faut bien l'admettre, la formule (plus que l'histoire de fond) fonctionne bien, même si dans le fond c'est full fake ; contrairement à ce que ces multiples scènes supposément volées laissent croire. La magie du cinéma, comme on dit. Le manque d'enchaînement logique entre les bribes de vie peut aussi faire tiquer, montrant un certain creux de la vague au bout de 3/4 d'heure/1h, mais bon, on s'y accroche et on met ça sur le compte de l'effet dramatique et pathétique [le pathos mon pote] qui demande plus de temps et d'espace pour se déployer.

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Bon j'en ai rien dit parce que la flemme et surtout parce que j'ai enchaîné dans la même journée avec un autre film, du coup celui-ci est un peu passé à l'as, mais c'est un film à voir rien que pour l'anthropomorphisme assez spectaculaire (pour un film français). En plus de ça l'intrigue dramatique/policier est bien menée et on est dans le même registre "nouvelle vague de film ruraux pour weirdos" qu'avec Seules les bêtes et Trois jours et une vie.

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6,5. Succession de saynètes qui donnent un côté "patchwork de vidéos gag sorties de YouTube" avec un montage proche de celui de la télé-réalité façon Confessions intimes, où l'on passe alternativement d'un portrait à un autre. Forcément on peut y ressentir un manque de construction et de consistance, notamment dans la psyché des persos, plus orientés vers les stéréotypes comiques que vers la dualité dramatique.
Pas du grand cinéma donc mais l'humour caustique fait plaiz' et c'est ma foi pas trop mal réalisé au final.

Une sorte de Black Mirror à la française dans un contexte contemporain frisant le dystopique, avec bien sûr beaucoup moins de drame et plus d'humour noir et loufoque.

En résumé : Du cul du cul du cul et du voyeurisme, ça paye quand on réalise, et le public pervers médiatisé par le narcissisme [j'y échappe pas] en redemande.

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6,5

Là-Lit-Loup-Les-Lots

Un plaidoyer anti-chasseurs et anti-religions. De quoi s'attirer les faveurs d'un bon nombre de pèlerins.

Sujet :
Si le chien n'est rien d'autre qu'un loup castré,
Si le chat n'est rien d'autre qu'un lynx castré,
Le salarié n'est-il nul autre qu'un Homme castré ?

Vous avez 4h, mais pas le droit de manger vot' 4h.

Sinon c'est beau, ça donne envie d'chialer et même si pépé a la voix qui part en couilles, on le suit bon an mal an malgré les paupières lourdes. Manque de progression [quasiment aucune en fait], ce qui donne l'impression d'une longueur supérieure aux 1h30 réelles.

Annotation :

Des flingues, des suicidés, des enfermés, de la canaille sadique, des étrangers ["j'suis pas un migrant hein !"] qui bouffent leurs mots de français, nuisant ainsi à la compréhension, une intrigue thrillée, de la gogoth névrosée (mais badass) sortie de Millenium, de la petite secla sortie d'un James Bond du pauvre, des bouquins pour faire zoli, de la langue de Molière bien léchée aussi... Le cocktail parfait pour me faire bander mon petit appendice amateur de Se7en (Up).

Christophe Lambert Wilson campe comme d'hab' son rôle de Christoph Waltz franco-américano-québecois [la diversification pour faire plus de bif mon pote] et ça lui réussit assez bien, même s'il a pas un rôle facile de raclure de capitaliste, omniprésent à l'écran, et qu'on peut trouver à redire dans son interprétation.

Ça m'a fait le même effet que "Le Jeu" sorti en 2018, un film FR plus qu'honnête et bien rendu qui tient bien en haleine. Le côté "pan pan ouïe ouïe ouïe l'humanité cette sale race avide de sang et de pognon" [et pas de cul, contrairement à "Le Jeu"] en plus.

PartiSocialiste : j'ai bien aimé quand Lambert a craché à la gueule de son assistante en lui disant qu'elle aimait être une larbine. Je me suis retrouvé en lui [la famosa "identification" dont on parle tant dans tous tes cours d'apprenti-chômeur [pourtant "les universités deviennent des entreprises" comme dirait l'autre Rastapopoulos du film [ou plutôt devrait-il dire qu'elles deviennent des écoles de formation pour les entreprises, ce serait plus juste]] et que tu ressens pourtant quasiment jamais].
#jesuislambertiste.

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Un film qui dit que les industriels [pas tous attention ouhlala padamalgam] sont des enc**** et insinue insidieusement que les avocats (d'affaires [coucou Bachelier]) sont des collabos qui sucent pour des €, je prends, forcément. Si ça venait pas des États-Unis et que ça cherchait donc pas à tout prix à réhabiliter l'espèce humaine dans sa bonté et sa grandeur d'âme pour en définitive préserver l'infamie capitalistique, on pourrait presque croire que c'est un film de gauchiste.

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6,75.

C'est un Eastwood donc c'est relativement emmerdifiant et pépérisant dans la réal' [vive l'Inspecteur Harr... Derrick] mais niveau qualité on est au-dessus de La Mule et c'est ma foi assez intelligent dans le développement pour ne pas glorifier un camp plus que l'autre, et pour dévoiler les coulisses des instances de pouvoir.

Un si bémol majeur : le perso principal aurait pu être moins benêt, ç'aurait rendu sa relation avec son avocat moins unilatérale dans le rapport tuteur/élève.

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Entre 6 et 6,5.

Un film familial sympathique mais j'en garderai pas un grand souvenir, hormis celui de l'ado femelle chouchoute de la grand-mère qui sort physiquement [ce dos courbé qui lui vaudrait les gémonies dans une famille bourgeoise FR] et scénaristiquement du lot.

Annotation :

De grosses ficelles hollywoodiennes et des conventions horrifiques un peu trop présentes, mais la qualité et l'attention donnés vont crescendo, donc c'est plutôt bon signe. La fin laisse à désirer en terme de mise en scène et de crédibilité vis-à-vis de la tempo, m'enfin passons. Un beau 6,5 arrondi à 7.

Ah oui et puis mention spéciale au non maquillage qui rend quasiment tous les persos principaux moches, rouges et boutonneux, comme devrait vraiment être tout être humain authentique, et donc, dégueulasse.

Annotation :

6,5

Film de gang d'ados et pré-adultes où la camaraderie côtoie l'ingénuité [tous ces plans en caméra nocturne où le contraste blanc/obscurité dévoile des visages poupins qui trahissent l'âge réel de ces mioches chapardeurs], façon Jessica Forever, version sauvage. "L'école de la vie", comme dirait Médine, gestionnaire officiel de la guedro de Medellín. Ici c'est une histoire de prise d'otage qui tourne mal, et voit donc des jeunes désco évoluer dans leur quête initiatique pour découvrir la vie à travers la mort, petite ou grande. Et comme dirait ton copain américain, "là où y'a d'la vie, y'a une voie". Itaque on les voit pérégriner dans un paysage de plaine brumeuse puis de plus en plus florissant et broussailleux à mesure qu'ils gagnent en émancipation vis-à-vis des adultes. Et c'est là que ça devient plus intéressant, le film transitionnant de la gang-reine vers un film de chasse à l'homme à la Apocalypto (light).

On s'ennuie très peu, même si l'envie de faire dodo dans cette salle obscure aux sièges sans appui-tête est bien là. Faut dire que tout est fait pour nous maintenir éveillé, avec des pans pans boom boom, de la cruauté, du cul et du sang, quitte à perdre un peu en crédibilité au passage, à voir ces jeunes gesticuler dans tous les sens pour canaliser leur énergie vitale débordante.

Au final la bande-annonce est plus réussie que le produit final, mais la pelicula est suffisamment léchée pour ne pas trop cracher dans la soupe. On sent que c'est un film frais, de primeur, d'un jeune réalisateur, et qu'il y a de la marge pour améliorer la sauce, mais c'est déjà bien assez réussi comme ça. On sent cette candeur, qui se traduit par un sentiment d'inachevé dans certains plans, mais aussi l'envie de se poser et contempler pour respecter les (pé)pairs. À ce titre certains plans larges sont à pleurer et à jeter en peinture (ou en fond d'écran si vous êtes un prolo ascendant geek).

Annotation :

Putain ENCORE une annotation disparue après validation : je disais que c'était un film forceur avec moult sensiblerie et larmichages, petits cris d'ados ayant à peine mué expédiés dans le vent pour sauver l'AMOUR, et des tas et des tas de clins d'oeil pour les weebs qui se retrouvent en terrain conquis. Une romance bien lassante malgré l'univers appréciable.

Quelques réserves bien placées sur le mélange 3D CGI / dessin animé quand même. C'est pas très zoli-zoli et ça vieillira très mal, bien que ça fasse son effet au ciné sur certaines scènes.

Annotation :

Les fondus enchaînés à répétition m'ont rendu fou.

Un film anticommuniste (mais pas trop). En tout cas au début, quand on fait passer Cuba pour l'ex-Venezuela [crise alimentaire, limitation de la liberté de circulation etc. [le cauchemar des touristes argentés professionnels quoi]], et puis le déroulé de l'histoire montre un contraste plus nuancé entre les US of A et les méchants barbus dictateurs qui font des cigares et sucrent toute la planète [10 000 tonnes de production à l'export lors de l'âge d'or queuemême [on pourra s'interroger sur la moralité et le bienfondé d'une telle production dans une économie communiste, donc a priori plus "décente" que celle des costards-cravates [mais c'est toujours mieux que la drogue ou le luxe après tout]].

Par contre la narration est un peu éclatée, avec beaucoup d'intervenants et un mystère sciemment entretenu sur les intentions initiales des personnages, ce qui nuit à la compréhension d'une intrigue pourtant pas bien compliquée en réalité.

Annotation :

6,5. C'est à voir, notamment parce que ça relève le niveau des purges, semi-purges et autres médiocrités fictionnelles que je m'inflige. Un bon documentaire sur la malléabilité et la versatilité de l'Homme, avec un grand H, mais plus particulièrement de l'homme, avec un petit h. Oz au pays de la Bite qui sent le fromage et le romarin.

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5,5. Du papy Brossard et du #metoo

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Et ça fait bim, bam, boum : https://catabase.wordpress.com/2020/01/24/scandale-ce-qui-se-passe-au-fox-club-reste-dans-le-fox-club/

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Film convenu, conforme à l'idéologie dominante, dans la même veine qu'un Inglorious Basterds/Once Upon a Time et compagnie. Hitler et les nazis sont raillés, montrés comme des bons à rien bêtes à manger du foin tandis qu'un soupçon d'humanité demeure dans le coeur d'une résistante, de son fils et d'une jeune fille juive cachée dans leur maison. On est dans la satire lourdingue, pas drôle [j'ai dû rire sincèrement qu'une seule fois], entre Moonrise Kingdom [qui lui avait une vraie fantasmagorie puérile touchante] et la tarantinade outrancière.

C'est divertissant et on s'ennuie très peu, malgré les leçons de morale insérées au forceps pour quand même rappeler que "beh oui on fait un film avec des nazis mais on n'est pas des nazis queuemême". Y'avait pas besoin de se dédouaner aussi lourdement d'une quelconque affiliation à l'idéologie nazie, faire une farce pour ridiculiser ces droitards de l'extrême qui se prenaient trop au sérieux et aimaient un peu trop le darwinisme aurait suffi.

Finalement c'est la première partie colo "jeunesses hitlériennes" flirtant avec Tex Avery, malheureusement trop courte, qui était la plus pertinente et plaisante. Pas besoin d'une énième histoire d'amourette pas palpitante pour un picsou. Au final, un mélange des genres entre romance et comédie moyennement réussi.

Un arrière-goût dégueulasse en bouche de film paresseux et peu documenté servant essentiellement à instrumentaliser son audience. OK c'est pas un documentaire mais y'avait moyen de faire une comédie plus intelligente et qui touche vraiment là où ça fait mal chez ces hurluberlus de nazillons. Je leur demande pas de refaire Papy fait de la résistance, juste d'être moins opportunistes. Y'a plus de matière à rigoler des défauts des nazis dans un nanar comme SS Troopers que dans un film qui prend à la fois le parti de les tourner en ridicule en les figurant comme des hyènes abruties tout en montrant qu'il existe quand même une marge d'évolution salutaire de leur conscience et de leur caractère pour certains d'entre eux [cf. l'insert final qui confirme cette idée]. Le film court après plusieurs lièvres [Jojo Labite] et manque de peu de tous les rater.

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6,25. Fin trop abrupte mais une assez bonne surprise, malgré un scénario qui sait pas trop sur quel pied danser et du coup retombe dans la facilité de l'intrigue amoureuse passionnée.

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5,5. Plein de maladresses, surtout à cause des acteurs mal dirigés et de raccourcis logiques/"actionnels" [comprendre que certaines actions devraient prendre plus de temps/détour mais que le film ne fait pas dans la dentelle]. Un côté "breubreu c'est la guerre pan pan boom boom" avec la goguenardise ["j'suis teubé mais l'air bonhomme, vive l'alcool LOL" / "mate ma grosse panse de cochon adepte de cochonnaille, kiffe kiffe"] franchouillarde un peu agaçant aussi. Mais dans l'ensemble l'image est clean, plusieurs plans en clair-obscur sont beaux et y'a Lyna Khoudri [mal utilisée certes] bordel [je fais ma groupie parce que c'est la mode d'avoir une égérie quand on est un mâle en ce moment sur Senscritique. Un gif d'une actrice hollywoodienne quelconque [y'a pas longtemps c'était Chloe Grace Moray [frère], maintenant c'est une autre, qui sera la prochaine teen à faire tourner les têtes ?] qui fait des grimaces ? Un profil de fifille ? Perdu, un mâle citadin, un weeb].

En résumé : piètre performance d'acteurs de bout en bout, pas rattrapée par la réal/le montage qui auraient pu servir de cache-misère ; la faute surtout à cet acteur principal et son putain d'accent germanique à couper au couteau, qui galère encore plus pour accoucher d'une diction intelligible. Lyna Khoudri m'a fait le même effet sur certaines répliques, en moins constant quand même.

Annotation :

ALLEZ ENCORE UNE ANNOTATION DISPARUE À LA VALIDATION BORDEL

5,5
Je disais que le film est trop long, trop chiant, trop basé sur les bons sentiments, le mélodramatique et l'héritage de La ligne verte. Quelques scènes sont fortes et marquantes mais trop rares, le reste se partage entre blabla inutile, scènes inutiles et manque flagrant de sens du rythme.

Quand même utile à voir pour la piqûre de rappel concernant les injustices, le racisme et les inégalités dans des US décrites comme le pays de la Liberté concrétisant le rêve égalitaire [LOL les US ce pays qui a institué le vrai communisme] alors que son fondement est bien pourri il faut bien l'admettre [l'esclavage et la ségrégation raciale sont évoqués, mais trop rapidement]. God bless america!

Annotation :

5,5. Comme souvent avec les comédies dramatiques, le film a un intérêt pendant les premiers 3/4 d'h puis après ça on a l'impression d'avoir tout vu, que le film tourne en rond et qu'on sombre en même temps que le perso principal perd la face. Donc c'est cool parce que c'est l'histoire d'un loser magnifique mais ça manque de direction et de vrais rebondissements capables de susciter et ressusciter l'intérêt. Qui plus est la fin laisse on ne peut plus sur sa faim.

Annotation :

Lost in Translation du quinqua défraîchi qui veut faire le vieux beau avec ses cheveux de riche à la Christian Clavier.

A part ça ça marche et ça touche parce qu'on peut tous mettre notre expérience des médias sociaux et de l'hyperconnexion en rapport avec celle du héros.

Mais faut quand même bien avouer que le quinqua y croyait un peu trop, alors que dès le Skype ça s'voyait bien qu'elle en avait rien à battre de sa gueule [#ellesenbatlescouilles] : "je dois aller travailler" qu'elle disait... Eh oui, la chair fraîche ça fait bander les vieux fripés, l'illustration est donnée.

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4,5

Film labellisé "N-word".
Succession de situations attendues, improbables, impromptues, ridicules ou inexplicables qui apparaissent comme autant de facilités scénaristiques.
Longueurs intolérables pour ce road movie noyé de romance tout ce qu'il y a de plus classique. On se fait clairement chier la bite devant ces dialogues creux qui se donnent parfois des grands airs de sagesse, et ces scènes de complicité à moitié agaçantes, à moitié déjà vu.

Un film facile sur un sujet sensible mais important : la militarisation [l'armée donc, avec tout ce que ça comporte d'arsenal] d'un corps d'Etat qui devrait protéger et servir la population dans son intégralité mais qui dans les faits sert essentiellement les intérêts des plus riches [les fameux richoublicains qui invoquent la République pour en fait défendre leur porte-monnaie] en intégrant plus ou moins consciemment leur idéologie ségrégationniste anti-pauvres [fortement représentés par les noirs aux US], consistant à penser qu'ils sont potentiellement délinquants parce que mal éduqués/jaloux/intrinsèquement violents et que comme les chiens ne font pas des chats, il faut se méfier des mal sapés/mal parlants/mal-comportants qui constitueraient de facto, de par leur orgine de basse classe/de basse ethnie, une menace.

En un mot comme en 100, on appelle ça le délit de faciès. Et comme nous sommes tous des animaux voyeurs qui survalorisons la vue, nous sommes tous plus ou moins coupables, selon notre propre degré de tolérance, d'inhibition et de non-verbalisation, de ce délit. Sauf que certains ont une arme entre les mains et la Justice derrière eux [tmtc Seul Contre Tous].

À part ça la BO Soul/Jazz/Funk, voisine de sa cousine "Hip Hop/Trap de Millenials" [on dirait que deux gars aux goûts sensiblement différents se sont partagés la playlist] est bien cool.

Annotation :

5,5

J'ai à moitié roupillé mais ça m'a semblé honnête, bien qu'un peu trop recentré sur la figure d'un directeur d'université et sur la caricature de Franco, présenté comme un grand benêt grand disciple du petit zézu et dépourvu d'empathie. Les droitards de l'extrême diront que c'est encore un film de gaucho ou de communiste, le réalisateur dira que c'était pour les subventions. Comme d'hab' le plus intéressant dans ce genre de film pseudo-historique [on remplacera jamais les bons vieux livres d'Histoire plutôt que le ciné qui est là pour nous raconter ses petites histoires [et donc nous endormir ?]], c'est de tisser des parallèles avec la réalité actuelle, que ce soit au niveau de la liberté d'expression, de la militarisation de la police, de la justice expéditive [Judge Dredd je crie ton nom] etc. Pour se rappeler qu'en définitive, l'Ordre et la [leur] Morale sont le choix privilégié par les puissances d'argent pour faire fructifier leurs affaires/leur capital, d'autant plus quand il s'agit de dégager des "rouges" [selon la nomenclature du film] qui sont un peu trop près du pouvoir ou l'ont déjà pris [cf. ce qui se passe aux US en ce moment avec Wall Street qui se mobilise contre la montée dans les sondages du semi-rouge [rose donc] Bernie Sanders].

Annotation :

5,5

Dommage que le feeling téléfim se fasse trop présent, parce qu'à côté de ça y'a régulièrement de belles images, un parti pris graphique soigné et de bonnes idées de mise en scène. Malheureusement contrebalancées par un jeu d'acteurs aléatoire, parfois impec', parfois à la limite du bancal, et des caractères peut-être un peu trop caricaturaux pour certains et/ou qui ne conviennent pas à l'acteur choisir. #erreurdecasting #commedisentlesrhchasseursdeteteetgardiensdutresordelapatronerie

On aurait envie de l'aimer ce western moderne, mais en définitive la léthargie de ce road movie avec assez peu d'enjeux et de péripéties nous gagne. Dommage également que les relations/motivations/interactions des persos ne soit pas plus développée, car les intrigues amoureuses semblent tomber comme un cheveu sur la soupe. On n'est pas dans les Sims bordel de Bourdieu.

Sinon la meuf de Play est choupette, comme d'hab'.
Ah oui et puis la fin est trop abrupte, mais je me fais régulièrement cette remarque, alors mon esprit embrumé n'est pas vraiment capable de dire si je me suis dit ça pour l'État sauvage ou pour celui que j'avais vu juste avant, Monos.

Annotation :

5,5. Aurait pu atteindre le 6 sans une résolution aussi vaseuse.
Moi qui aime habituellement les huis-clos, j'ai pas été emporté par ce faux huis-clos bâtard où on alterne entre lieu de résidence et palais de justice. Mais c'est pas un mauvais film pour autant, loin de là, y'a de l'émotion et du ressenti(ment) envers les persos, notamment envers cette pimbêche "Apolline de Malherbe-like" d'avocate générale à qui on a envie de faire bouffer ses grands morts.

Annotation :

Film pogonophobe prônant l'amour unique (et donc monogame) alors même qu'à côté de ça il fait tout pour identifier l'homme à l'animal [qui lui en a rien à foutre de ces concepts de bourgeois où le mariage est le plus souvent de raison/de pognon plus que d'"amour toujours"]. Un film pour intoxiquer les petits n'enfants dans une vision bourge rigide à la Walt Disney donc. Mais à part ça c'est un bon film d'aventure, et même si la CGI va mal vieillir, les interactions entre Robert "cocaïne" Downey Jr. et les zanimaux sont plutôt bien réussies. À voir avec son âme d'enfant qui regardait en boucle L'histoire sans fin et Gulliver donc.

Annotation :

4,5.

Tout dans la forme, rien dans le fond. Ça fait longtemps que j'avais pas vu un film avec aussi peu d'enjeux. Le seul vrai se résume à voir si oui ou non la gosse cleptomane [ouhlala attention elle est asiat' c'est "touchy" en ce moment] va nous chier le diamant qu'elle a volontairement de son plein gré avalé.