Les films qui sont des plaisirs coupables selon Biggus Dickus

Annotation :

Une délicieuse parodie involontaire de parodie involontaire de film d'action

Des kékés texans de + de 30 ans qui tentent de faire croire qu'ils en ont 15, un monde du tuning chamarré et fantasmé comme pas possible, des personnages et une intrigue dignes d'un mauvais shônen, de la racole à tout va à base de poufiasses qui offrent leur vagin au déscolarisé doté du plus gros levier de vitesse ("the winner gets... me!"): gloire au plus fast de tous les furious, et certainement le plus drôle. Un témoin foutraque et attachant d'un monde de + en + révolu, au grand soulagement de la gente féminine. Film de sale gosse ultime.

Annotation :

Un petit miracle d'incompétence concentrée: Le pire réal, les pires acteurs, les pires scénaristes, dialoguistes, chefs décorateurs, accessoiristes (cette moumoute, bonté divine!) se sont réunis ensemble pour faire leur Arme Fatale à eux avec 10 ans de retard et autant de points de QI. Absolument imparable.

Annotation :

Pour redire ce que j'ai déjà écrit sur cette perle indispensable:
"Une succession sans queue ni tronc ni tête de péripéties belmondo-tintinesques qui auraient été écrites par un Hergé shooté aux champignons et filmées par un frère caché mongolien de Philippe de Broca, où absolument tout et tout le monde tombent comme autant de cheveux sur la soupe, sorte de Yojimbo totalement à la ramasse où de méchants sbires moustachus et grimaçants sortent littéralement de nulle part d'un plan à l'autre, armés jusqu'aux dents d'un arsenal bigarré de bâtons, couteaux, crochets, tesson de bouteille ou encore nunchaku. Ils se font évidemment tous botter le cul en 1v10 par un inénarrable Robert Ginty, joues rebondies, moustache de chanteur folk et tronçonneuse priapique à la main, l'air aussi badass et crédible dans ce rôle de Jack Reacher éco+ qu'un intérimaire qui pèse mes patates chez Carrefour."

Annotation :

Si seulement tous les films d'action pouvaient être 1/10eme de fois aussi drôle que Commando, le film plus eighties que les eighties elles-mêmes.

Arnold a un Chuck Norris dans chaque doigt de pied, et Vernon Wells, le bad guy en cotte de maille, dispute à Pierre Palmade le titre de tox le plus cramé de l'histoire des arts du spectacle

Annotation :

Une course-poursuite en gondole-corbillard, un combat de kendo à Venise, Roger Moore saute d'un avion sans parachute, déglingue Requin dans un télésiège et affronte un Michael Lonsdale nazi dans une station spatiale: c'est donc le meilleur James Bond

Annotation :

D'ordinaire les bessonades sont juste trop formatées pour être drôles, mais là il y a une inconscience et un niveau de portnawak qui touche au sublime.
La méchante fait du akimbo en bikini/talons aiguilles dans un l'hôpital, Berléand fait le crétin en chemise hawaïenne, le réal' se tape des rails avec son équipe technique entre chaque prise, les cascadeurs font les pitres et le café, Statham transporte des mecs et défonce des enfants (à moins que ce soit l'inverse?).

Annotation :

2 roues, 2 de QI, et pas beaucoup plus de mots de vocabulaire

Un cas rare de truc si crétin qu'il a été court-circuité en soum-soum par son réalisateur lui-même attéré par la connerie abyssale de la commande qu'on lui impose. Ce qui donne des moments exceptionnels comme la fight finale, où les 2 nanas antagonistes sont caractérisées par l'immense panneau publicitaire qui trône crânement derrière chacune elles.

Annotation :

" - Vous n'avez rien à déclarer?
- Ja! La guerre! "

Anti-chef-d'oeuvre foutraque d'humour pied-noir aussi hystérique que malaisant, avec un Henri Tisot forcené complètement cramé en Hitler amateur de football, accompagné de Alice Sapritch en Eva Braun sexagénaire conduisant un tank rose, sans parler d'un Galabru qui nous offre une imitation de l'accent allemand digne des heures les plus sombres de notre histoire

Annotation :

Hyper-tension mais Hypo-QI

Dommage que Neveldine & Taylor soient des réals dyslexiques, car avec un peu plus de talent, ça aurait pu devenir un vrai classique d'action borderline au 1er degré

Annotation :

On dira ce qu'on veut de Michael Bay, mais il a un Luc Besson dans chaque orteil

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Toujours moins ridicule que Thor

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Une contrefaçon désargentée de Star Wars avec des décors pittoresques, des intérieurs kitschs de 20 ans d'âge pour l'époque, des péripéties et acteurs à pleurer, des costumes en couverture de survie, un méchant qui joue comme si on lui avait demandé d'imiter Bela Lugosi imitant Bela Lugosi, une princesse Leia en bikini cuir et cuissardes de domina jusqu'aux genoux: bref, c'est toujours mieux que la nouvelle trilogie

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Kung-fu Richelieu

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Le meilleur film de Emmerich
Ce qui veut certes tout et rien dire

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Facho décomplexé et con comme pas permis, mais au moins comparé à une comédie avec Christian Clavier c'est vraiment fun
Bronson était paraît-il furieux à la projection, car il ne s'était pas rendu compte de l'ampleur du carnage qu'il accomplit (75 morts soit 0.8 morts par minute)

Annotation :

Aaron Eckhart s'égare dans un blockbuster à 65 millions de dollars qui semble en avoir coûté 1 ou 2, baignant dans une DA atroce, véritable pâté de plagiats éhontés (de Matrix à... Underworld) et d'effets spéciaux de 15 ans d'âge.
Le scénario? Quel scénario? Y a des gargouilles, y a des démons, et au milieu, y a le monstre de Frankenstein. 'Nuff said.
Ca pourrait être juste pathétique, mais c'est réellement drôle. Mais nul. mais drôle.

Annotation :

Si on se met dans la peau d'un enfant de 12 ans, qu'on oublie que Michael Dudikoff joue comme Michael Dudikoff et qu'il maugrée tout juste son prénom au bout de 35mn, que tout ça a été tourné dans le même entrepôt où se déroulent tous les Chuck Norris et que les chorés de combat sont à pleurer de rire, eh bien on ne s'ennuie pas une seconde (tout comme Rick James qui s'amuse comme un gosse à défoncer des ninjas à la .50BMG)

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Cheap, mou et mal branlé comme souvent les films de kung-fu vieille école, mais... une guillotine volante, un combat contre un fakir aux bras télescopiques, bref: souvenez-vous de l'enfant que vous avez été.

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" - cest quoi ce truc?
- une lumière bleue.
- et ça fait quoi?
- du bleu. "

Merci monsieur <3

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Une fois qu'on a vu un Steven on les a tous vu, mais ici, rien que pour la scène de la bagarre où ils se haranguent en comparant littéralement leurs couilles pendant 3mn

+ "j'veux que tu protèges cette sortie comme si c'était le pucelage de ta soeur"
+ la tirade du professeur qui boirait un bidon d'essence pour pisser sur ton feu de camp
... et autres moments de gloire d'une VF des plus pittoresques

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Honorable mention, film culte de mon enfance, pas revu depuis 20 piges

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Honorable mention 2
Je redoute de le revoir vu la gueule de la note mais bon la scène des boules a façonné ma personnalité et celle de ma soeur