Les meilleures mini-séries selon limma

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On ne saura pas le fin mot de l'histoire mais la série accroche en suivant un certain nombre de personnages impactés par ce drame de 1993, l'ensemble se révélant assez crédible dans ce que l'on peut imaginer de manipulations pour cacher la vérité, détourner les responsabilités et les dommages collatéraux. Les acteurs contribuent au réalisme par leur sobriété, les flashbacks sont bien intégrés et avec ses effets spéciaux d'un navire en pleine débâcle, l'immersion est réussie.

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Là aussi découverte de D.Curcic pour une épouse soumise à une relation toxique qui marque par sa dérive et par ses décisions implacables comme fuite en avant pour le personnage peut-être le plus intéressant. Tout l'intérêt réside dans la noirceur du propos que l'on pourrait juger réaliste tant l'humain s'arrange avec sa conscience. Dommage quand même que le suspense s'étiole avec des rebondissements attendus et que le sujet de l'esclavage moderne ne soit pas plus ancré dans le scénario. Pour un sujet d'actualité, le fil narratif a le mérite de détourner ce à quoi on peut s'attendre et la réussite réside aussi sur son final jusqu'au boutiste.

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L'ambiance comme toujours est plaisante sans scène d'action attendues jouant sur une tension larvée, mais le scénario est tout de même tiré par les cheveux et tout autant incroyable par ses fils narratifs. Les femmes sont à l'honneur et les hommes plutôt sobres. On retrouve Nicolas Bro et on découvre Clara Dassau mais celle qui marque la rétine par ses expressions tendues est bien Maria Cordsen. Les personnages annexes survolent l'ensemble mais on apprécie que toutes les intrigues secondaires et accessoires soient absentes. Malheureusement une saison 2 annoncée que l'on imagine encore improbable.

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A trop vouloir éviter le traumatisme du vécu par des scènes chocs, la caméra se perd dans un mélo sentimental bien trop long, de redondance des rencontres du groupe presque à l'identique et ponctuées d'interludes musicaux fatigants, qui sapent le vrai sujet, l'hommage et la force dramatique à laquelle on pouvait s'attendre. Le regard sur le travail des agents de la BRI ou des psychologues, sera lui aussi, sous exploité.
Si on remarque Anne Steffens et Antoine Reinartz, on espère que les vrais survivants ne ressemblent pas à Lavernhe, Moati ou Goldberg. Epuisants. Même le personnage de Cédric Eeckhout rejoint le portrait bien limite de tous ces garçons auto-centrés. Les femmes ne seront pas gâtées non plus, souvent dans l'abnégation sans que l'on puisse déceler une quelconque dénonciation.
Si les recherches documentaires tentent de retranscrire le chemin de croix des survivants, si certaines scènes sont plus marquantes que d'autres, elles sont trop rares et le travail habituel de De Lestrade sur l'impact de la parole, est quasi inexistant.

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Si l'ensemble parait tiré par les cheveux avec des facilités régulières, ll y a une ambiance qui tient la route et un déroulé suffisamment surprenant pour maintenir l'intérêt malgré que le personnage principal fera davantage penser à un Sherlock Holmes. qui suit les indices à la loupe. Un portrait d'une bande d'affreux ignorants et aux préjugés tenaces, capables d'accepter le pire pour ses propres motivations. Par contre on reste toujours perplexe que l'on puisse prendre un petit baluchon, une petite veste, sans eau ni nourriture et partir faire des centaines de kilomètres, en hiver et dans les montagnes, sans compter de pouvoir se relever après avoir été torturé. Le délire des fictions.

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Sympathique et enlevée, un bon moment même avec un langage contemporain mais bien adapté et quelques pointes d'humour bien dosées même si au fil des épisodes les rebondissements sont un peu poussifs et que le final amène à une saison 2.

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Bien trop de changements de tons, de liens au cinéma, de l'amie supposée ou fantasmée, de rapports aux autres tueurs en séries et d'interludes délirants (de Ryan Murphy qui tombent comme un cheveu sur la soupe) dans un ensemble qui se perd en route et bien trop romancé, plaçant l'homme dans un entre-deux au détriment d'un portrait plus révélateur. Les acteurs s'ils s'en sortent tous bien, (avec le plaisir de retrouver L.Metcalf tout en regrettant son peu de présence), on n'aura du mal à en saisir l'intérêt.

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Trop ennuyeuse après Dahmer et surtout une sorte de glamour exacerbé qui peut confirmer ce que Ryan Murphy rate parfois dans ses séries au détriment du sujet déjà malaisant.

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Malgré quelques moments de flottements, une mise en scène égale à ce que Ryan Murphy propose généralement avec ce que l'on peut aimer ou pas d'insistance sur des sujets qui n'en demandent pas tant. Evan Peters excellent acteur encore.

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ça démarre bien, ronronne et tourne en rond ensuite avec des prises de décision chez les uns et les autres qui frôlent le grand amateurisme tant chez les personnages que chez les créateurs de la série. Quelques rares moments de tension vite balayés par l'ensemble qui teinte son thriller bien trop souvent avec humour et à la gloire des deux acteurs.

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On ne sait jamais sur quel pied dansé. Parfois traité avec humour qui rend l'exercice bancal, aux dialogues et acteurs mal brossés et aux caractérisations faibles, traitant le sujet de « ces mortes » sans que l'on sache ce qu'il en a été de la réalité, l'ensemble noyé tout du long par des romances avortées ou peu crédibles qui font tâche au vu du sujet.

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pas très intéressant si l'on s'attend à des joutes verbales, il s'agit plutôt d'histoires de vie des jurés. On retrouve sur les deux saisons le même type de portraits d'où un effet redondant, mais la mise en scène assez froide sans grand effet sauve l'ensemble. On remarquera les deux caractérisations masculines sur la toxicité qui sont particulièrement excellentes dans le déni de ces messieurs. On peut en rire, ou pas.

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Un clin d'œil aux grandes familles mafieuses et un fond pessimiste qui relève le niveau des séries qui ont souvent tendance à clore l'intrigue par des happy end. Ici le personnage principal rend un portrait bien peu glorieux de l'espèce humaine. Malheureusement des loupés de caractérisation et des incohérences pour enclencher des rebondissements affaiblissent l'ensemble.

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Ca part bien et puis on retourne sur les sentiers bien balisés, aux personnages habituels et au scénario sans surprise, malgré quelques scènes réussies et crédibles dans son refus du spectaculaire mais où les décors font office d'enfumage. C'est bien dommage.

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Quel plaisir. SF en carton pâte et plein d'humour pour nous rappeler à notre addiction des séries. Même si le final de la première saison n'est pas des plus abouti, vivement la seconde, avec des épisodes plus longs et un générique plus court...

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Le côté seventies avec les coordonnées vestimentaires qui vont avec procure un vent de fraîcheur dans les séries. Un divertissement bien plaisant sans prise de risque mais sans grosse lourdeur non plus. Rachel Hilson et Josh Holloway font plaisir à voir et Asivak Koostachin que l'on espère retrouver dans la saison 2.

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toujours quelque chose qui cloche, assez appuyé sur la relation toxique, la passivité de cette femme au long réveil et sur les deux fils qui semblent être ceux par qui la réparation viendra (un garçon homo plus apte à la sensibilité (?) et un digne fils de son père qui finira par comprendre les choses, en passant par le cas de la belle-fille) occultent un tantinet le sujet et le personnage féminin central. Reste que le mari et père rend parfaitement l'ambiance sournoise de la main mise sur les femmes.

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A part les deux premiers opus cinéma des enquêtes du département réalisé par Mikkel Nørgaard, les suivants ont été décevants, particulièrement les deux derniers avec un casting changé qui n'a plus aucun attrait tant les jeux sont caricaturaux. Les acteurs ont du mal à reprendre l'essence particulière des personnages incarnés par Nikolaj Lie Kaas, Fares Fares et Johanne Louise Schmidt et la série ne creuse pas les interactions qui faisaient tout le sel et les liens du trio. En reprenant la première enquête de Miséricorde sur 9 épisodes, le temps est long, redondant et l'enquête en elle-même peu passionnante sans que deux enquêtes en filigrane ne prennent le temps d'être résolues. La série déçoit tout autant en privilégiant les intrigues croisées et les échanges sans finesse, plutôt que le travail rigoureux d'enquête, insistant sur des personnages poussifs, souvent irrespectueux voire insultants. Et Carl Mørck presque transparent, loupe l'aspect peu convivial pour rendre un personnage plutôt désagréable.

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Bonne surprise d'humour à froid, même si le final déçoit. L'acteur est parfait entre candeur, manipulation et décalage.

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Surfant sur ces familles de gangsters, toujours prêtes à tout pour leur famille tout en décimant celle des autres,(on pense à Gangs of London) les séries anglaises ont ce petit quelque chose toujours plaisant tant dans le parler que par cette violence à froid et décalée, jouant sur ces ambiances So Bristish. Mais l'ensemble se révèle particulièrement cliché sur les caractérisations avec une fausse réflexion /moralité alambiquées et les sujets d'actualité des cahiers des charges, appuyant la grossièreté insupportable de ce portrait de femme de clan, pour une égalité féminine toujours cantonnée dans le comportement masculin comme seul modèle. P. Considine sera le mieux brossé et le plus crédible quand le couple de patriarche/matriarche pose question dans la glorification de ses acteurs et que T. Hardy peut convaincre, les autres naviguent pour combler.

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Un remake du bureau des légendes hors les clous notamment sur la réalité des US aujourd'hui. Très moyen et bien peu marquant sur l'espionnage et son ancrage, comme l'était son modèle et son acteur Kassovitz bien plus à l'aise que le statique M. Fassbender.

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sympathique mais il manque un petit brin de folie.

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Quelle catastrophe. Les personnages secondaires, victimes ou policiers ne sont que des ombres et interchangeables et pour certains dans l'excès de leur caractérisation poussive et lourdingue pour nous marquer la difficile mission de la psychologue au sein d'une police et de tous ses défauts.
L'actrice principale sera souvent choquée, larme à l'œil, en face d'un tueur, sans n'avoir pourtant, rien vu de ses actes, tout comme une scène à la morgue censée être insoutenable, pour regarder un jeune homme certes, mort, mais allongé et sans trace de violence...
Et on reste ébahi lorsqu'elle sortira d'une pièce, pour une pause cigarette, balayant ainsi tout l'intérêt d'un interrogatoire serré.
Répétant souvent la même chose à ceux qui attendent d'elle une révélation et souvent saluée par ses collègues pour ses résultats sans que nous en ayons pu en vérifier la maîtrise. Cette profileuse de choc, ne nous fait jamais part de sa méthode de travail, de ses recherches sur site, de ses conclusions sur la personnalité des tueurs. En guise de méthode, des monologues de 10s sans intérêt . On ne vérifiera pas les bienfaits de la technique apportés aux services de police par ce métier de profileur et les tueurs sont si peu caractérisés passant de l'un à l'autre.
On espère que les carnets de M.Pistorius soient plus fournis en terme de techniques et de réflexion que ce scénario qui se sert d'une histoire vraie pour n'en faire qu'un produit lambda aux jeux d'acteurs très empruntés et au thème central pollué par des scènes expédiées coupant toute la tension attendue et aux dialogues à l'identique.

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Quel dommage pour ce récit SF, mêlant le fantastique à nous perdre sur la réalité de la situation, faite de raccourcis, d'incohérences et de facilités, aux personnages mal brossés et à l'ensemble bien trop verbeux et sans intérêt. On espère une saison 2 plus dynamique et plus prenante.

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Pas vraiment de mise en scène, sans rythme, ni tension, sans suspense ni humour, des acteurs poussifs dans leurs personnages bienveillants et des dialogues sur-explicatifs. Même pas d'intérêt historique tant l'ensemble est survolé au profit de saynètes sur les exemples à répétition de postiers escroqués par the post office, passant de l'un à l'autre, tous plus ou moins invisibles. Les années passent sans que personne ne vieillisse, et sans que l'on ressente le chemin de croix pour une morale appuyée finale à rendre plus important les annulations de condamnation pour prouver son honnêteté que la bataille pour récupérer leurs biens - quoiqu'il semble que la bataille continue-.

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Kaboul un pays à l'image oui-oui. Ils sont tous sympas, même les Talibans qui n'hésitent pas à sauver des femmes.. Tous se comprennent, parlent toutes les langues sauf l'arabe et sont tous érudits.
Le message sur la violence faite aux femmes ici, afghanes est balancé par quelques phrases qui tombent comme un cheveu sur la soupe sans apporter de l'eau au moulin.
Malgré l'immersion qui se veut réaliste et le ressenti d'un grand désastre, ce sera les séparations familiales définitives (pour une seule famille afghane) qui apporte son réalisme pendant que les européens et américains rentrent et en oublient ceux restés sur le côté.
Et puis si on est sensible à cet homme qui ne peut fuir et retourne chez lui, seul, on est bien content pour le chat, qui avait été abandonné sans un regard.

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Un thème politique noyé dans les histoires de cœur (pour ne pas dire autre chose) toutes les dix minutes et une redondance des genres. Les hommes sont tous peu recommandables sans que leur personnalité divergent les uns des autres. Les femmes toutes soumises à leur légitimité et liberté sexuelle, pour appuyer l'égalité des sexes. La dénonciation du pouvoir et du tout s'achète en deviendra bien lourd.
Et au milieu de cet étalage racoleur, nous n'aurons même pas le plaisir d'avoir des dialogues nourris sur la politique qui font bien souvent l'objet de coupe franche, voire même d'ellipse.
Si l'ambiance est réussie, les acteurs pas toujours au point, quelques très timides percées nous permettent de suivre plus ou moins cette Italie de Berlusconi sans y trouver pourtant d'intérêt.

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Teinté d'évidence sociétale, bien mené dans son déroulé réaliste et sa sobriété, avec parfois un décalage qui peut être dérangeant entre l'âge de l'enfant et son parler, mettant en avant le déni de la violence ordinaire.