Les meilleurs dramas coréens selon Lo-Shi

Annotation :

The Worst of Evil ou comment traverser l'enfer, ce n'est pas du K-Drama, c'est 12h de grand cinéma.
Le scénario, la B.O., la direction d'acteurs, les costumes, les décors, la tension constante, l'ambiance noire et sang, ... tout y est. Magistral.

Annotation :

Très bon Drama, globalement sous-noté, selon moi.
Alors oui, les premiers épisodes peuvent refroidir par le côté sous "Eyes wide Shut" et une thématique sud coréenne récurrente "la vengeance." Mais passé ces a priori, le thriller devient captivant et nous tient en haleine jusqu'à la fin.
Le rythme crescendo est palpitant, façon "24h Chrono" et Jeong Yoo-jin (la méchante) est remarquable de justesse. J'ai eu un peu de mal avec le jeu mollasson de Kim Hee-sun (la victime) mais qui, finalement, se justifie pour équilibrer le tempo effréné de cette très bonne série.

Annotation :

C'est joli comme une fable, c'est feel good tout doux, c'est la série dont le teaser ne te donne pas spécialement envie de la regarder mais qui, finalement, se retrouve dans ton top 10.
Lee Min-ki et Jung So-min, généreux dans leur jeu, créent l'alchimie et la complicité.
Ils sont réservés, s'observent, avancent pas à pas, timidement attentionnés, ... et sortent des codes conservateurs habituels et autres clichés dramatisés.
Les personnages secondaires sont tous aussi touchants.

Annotation :

Un petit bijou où chaque silence en dit plus que des mots.
Une direction d'acteurs impeccable, un cadrage remarquable, un rythme qui nous laisse le temps de réfléchir et de se projeter.
La poésie est dans les gestes, les mots, les mouvements, l'amitié, le partage, les non-dits, les paysages, l'amour, ...
Le titre est juste et joli, petit à petit, chaque personnage se déleste de ses vieilles valises, se libère et avance le coeur plus léger.

Annotation :

Drama ovni qui prend des risques et nous emmène hors des clichés auxquels nous sommes habitués dans le dramaworld.
Un Gong Yoo toujours aussi excellent et juste dans son jeu et une Seo Hyun-jin qui crée la surprise, révélant, ici, qu'elle peut vraiment être une bonne actrice.
La scénographie est léchée et le rythme qui s'attarde permet de savourer chaque détails. Sans oublier la délicieuse OST, dont le morceau "Milonga for Lover" semble tout droit sorti d'un Astor Piazzolla.

Annotation :

Misty date de 2018, depuis les dramas ont coulé sous les ponts, d'où la sensation de déjà-vu. C'est, pour moi, une très bonne série, sombre, intrigante et très bien jouée.
Il y a de la tension, du suspens et un point de vue critique sur les médias.
La romance est glaciale avec un feu intérieur palpable (la scène de rapprochement du couple, dans le bureau, est courte, mais des plus passionnelles.)
Ji Jin-hee prouve, ici, qu'il est un bon acteur lorsqu'il donne le meilleur de lui-même, face à lui, la belle Kim Nam-joo dont le rôle lui a valu l'Awards de la meilleur actrice.

Annotation :

Wow, surprenant et spectaculaire, ce drama entre, assurément, dans mon top 10.
Une réalisation impeccable, un excellent casting et une mise en scène des combats superbement maîtrisée.

Cette série démontre, encore, tout le savoir faire coréen quand il s'agit de diriger et de filmer l'art du combat.
Mixer le Taekwondo et Taekkyeon coréen au Muay Thai, l'art des huit membres thaïlandais, est une vraie trouvaille, pour ma part, je n'avais pas encore vu ce mélange qui donne une dimension aussi percutante que chorégraphique aux affrontements.

Pas de mélo, de pathos et de love affair et, ici, les flashbacks ne font pas office de remplissage, mais viennent nourrir le scénario, apportant des informations précieuses sur le "pourquoi cela kill dans tous les sens".
Une saison 2 est prévue, j'ai hâte.

Annotation :

4 épisodes, 4 réalisateurs différents.
Une mini série, avec un style très léché et un titre emprunté à Bergman, qui pourrait paraître prétentieuse (façon Nouvelle Vague revisitée) mais qui, selon moi, ouvre une nouvelle porte au monde du Drama.
Je l'ai davantage regardée, avec curiosité, comme une série d'art et d'essai à la coréenne.
Chaque réalisateur apporte sa patte artistique et photographique pour le plus grand plaisir des yeux. Tous intéressants, ma préférence tend, toutes fois, vers le 1er épisode ; un match de tennis mémorable et grandiose entre IU et ma chère Doona Bae.

Annotation :

Park Eun-Bin est admirable et méconnaissable dans ce rôle d'avocate autiste.
Et, même s'il est peu probable que l'on croise, une autiste en femme de loi, au barreau, on veut y croire, tant le personnage est un génie génial.
Détachée des émotions, sujette aux moqueries, son authenticité va, petit à petit, toucher ceux qui l'approchent et créer du lien et des surprises.
Autant on aime, aussi, les Drama pour leur format court, autant l'on a pas envie que cette série s'arrête.

Annotation :

Cela sent bon le café chaud et la tendresse. Un drama de 2007 dont on salue la prise de risques, même si elle est parfois maladroite ; l'identité, le genre, le féminisme, l'homosexualité, ... y sont traités avec intelligence, humour, demi-mots et bienveillance.
On y retrouve Gong Yoo, en riche propriétaire énergique et fougueux et le génial et regretté Lee Sun-Kyun (qu'est ce qu'il manque au cinéma coréen) en producteur de musique. Et puis, il y a les personnages secondaires, ceux du Coffee Prince, attachants et présents.
Les seuls moments rébarbatifs, pour moi, furent les passages où l'actrice, Yoon Eun-Hye, mange comme un porc (mais cela ne change rien à mon coup de coeur pour ce drama). C'est une série qui sent bon l'humain et les mains tendues.
Enfin, l'OST est une des plus jolies B.O coréennes que j'ai entendue, je l'écoute, d'ailleurs, régulièrement.

Annotation :

C'est du petit budget, avec des dialogues bien écrits et des acteurs épatants.
Une petite touche à la Woody Allen.
Ici, le spectateur n'est pas manipulé pour lui tirer des larmes ou le faire rire, mais est amené à s'interroger sur le sens du couple et les degrés de l'amour, sur l'acceptation, les compromis, les points de basculement vers la rupture ou un amour plus élevé.
Les rôles des 4 personnages, tous différents, sont bien construits et l'on y retrouve Doona Bae et Son Suk-ku, deux acteurs que j'aime voir jouer pour leur grande liberté d'être et d'interpréter.

Annotation :

Le parti pris du Mokumentaire ne m'attirait pas, et pourtant... J'ai pris beaucoup de plaisir à regarder cette série au format drama inédit et moderne.
Les parties interviewées sont tout à fait délectables où chacun donne un point de vue différent et les moments souvenirs, entre autres, sur fond de sable chaud viennent nous éclairer sur la réalité des personnages.
On y parle de l'amour, bien sur, de la difficulté de se comprendre et de partager un même chemin, on y parle, aussi, de sexualité (trop souvent tabou dans les Drama),
et de femmes libres des clichés matrimoniaux. Cela fait du bien.

Annotation :

Marche ou crève. Quand des paumés deviennent les jouets vivants des plus riches, quand il y a beaucoup d'argent à gagner, les vraies natures se révèlent.
Très bien réalisé et joué, les décors et les costumes parfaitement étudiés, Squid Game est la série qui a ouvert les portes à l'international et permis aux K-drama d'y devenir populaires.
On y retrouve des pointures du cinéma coréen comme Lee Byung-hun (J'ai Rencontré Le Diable), Gong Yoo (Dernier Train pour Busan) et Lee Jung-jae (The Housemaid).

Annotation :

Mini série (moins de 2h), joyeuse et hilarante de quiproquos. Portée avec brio par deux acteurs que j'adore ; l'excellent Choi Woo-sik, tellement libre et phénoménal dans chacun de ses rôles (Parasite, Killer Paradox, ...) et le charismatique et envoûtant Jang Ki-Yong (Une Famille Atypique, Search : www, ...). Du pur plaisir.

Annotation :

La bonne surprise. Un scénario original, de bons acteurs, une intrigue, des revirements de situations, une série captivante que l'on a envie de regarder d'une traite. Et, bien entendu, un Song Joong-ki qui assure.

Annotation :

Je me suis bien amusée. Le scénario est original et le déroulement de l'histoire sur deux époques (de nos jours et sous l'occupation japonaise) en y incluant un fantôme et des réincarnations est plutôt jouissif.

Annotation :

C'est court et c'est plaisant. Une série à regarder comme on sirote un bon thé chaud parfumé, sous un plaid, un soir enneigé. Un drama de la réalisatrice Kim Hee-won (Little women, ...) dont les personnages féminins sont, toujours, écrits avec bienveillance.

Annotation :

L'amour encore. J'avais aimé Soundtrack#1 et c'est pareil pour le #2.
C'est du feel good, on ne se prend pas la tête, il y a de la douceur, de la pluie et du soleil. L'OST est jolie et les acteurs à leur place. J'espère un #3

Annotation :

De prime abord, on a l'impression d'un parti pris politique de la part du réalisateur, dépeignant deux extrêmes (la série a, d'ailleurs, subit mauvaise presse pour cela), mais après quelques épisodes, on comprend qu'il n'en est rien.
Au contraire, c'est à la fois une critique du système (syndrome de la Stasi) et une tentative de compréhension de l'humain qui franchit les limites de l'acceptable.
Plein de personnages intéressants, chacun avec leurs histoires et, bien entendu, l'épatant Jung Hae-in.
Face à lui, l'actrice Jisoo (erreur de casting ou mauvaise direction d'acteur ?), molle et mono expressive.