SensCritique
Cover Les meilleurs films avec Al Pacino
Liste de

10 films

créée il y a presque 5 ans · modifiée il y a 29 jours
Le Parrain - 2e Partie
8.3
1.

Le Parrain - 2e Partie (1974)

The Godfather: Part II

3 h 20 min. Sortie : 27 août 1975 (France). Gangster, Drame

Film de Francis Ford Coppola

abscondita a mis 10/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Michael Corleone vu par Pacino
"Je voulais que les gens aiment Michael, l'aiment dans le sens où je voulais qu'ils le voient, le comprennent, lui et son dilemme, sans leur demander de s'identifier à lui. C'est ce que je recherchais. C'est très difficile à faire et je pense que j'y suis parvenu. J'en suis très fier." (in Al Pacino, a life on the wire, p.111, de Andrew Yule, ed. McDonald & c°, Londres, 1991).

Le Parrain - 3e Partie
7.4
2.

Le Parrain - 3e Partie (1990)

The Godfather: Part III

2 h 42 min. Sortie : 27 mars 1991 (France). Drame, Gangster

Film de Francis Ford Coppola

abscondita a mis 10/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Excellente performance d'Al Pacino

Le Parrain
8.4
3.

Le Parrain (1972)

The Godfather

2 h 55 min. Sortie : 18 octobre 1972 (France). Policier, Drame

Film de Francis Ford Coppola

abscondita a mis 10/10 et a écrit une critique.

Annotation :

- Coppola vous a traité d'autodestructeur après votre premier bout d'essai. Pourquoi ?
- Eh bien, il s'attendait à ce que j'en fasse plus dans une scène. Il a pris la scène la plus ennuyeuse de Michael, la première scène de mariage, qui est une scène d'exposition, et je l'ai faite, et il voulait que j'en fasse plus. Je ne sais pas ce qu'il attendait de moi. Il a testé les gens avec la mauvaise scène. Au début, je pensais qu'il me voulait pour Sonny. À l'époque, je me fichais d'avoir le rôle. Moins on désire les choses, plus elles viennent à vous. Si c'est censé arriver, ça arrivera. Chaque fois que j'ai étouffé ou forcé quelque chose, ça n'a pas marché.

- Pourtant, vous avez toujours su que vous obtiendriez le rôle, n'est-ce pas ?
- Parfois, on a juste une idée. On le sait, tout simplement. C'est assez simple d'évaluer quelque chose si on le laisse arriver. C'est quand l'ego et la cupidité s'en mêlent qu'il est plus difficile d'évaluer la situation. Mais en prenant du recul et en y regardant de plus près, on pressent ce qui va se passer. Si je n'avais pas obtenu le rôle du Parrain, j'aurais été surpris, franchement.

- Est-ce que Coppola vous avait en tête avant ou après avoir choisi Brando ?
- Il avait Brando en tête en premier, j'en suis sûr. Nous étions ensemble à une fête, et Francis m'a demandé : « Qui devrait être le Parrain ?» J'ai répondu Brando. Francis est extraordinaire à ce point-là. Il vous sonde. C'est un homme étrange. C'est un voyeur. Je n'ai jamais vu quelqu'un comme lui. Il a une capacité de détachement comme personne. Qu'un homme aussi puissant émotionnellement soit capable de se détacher comme il le fait… comme Michael Corleone. C'est pour ça que Francis a compris ce personnage.

Heat
7.8
4.

Heat (1995)

2 h 50 min. Sortie : 21 février 1996 (France). Policier, Drame, Thriller

Film de Michael Mann

abscondita a mis 9/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Afin de garder intacte la magie de la rencontre, Michael Mann a fait en sorte qu'Al Pacino et Robert De Niro ne soient pas visibles simultanément à l'écran, même durant la scène de discussion dans le café. Dans ce morceau d'anthologie, les deux acteurs font preuve d'une grande sobriété au niveau de leur jeu : douceur dans la voix, évitement des regards qui s'affrontent, sourires à peine esquissés.

"Dans le script original, Vincent Hanna, le personnage campé par Al Pacino, devait être accro à la cocaïne. Finalement, Michael Mann ne retiendra pas cela dans la version finale du film. Toutefois, Pacino a tenu malgré tout à garder cet aspect du personnage dans son jeu en paraissant souvent survolté, électrique et excité."

Interview de Pacino:
"-Ça a pris du temps de vous réunir avec De Niro. Étiez-vous aussi conscient de l'engouement suscité par votre première collaboration et des inévitables comparaisons pour savoir qui était le meilleur acteur ?
- Non, je ne savais pas que cela arriverait. On n'était pas dans un duel de banjos. On était ensemble, on essayait de faire vivre l'instant présent. On est content de travailler avec un acteur comme Bobby parce qu'on sait qu'il sera là pour nous. Le fait de connaître Bobby aussi longtemps que moi a facilité la situation.

- De Niro semble très différent de vous, moins détendu, plus nerveux, même s'il regarde sa montre presque autant que vous. Est-il plus méfiant envers les médias que vous ?
- Un jour, Bobby et moi étions à une soirée, et en partant, il m'a fait descendre par l'arrière. J'ai dit : « Non, Bobby, je pense qu'il vaut mieux qu'on sorte tout de suite, qu'on se fasse prendre en photo, et alors ? C'est quoi le truc ? » Mais on a décidé d'éviter ça. Il a dit : « T'inquiète pas. Je sais ce que je fais. » C'était une scène. On a pris le mauvais chemin. Bobby s'est retrouvé coincé entre les portes tournantes. [Rires en se remémorant ce souvenir] Je me souviens de la vision ; j'étais là, à le regarder, en disant : « On a fait une erreur, je crois. » Il est cool avec ça maintenant. Bobby s'en fiche."

Insomnia
6.6
5.

Insomnia (2002)

1 h 58 min. Sortie : 6 novembre 2002 (France). Thriller

Film de Christopher Nolan

abscondita a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Al Pacino, grand habitué des rôles de policier, déclare à propos du personnage de Will Dormer : "Will Dormer ne ressemble à aucun de mes personnages antérieurs. C'est un romantique, un flic très différent de ceux que j'ai eu l'occasion de jouer. Mais, en vérité, on retrouve chez les policiers la même diversité que dans le reste de la population, et j'espère bien avoir fait de Frank Serpico ou du Vincent Hanna de Heat des personnages distincts."

Al Pacino et Robin Williams ont des approches radicalement différentes du métier d'acteur. Ce dernier résume : "Ma rencontre avec Al, c'est "Monsieur Méthode" contre "Monsieur N'importe Quoi" !".

Christopher Nolan a pu faire cette constatation : "Robin s'attarde volontiers sur le plateau et aime à faire rire l'équipe, alors qu'Al se tient à l'écart, va se préparer dans son coin et revient fin prêt. Mais ce qui me frappe chez ces deux grands acteurs, c'est leur capacité à se renvoyer la balle, à interagir de façon aussi constructive à partir de méthodes de travail radicalement différentes."

L'Impasse
8.1
6.

L'Impasse (1993)

Carlito's Way

2 h 24 min. Sortie : 23 mars 1994 (France). Gangster, Drame

Film de Brian De Palma

abscondita a mis 9/10.

Scarface
7.6
7.

Scarface (1983)

2 h 50 min. Sortie : 7 mars 1984 (France). Drame, Gangster

Film de Brian De Palma

abscondita a mis 8/10 et a écrit une critique.

Annotation :

"- Après l'avoir vu Scarface, avez-vous eu l'impression que le personnage que vous incarnez, Tony Montana, frisait la caricature ?
- On a toujours peur de tomber dans la caricature. J'espère que non. J'ai vu John Gielgud dans une pièce, No Man's Land. Il était magnifique. Je suis allé le voir en coulisses, et il m'a dit : « Oh, j'espère que ce n'est pas caricatural.» Il s'en inquiétait. Et effectivement, ce n'était pas le cas. C'était génial.

- Qu'est-ce qui vous a donné envie de faire un remake d'un film réalisé il y a plus de cinquante ans ?
- J'entendais parler de Scarface depuis longtemps. C'était le modèle de tous les films de gangsters. Je savais que Bertolt Brecht s'intéressait beaucoup aux films de gangsters. Je me souviens que lorsque je travaillais sur L'Ascension Résistible d'Arturo Ui, nous visionnions de vieux films des années 30, et celui que nous essayions de récupérer était Scarface, mais nous n'y sommes pas parvenus. Ensuite, je tournais un film en Californie, et il y avait un petit cinéma sur Sunset Boulevard qui passait Scarface. Je suis entré et j'ai vu ce film génial : il y avait une vraie émotion, une atmosphère grandiose, et Paul Muni était superbement interprété. Il a fait quelque chose de différent. J'ai pensé que ce serait intéressant d'en faire un remake, d'une autre manière. J'ai donc appelé Marty Bregman, qui l'a vu et a été très enthousiaste.

- Qui a eu l'idée d'en faire une histoire moderne ?
- Au départ, j'étais emballé par l'idée de revisiter les années 30. Mais en discutant avec des scénaristes, nous avons trouvé que c'était très difficile, car c'était très mélodramatique. Je ne voulais pas copier, je cherchais un style. Voyez-vous, ce que Muni avait fait était une base sur laquelle je pouvais commencer ; il a donné au rôle une base tellement solide, c'était comme une toile de fond. Je savais que c'était une caractérisation que je voulais poursuivre. Puis Sidney Lumet a eu l'idée de ce qui se passe aujourd'hui à Miami, et cela a inspiré Bregman. Lui et Oliver Stone se sont associés et ont produit un scénario plein d'énergie et très bien écrit."

Un après-midi de chien
7.9
8.

Un après-midi de chien (1975)

Dog Day Afternoon

2 h 05 min. Sortie : 30 janvier 1976 (France). Drame, Gangster

Film de Sidney Lumet

abscondita a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

« Ce qui fait que Dog Day Afternoon est ce qu'il est, je pense, c’est la performance de Pacino. Parce que ça aurait très bien pu dégénérer et devenir un film à sensation. C'est ce que je craignais le plus. Ce n'est pas mon boulot d'essayer de savoir ce que vont penser les spectateurs. Je peux faire un film du mieux que je peux et espérer que ça plaise aux gens. J'en ai parlé aux acteurs à la première répétition. Je leur ai dit: « C'est la seule fois où je dois parler de ce qui va arriver à ce film. (...) On doit réussir à un niveau fondamental, à faire que quiconque regarde ce film réalise l'humanité présente chez ces deux hommes. » Et je n'aurais pu trouver une meilleure personne sur toute la planète pour incarner ce sentiment que Pacino. Parce qu’il est comme une blessure ouverte. » (Sydney Lumet)

"- Qu'en est-il de l'interprétation de personnages réels ? Aimez-vous rencontrer les personnages que vous incarnez ? Cela vous éclaire-t-il ?
- Quand j'ai rencontré Frank Serpico, j'ai vu dans ses yeux un personnage original et éclectique. J'aurais aimé exprimer ce que je voyais sur son visage, mais je n'y suis pas parvenu. J'ai évité de rencontrer le personnage d'Un après-midi de chien parce que j'avais une idée précise du genre de personnage que je voulais incarner. C'était une erreur ; ça m'aurait été utile de le rencontrer. C'est toujours le cas.

- Après le premier Parrain, est venu Un après-midi de chien, également inspiré d'une histoire vraie. Un après-midi de chien a été le premier personnage gay que vous avez incarné. Comment l'avez-vous compris ?
- En essayant de le rendre aussi humain et complexe que possible.

- C'était un parcours difficile pour commencer votre carrière cinématographique.
- Quand j'ai fait ces films – Panique, Le Parrain, Serpico, Un après-midi de chien – je n'avais pas le droit de faire un film normal. Chaque film que je faisais devait contenir ce détail. J'ai ressenti une sorte de pression inconsciente. J'ai été pris dans la machine de la célébrité. C'est comme un raz-de-marée qui vous emporte." (Al Pacino)

Justice pour tous
7
9.

Justice pour tous (1979)

...And Justice for All

2 h. Sortie : 5 mars 1980 (France). Drame, Thriller

Film de Norman Jewison

abscondita a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

"- Dans …And Justice for All, il y a une scène touchante où vous rendez visite à votre grand-père, joué par Lee Strasberg, et vous lui dites : « Tu tenais à moi, tu m'aimais, mais ton fils était une ordure. » Est-ce que ça se rapproche de ton passé ?
- C'était le scénario. Non, je n'éprouvais pas ces sentiments en incarnant le personnage. Il y a des gens qui ont un sens aigu des réalités, qui sont honnêtes. Lee Strasberg est comme ça, mon grand-père était comme ça. C'est le genre d'hommes avec qui j'ai eu des relations étroites.

- Et cette réplique, d'ailleurs ? Votre père, dans la vraie vie, était-il une ordure ?
- Non, non. Ma relation avec mon père n'était pas très étroite, mais il m'a vu toute ma vie. Il venait me voir et me rendait visite. Plus jeune, je suis restée un moment avec lui. Parfois, il s'écoulait quatre ou cinq ans avant que je le revoie, mais il essayait toujours de communiquer avec moi.

- Il y a des moments comiques dans …And Justice for All.
- Mais ce n'est pas le genre de comédie que je recherche. Je veux vraiment faire une comédie à la Buster Keaton. Du burlesque. C'est ce que j'ai fait, c'est ce que j'ai écrit ; on était des clowns. Je me voyais comme un comique, croyez-le ou non. J'ai toujours admiré les comiques. Mel Brooks a des moments de rire dans ses films : on rit pendant des heures après. Je me demande comment il est, à quoi il ressemble. Pareil pour Woody ; je vais voir tous ses films. Dick Van Dyke est aussi l'un de mes préférés. Leurs esprits, leur façon de voir le monde, sont tellement saisissants, leur façon de juxtaposer les choses, leur façon de voir l'humour chez les gens. Il y a une libération là-dedans.

- En parlant de libération, l'avocat que vous incarnez dans …And Justice for All semble assez libéré.
- Oui. Je sens une certaine originalité dans la manière dont le film est réalisé. Je n'ai jamais vu un film comme celui-ci.

- Quel est votre avis ?
- C'est un film simple, en réalité. Il parle d'éthique et d'humains ; d'un homme qui essaie de faire son travail et de son rapport à la loi. Dire qu'il s'agit de systèmes juridiques peut paraître ennuyeux, et ce n'est pas le cas. C'est drôle et poignant.

The Irishman
6.9
10.

The Irishman (2019)

3 h 29 min. Sortie : 27 novembre 2019 (France). Drame, Gangster, Policier

film de Martin Scorsese

abscondita a mis 8/10.

Annotation :

Lors d'une scène de discussion entre son personnage et celui d'Al Pacino, Stephen Graham (Al Capone dans Boardwalk Empire) doit perdre ses nerfs. Pour donner plus d'authenticité à son jeu et surprendre Pacino, Graham décide, sans prévenir son partenaire, de s'énerver d'un coup et d'envoyer valser violemment la glace que Jimmy Hoffa (Pacino) est en train de manger. La réaction du comédien face à ce déchaînement brutal est donc réelle. Al Pacino dira même que "le gamin" lui a vraiment filé une peur bleue.

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