Les meilleurs films avec Delphine Seyrig selon takeshi29

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Ou quand Paul Schrader ne goûte pas la cuisine au wok(e) de Jeanne... (cf critique)

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Celui-ci je l'aime toujours autant, et redécouvrir la trilogie d'Antoine Doinel adulte, mais pour la première fois sur grand écran, a quelque chose de très émouvant. Il y a un état de grâce dans ce premier volet : le double du cinéaste, Jean-Pierre Léaud, est désarmant de fantaisie, la fluidité du scénario n'a d'égal que celle de la mise en scène. Bref je pourrais revoir ce mélange entre adaptation de Balzac et autobiographie cent fois sans jamais me lasser.

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Un film fantastique saphique ultra-esthétique des 70's inspiré de la légendaire comtesse Báthory Erzsébet, campée par la subliiiiiiime Delphine Seyrig, la musique de François de Roubaix, et à la barre un cinéaste belge bien barré ( Pléonasme ? ) . Et si c'était ça la définition du bonheur ?

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Je profite de cette session de rattrapage pour noter ce film qui a failli me faire chuter sur le dernier obstacle de mon 75m haies, autrement appelé " Le Cinéma français c'est de la merde ! ". Le DVD a fini par trouver mon adresse après avoir fait quinze fois le tour du globe, ce qui me permet de mettre un point final à ce premier challenge ( https://www.senscritique.com/liste/Le_cinema_francais_c_est_de_la_merde/1650822 ) et ainsi inscrire immédiatement dans mes résolutions 2019 le démarrage (trop longtemps retardé) du deuxième. Je dis bien deuxième et pas second car le troisième opus vient de sortir ( https://www.senscritique.com/livre/Le_Cinema_francais_c_est_de_la_merde_Mandale_finale/38562944 ) et je compte bien lui casser la gu... à lui aussi.

Mais ma persévérance fut récompensée tant ce Resnais est beau, puissant, peu sympathique, rude mais du genre film qui ne vous laisse pas indemne. Et puis il y a Delphine Seyrig, ce qui en fait par définition un film indispensable.

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Ce film montre parfaitement pourquoi les bons photographes font souvent de bons cinéastes. Parce qu'ils ont un sens inné du cadre, de la conception d'un plan dans sa géométrie, de la lumière... "Qui êtes-vous Polly Maggoo ?" a donc de grandes qualités esthétiques en adéquation parfaite avec la folie, le surréalisme du fond. Mais cette folie n'est pas un n'importe quoi gratuit, William Klein ayant une connaissance parfaite du milieu de la mode.

On sent chez lui l'envie d'en montrer la vacuité mais aussi le pouvoir d'attraction qu'il peut exercer. Ainsi le mannequin Dorothy McGowan, actrice d'un seul film, est filmée de telle manière qu'elle en devient fascinante.

Aussi fou que "Mister Freedom" mais probablement plus vertébré, ce film où Rochefort et Noiret semblent s'éclater, est de l'avant-garde qui se moque avant que quiconque ne le fasse de son avant-gardisme de façade, et c'est aussi sa force.

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Ou quand Michael Lonsdale se coince la biiiiiiiiiiiiiip dans un piège à ours... (cf critique)

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Noiret en Moujik Man, Sami Frey en Christ Man, Gainsbourg en Monsieur Drugstore, Delphine Seyrig en Marie-Madeleine, Montand, Bideau... Le tout dans un délire politico-apocalyptique de William Klein.

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Je me suis lancé non sans crainte à cause de mon expérience malheureuse avec "Hiroshima mon amour", et pourtant une fascination quasiment intacte a agi : c'est esthétiquement sublime, Delphine Seyrig aimante la caméra, et même les dialogues d'Alain Robbe-Grillet restent entendables. (Le petit point en moins c'est quand même à cause de ces derniers parce qu'un des seuls avantages avec les années qui passent c'est qu'on se calme niveau snobisme.)

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Qui d'autre que Chantal Akerman pour oser proposer une retranscription filmée de la correspondance entre Sylvia Plath et sa mère Aurelia ? Le texte est forcément bouleversant, et quand Delphine et Coralie Seyrig l'interprètent sans le moindre artifice sa beauté douloureuse prend tout son sens.

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Comment ce film peut-il rester si confidentiel ? Réunissant Simone Signoret, Jean Rochefort et Delphine Seyrig, tous trois parfaits, il balance remarquablement entre drame psychologique et fable délicieusement immorale, pas si loin du cinéma d'un Joël Séria.

Moshe Mizrahi avait réalisé 9 ans auparavant un véritable OFNI génial, "Les Stances à Sophie", il serait peut-être temps de réhabiliter le bonhomme.

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Cette fois on retrouve Delphine Seyrig et sa complice, la réalisatrice suisse Carole Roussopoulos (Pour mieux comprendre le parcours et l'influence de ce duo je conseille d'ailleurs le passionnant "Delphine et Carole, insoumuses" qui sortira enfin en salles le 6 octobre) dans un désopilant détournement d'une émission de Bernard Pivot.

Désopilant car les quatre femmes aux manettes préfèrent le rire pour couvrir les larmes de désespoir et de rage que pourrait déclencher chaque parole prononcée durant cette émission ironiquement consacrée à l'Année de la femme, en 1975.

Des torrents de misogynie, des rires gras, de la bêtise rance et décomplexée, le tout décrypté, démonté, étalé au grand jour par des réalisatrices pugnaces, intelligentes, courageuses, tout l'inverse de ceux dont elle dénonce les idées et les mots/maux.

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On connait moins la Delphine Seyrig activiste féministe que l'immense actrice, et pourtant elle a bien souvent mis sa notoriété au service de la cause, avec finesse, malice et intelligence. Comme dans ce documentaire où durant presque deux heures elle interroge ses consœurs, entre autres Ellen Burstyn, Jane Fonda, Maria Schneider et Marie Dubois, participant ainsi à la libération de la parole dans un milieu (déjà) écrasé par la domination masculine.

Édifiant et utile...

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Un doc passionnant sur le féminisme, sur Delphine Seyrig, sur Delphine Seyrig la féministe. Et aussi un film très révélateur de la beaufitude d'une époque (Mais il reste encore beaucoup de boulot hein !).

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Passionnant de revoir ce film aujourd'hui, de s'apercevoir à quel point il est typé années 80 et surtout à quel point Chantal Akerman, malgré un déluge de chansons, de couleurs, de kitsch, parvient à faire passer sa vision désabusée de la société, du capitalisme, de l'amour. Et même un petit mot glissé là discrètement au sujet de la Shoah. Comme quoi les grands artistes savent tout faire, tout dire, quel que soit le cadre.

(Et bien entendu il faut voir "Golden Eighties" car tout film avec Delphine Seyrig, qui tiens tiens s'appelle ici Jeanne, doit être vu.)

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Le fond est passionnant mais ce qu'en fait Fred Zinnemann beaucoup moins, tant le récit est confus et surtout sans souffle véritable. Et un casting qui n'aide pas.

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Cette adaptation (en attendant, sans être pressé, de voir celle de Gondry) est typique de la fausse bonne idée, car c'est justement inadaptable, la poésie devenant fatalement niaiserie, surtout quand on décide de le faire en copiant trait pour trait Jacques Demy, mais en moche, la présence de Jacques Perrin n'arrangeant rien à l'affaire en terme de confusion.

Mais c'est justement la distribution qui sauve ce qu'il y a à sauver, Perrin donc mais aussi Marie-France Pisier, Sami Frey et Alexandra Stewart.

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Si vous voulez tester votre résistance à la douleur j'ai ce qu'il vous faut : 90 minutes de Marguerite Duras soutenues par une bande-son à se défenestrer qui ne s'arrête pas une seconde.

Je préviens donc les amoureux de sensations fortes qui pensaient qu'"India Song" avait quelque chose d'indépassable qu'ils n'ont encore rien vu, et surtout entendu.

Cette fois oui je suis obligé de dégainer mon Desproges, qui disait : « Marguerite Duras n'a pas écrit que des conneries, elle en a aussi filmées ».

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Typique de l'engagement de Delphine Seyrig, qui quand on interdit le livre collectif de trois écrivaines portugaises, quand on menace ces femmes de prison pour outrage aux bonnes mœurs, se lève, est là pour les soutenir lors d'une soirée ou dans un court. Parce que son nom, sa popularité ne valent que s'ils servent la cause...