Les meilleurs films de 2015 selon Fwankifaël

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Le 21 mai, dans une effluve de gasoile frelaté, "Mad Max : Fury Road" fait crisser les pneus de sa puissance démoniaque sur l'asphalte de ma conscience hébétée. A me faire regretter de ne pas m'être encore consacré à ses grands frères. "Fast & Furious 7" peut remballer ses roulettes.

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Le 18 novembre, ce premier film du réalisateur hongrois bouleverse par son réalisme et sa mise en scène. Restreignant son point de vue à une caméra fixée à son héros, Nemes exacerbe le sentiment de claustrophobie tout en confinant l'essentiel de l'horreur au hors-champs. "Le fils de Saul" est définitivement le film le plus bouleversant que j'ai vu depuis "Valse avec Bachir".

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Le 14 septembre : bouleversante leçon sur la vie, "Youth" s'impose comme un film majeur de l'année. Chaque acteur y joue une partition émouvante avec une finesse exquise alors que, derrière caméra, Sorrentino nous livre une oeuvre splendide. Waouh.

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Le 8 juillet 2015, Michel Gondry vient nous rappeler avec "Microbe et Gasoil" l'inépuisable inventivité de son génie. Comme son aîné 'Be kind, rewind', ce film propose une aventure rocambolesque à l'humour maîtrisé dont seul Gondry a le secret : un régal !

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Ajouté le 30 janvier 2016

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Le 19 décembre, "Suburra" alimente ma filmo italienne de l'année. Dans la droite ligne de l'excellent "Gomora" de Matteo Garrone que Sollima a justement adapté à la télé, ce film frappe un grand coup. Noir, complexe mais excessivement bien ficelé, ce brûlot emporte avec lui toutes les institutions italiennes dans l'enfer mafioso. Remarquable.

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Le 29 août, Jacques Audiard vient une fois de plus mettre d'accord le futur jury des Césars avec sa dernière pépite, "Dheepan". Excellent de noirceur et de lumière de bout en bout, ce film ne me semble pourtant pas le plus digne, dans l'exceptionnelle filmographie du cinéaste, de la Palme d'Or qu'il a reçue. 'Un Prophète' ou 'Sur mes lèvres' trustent encore pour moi les premières places...

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Le 29 septembre, "Miss Hokusai" : l'ambiance si particulière de l'ère Edo (cf. 'Samurai Champloo'), entre onirisme, tradition et ouverture des horizons ,confère à ce film une tranquille sérénité. L'animation est exceptionnelle, les personnages forts en thème : une touchante réussite.

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Ajouté le 17 janvier 2016

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Le 4 mars, "Kingsman : Services secrets" : premier gros film de l'année. Je commence à être (un peu trop ?) fan de ce que fait Matthew Vaughn. Mais avec un casting et un délire pareil, je ne peux rien faire ma p'tite dame.

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Le 26 octobre : tout y est. C'est presque frustrant de l'avouer mais avec "Mon roi", Maïwen, la jeune réalisatrice qu'on adore détester, signe de nouveau un très beau film. Avec ses défauts, certes, mais aussi avec sa vraisemblance qu'on n'a plus coutume de retrouver sur nos écrans. Et avec des acteurs exceptionnels il est vrai.

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Le 14 mai, "Broadway Therapy" vient raffraichir la comédie Allenienne par son sujet léger et ses situations aussi improbables que cocasses. Peut être que je suis juste pas allé au ciné depuis un bout de temps ; ou peut-être que c'est vraiment un film sympatoche !

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Le 1er juillet, "Vice-Versa" remet Pixar dans le droit chemin. Après un dernier 'Monstres academy' en demi-teinte, 'Vice-versa' s'impose avec brio comme la nouvelle référence du studio par son humour et son ingéniosité remarquables. Et que d'émotions ! Un grand bravo !

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21 juin 2020

Le thriller de Lenny Abrahamson qui a signé l'explosion de Brie Larson, jusque là relativement méconnue, n'a pas volé sa notoriété. Larson y incarne avec beaucoup de force et de tragédie une femme séquestrée et violée par un homme pendant plusieurs années. Le jeune Jacob Tremblay impressionne également.

Le film démontre un remarquable sens de l'équilibre dans la narration qui évite un certain nombre d'écueils. Le rythme du métrage est délicatement équilibré, évitant une énième et attendue fin paroxystique. Le propos évite également de s'engager dans une approche trop "psychologisante" du rapport entre bourreau et victimes. Enfin, l'accent volontairement mis sur le point de vue des victimes fait judicieusement émerger les dissonances cognitives et d'interprétation entre les différents protagonistes sur ce drame. Il n'y a que la fin du film, un peu rapidement expédiée, qui m'a un peu chagrinée.

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Le 25 novembre, "Ixcanul" : plongée ethnologique au coeur d'une des dernières communautés indiennes d'Amérique centrale. Bustamante choisit le plus simple des appareils pour braquer son objectif sur un malheur banal mais qui revêt ici une importance quasi divine. Edifiant.

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Gameau, belle gueule et sens de l'humour au poil, se livre à l'expérience de ne bouffer que des produits transformés pendant deux mois (sans bonbecs, ou sodas et avec pas mal de produits allégés). Résultat : il prend 8 kilos et son foie fout le camps.
Ce documentaire édifiant, bien ficelé et pédagogique est un brûlot salvateur qui nous renvoie à la mainmise des industriels sur notre société. La prise de conscience des froids calculs financiers qui régissent en sous-main tous les aspects de notre vie alimentaire est vertigineuse et enrageante. Devant l'accumulation des preuves accablant de responsabilité les grandes entreprises et les pouvoirs publics quant aux maux dont nous souffrons, j'en viens à avoir envie de tout faire péter.

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Le 24 octobre, Ridley Scott, incontestablement un des maîtres du cinéma de SF spatiale, propose avec "Seul sur Mars" son 'Gravity'. Chaque année apportera-t-elle donc son blockbuster intersidéral après 'Interstellar' l'an passé ? Au vu de cet opus, réussi, drôle et pas gnangnan, je vote pour.

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J'avais pas spécialement envie, mais le 14 décembre, je suis allé voir "Le pont des espions". A ma plus grande surprise (je sais pas pourquoi j'en doutais) Spielberg nous offre un film de très bonne facture, égal et bien mené de bout en bout.

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Le 25 août, "La Belle saison" s'incruste fort à propos dans la liste de mes films vus cet été. Frais, bien interprété, thématiquement fort et bucolique à souhait. Plus que tout, il évite avec brio l'écueil de bien des films portant sur la sexualité : lourdeur, préchi-précha, exhibitionnisme tordu... Bref ça sonne vrai, ça sonne léger et ça m'a plu.

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Le 6 septembre, "Cemetery of Splendour" : contemplation et tranquillité sont au programme de ce long porté par une héroïne magnétique. Tout dans ce film évoque la quiétude d'un cimetière, sauf peut-être l'humour 'nature' qui fait la saveur de ces films si éloignés de nos canons occidentaux.

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Le 11 septembre, "Jamais entre amis" : pas mal ficelée, cette comédie romantique illustre parfaitement que le tournant pris à Hollywood ces dernières années entre le teenage sex-movie et l'adult sex-movie a été judicieux. A fortiori lorsque il est porté par des acteurs aussi sympas.

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Le 28 octobre, "Sicario". Denis Villeneuve n'avait plus à faire la preuve de sa qualité. Il trouve pourtant le moyen avec ce film de bousculer un genre souvent retranché dans un bouillon d'action et de bons sentiments. Et il réussit tellement bien son pari qu'il a presque failli me perdre...

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Le 17 Juillet : premier documentaire vu au cinéma depuis longtemps, je retrouve le format sans déplaisir avec "Amy". D'un côté le système narratif nous épargne les éternels témoignages face caméra dans des fauteuils rembourrés ; de l'autre le doc exploite un peu trop les images de paparazzi pour faire passer la critique. Après y a la voix et l'espièglerie d'Amy...

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Le 21 décembre, "Star Wars : Le Réveil de la Force". Je rentre dans le game 5 jours après sa sortie pour pouvoir moi aussi m'écharper avec les fans. Le film est très enthousiasmant sur le moment mais après réflexion révèle quelques faiblesses dont on attend de la suite qu'elle les corrige. Sous peine de révolution de ses fans !

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Le 23 décembre, "The big Short" vient compléter une cinématographie déjà conséquente et instructive sur la crise de 2007-2008. Avec son aspect décalé et pédagogique, cette comédie dramatique est à juxtaposer à "Margin Call" et autre "Loup de Wall Street" pour bien saisir l'immensité de la stupidité et de la malhonnêteté humaine.

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Le 19 décembre, "Béliers". Tragédie pastorale comme il a dû en exister depuis la nuit des temps, ce drame familial touche juste. Le duo de personnages qui l'animent y jouent un rôle essentiel de même que la mise en scène, simple et élégante.

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Le 6 novembre, "The Lobster". Ce film primé à Cannes avait de quoi susciter la curiosité : scénario détonnant, casting appétissant, image soignée. Pas déçu par ces éléments, j'ai quand même regretté la longueur du milieu du film. Une très bonne découverte tout de même !

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Le 19 mars, "Chappie" : Neill Blomkamp revient avec une fable humaine à la recherche de l'essence de l'être. Idée très bonne à nouveau pour un film d'action foufou. L'entrain et le propos compensent heureusement le n'importe quoi scénaristique.

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Le 18 octobre, après deux crus 2013 et 2014 médiocres, Woody revient avec "L'Homme irrationnel". On n'est pas encore revenu à la grande époque sa cynique verve, mais malgré un début poussif, le film parvient à nous embarquer dans son tourbillon. Bien porté, il est vrai, par un duo d'acteurs excellents.