Les meilleurs films de 2017 selon Liverbird

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C'est sympa les grands films quand même.
Tout le monde en parle, les encensent, en font des tonnes, un consensus presque suspicieux à la longue... Mais une fois que tu le les vois, putain, c'est clair. Ils avaient raison ces cons.

La La Land est extraordinaire. Techniquement c'est dingue, toujours ces mouvements de caméras rapides comme l'éclair, ces plans-séquences tellement fous et chorégraphiés au cordeau.

Le fond est certes classique, on invente plus rien là-dessus, mais une redite pareille, évidemment ultra référencée mais remise au goût du jour, avec des petites touches d'humour hyper bien dosées, un régal les enfants !

Et Emma Stone, mais bon dieu... Épouse-moi!

Le genre de film qui nous rappelle ce pourquoi on aime tant s'installer devant un écran géant.

An instant classic like they say' !

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J'avais presque peur de le voir... Flairant le potentiel lacrymal de "Coco", je repoussais presque le moment d'enfin le regarder.
Soyons concis, c'est splendide. Voilà.
Et subversif. Déjà après avoir vu le film " Kubo et l'Armure magique" je m'étais fait cette réflexion de me dire que les films d'animation aujourd'hui, semblent être les seuls à oser traiter de sujets tellement vilipendés aujourd'hui. La famille, la tradition, la transmission, etc... Je déteste avoir une grille de lecture (trop) politique du Cinéma, mais imagine-t-on un film, autre que d'animation, aborder de telles thématiques sans passer pour mièvrerie ou pire, film estampillé de droite ?

Mais c'est un débat finalement sans importance compte tenu de l'extrême qualité de ce Coco. L'on y chante les morts, on y fait danser les pétales pourpres comme de petites lanternes pour guider les vivants, c'est coloré, frais, tendre et profond.
J'ai évidemment pleuré comme ça ne m'était plus arrivé depuis longtemps. Car le film, en restant toujours digne, arrive à nous parler à tous de la mort et du temps qui passe à travers le prisme de la tradition mexicaine. Micro et macro, précis et universel, le propre des chefs-d'œuvres Messieurs, Dames !

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Alors je donne du MONSIEUR VILLENEUVE ce soir !
Inutile de me sonder au Voight-Kampff, je plaide coupable, Blade Runner 2049 est un grand film.

Grand film parce qu'il prend la tangente, pour ainsi dire, admirablement. Dieu sait que le pari était osé, et qu'un pas de coté déclencherait les foudres de générations entières de cinéphiles béats du premier. Villeneuve ne joue pas le faux modeste avec ce film, il donne une véritable équivalence, qui n'essaye pas de s'insérer maladroitement dans les vertiges métaphysiques de l'original. Il donne un film plus pragmatique, plus viscéral, mais néanmoins béni, lui aussi, d'une aura presque magique. C'est très fort d'aboutir à une forme de puissance cinématographique presque similaire, en jouant sur un autre tableau.

Le film est donc un parfait travail d'équilibriste entre les canons du premier, d'un coté, et les désirs émancipateurs du réalisateur de l'autre. Un vrai film, d'un véritable auteur.

Et je suis d'autant plus réjoui de dire cela que je ne suis pas forcément un inconditionnel du Québecois.

Alors évidemment, le film est léché au possible, franchement splendide, ce contraste entre ocre désertique et bleu de la pluie dans la dernière partie par exemple hein, on va pas être exhaustif maintenant mais waouh, j'en avais pleins les yeux !
Mise en scène aux petits néons, exit les charmes 80's de la musique de Vangélis, place ici à un arrière-plan sonore aussi puissant que discret. De nouveau, une équivalence maligne et convaincante.

Blade Runner 2049 est une putain de suite, épique, incarnée et qui ne se fout pas de la gueule du monde.
Je suis un gosse biberonné de SF de Cinéma émerveillé ce soir.
Merci Monsieur Villeneuve.

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C'est un grand oui en ce qui me concerne.
Je suis d'autant plus réjoui que cette année, j'ai eu un peu de mal avec les films estampillés " expérimentaux"...
Je suis très vite rentré dedans, sans jamais m'ennuyer, à l'image du fantôme, prisonnier du lieu et du temps qui passe.
C'est en effet un beau film sur l'écoulement du temps, plus que sur le sens de l'existence à mon avis, et surtout sur le lien charnel et immémoriel entre l'humain et sa maison, son logis, sa terre, son enracinement.
Tout est subtilement dosé, mis à part un surlignage peut-être inutile avec le monologue et aussi cet emploi de "sous-titre", lui aussi superficiel, un peu comme dans "Arrival" de Villeneuve.
Ça passe ou ça ne passe avec ce type de proposition, moi j'ai largement mon compte, merci monsieur Lowery, vous m'avez enchanté !

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Alors là les amis, en ce qui me concerne, un petit chef-d'œuvre !

Parce que c'est une gageure que de délivrer un tel résultat avec d'une part un postulat aussi éculé, et d'autre part une trame si simple.
Quand beaucoup de films empilent les effets pour n'aboutir à rien, It Comes At Night lui parcimonieusement échauffe de plus en plus une tension sourde. Et ici est son tour de force à mon sens. Le film sait où il va, il sait aussi que nous le savons, et conscient de ce qu'il est, étire sa première partie subtilement, histoire qu'on soit bien imprégné de l'atmosphère, en empathie avec les personnages et leur si fragile relation avant de déclencher l'inévitable bascule. Malgré notre acceptation du sort, inéluctable, on espère jusqu'au bout une rédemption.

Ce sens du tragique, de l'implacable, baigne dès les premiers plans du film, ça faisait longtemps que je n'avais pas ressenti cette sensation dans un film de ce genre depuis peut-être les Fils de l'Homme tiens...

Formellement, il n'aurait presque l'air de rien, mais quelques intentions de mises en scène sont superbes, le jeu sur le regard, les souches inextricables des arbres, la caméra changeant d'axe lorsque une décision tombe. Rien de neuf certes, mais du boulot impeccable. Et franchement cette maison lugubre au possible, noire, Stanley Cortez serait-il revenu d'entre les morts pour réaliser la photo du film ?
Ces couloirs m'ont foutu une trouille bleue, oui, oui...

J'adore aussi ce plan final, d'une ironie glaçante.
Bref, vous l'aurez compris j'imagine, un énorme coup de cœur pour moi.

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Les temps modernes sont lourds.

Pendant tout le film, Je pensais à ce titre de livre de l'inénarrable BHL: " Ce grand cadavre à la renverse ". C'est un peu à mon sens, le letivmotiv d'Andrei Zvyagintsev par delà ses films. Ce grand cadavre c'est la Russie du 21ème, sa Russie en tout cas, vue par son propre prisme. Un pays atone, perdu entre modernité et tradition, qui tarde à se remettre de près de 70 ans de communisme et ou l'asthénie est omniprésente, dans les têtes et dans les cœurs.

Plastiquement splendide, d'un noir glacial, le réalisateur filme l'abandonné, aussi bien humain, qu'architectural, de manière époustouflante. Je pense que ce plan de radiotélescope ancien, perdu au milieu d'une forêt me hantera longtemps. Il donne à la nature et aux bâtiments, un peu à l'instar du cadavre de la baleine dans Léviathan, une dimension presque "monstrueuse" qui écrase tout.

Éprouvant, long mais toujours justifié, un film résolument pessimiste et tragique. C'est un peu le Memories of Murder boréal; l'absurde en moins.
C'est dire la pesanteur de ce film.

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On pourrait en parler pendant des heures de ce Silence. Ce long et assourdissant Silence.
La liste des motifs de réjouissances est bien longue, c'est évidemment, n'en déplaise à l'insolent Durendal. Malheureusement, la liste des défauts, elle aussi, descend jusque par terre. Dont notamment une faute de goût, impardonnable, sur la fin. Une facilité dans laquelle Marty est tombée, et c'est bien bien dommage. Mais pas de spoil ici.
La durée, comme un chemin de croix, aurait pu être justifiée, mais chose rare pour un film de Scorsese, les personnages manquent cruellement de caractérisation. La première heure du film est assez laborieuse, les ellipses pour marquer le temps étranges. Passées celles-ci, le film trouve son rythme. Et nous emmène, parfois dubitatifs, mais aussi et heureusement profondément impliqués, car certaines scènes sont réellement déchirantes.
Mais c'est verbeux, trop verbeux. Et c'est dommage, tant certaines scènes dans leur dépouillement, avec une musique plus que parcimonieuse par exemple, fonctionnent du feu de dieu si j'ose dire...

Pour avoir lu le bouquin, que j'avais énormément apprécié, l'adaptation est plutôt fidèle.
Elle n'en a pas ni l'épaisseur, ni la profondeur, même si elle tisse habilement les thématiques, et que certains dialogues retranscrivent avec justesse et tension le propos.
Je pense qu'avec un projet pareil. Scorsese aurait pu aller encore plus loin. Il a sans aucun doute les chevaux pour. Mais le film manque de radicalité. Ses partis-pris pas assez poussés. Silence aurait gagné en profondeur, peut-être moins en accessibilité c'est certain...

Je vais peut-être développer tout cela dans une critique.
Après, ne nous faisons pas plus catholique que le pape (huhu), Marty reste au-dessus de la mêlée, et même s'il échoue sur certains aspects, le film mérite d'être vu.
Et aussi, c'est toujours bon signe, prolonge son questionnement bien au-delà de sa séance...

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Voir critique.

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Plutôt prenant comme film.
Montage parallèle efficace, les 3 histoires, certes inégales, sont habilement connectées entre elles pour faire durer cette envie de savoir.
Une sorte de pageturner cinématographique.

J'aime aussi beaucoup la fin, libre à l'interprétation, qui selon ton humeur où ton tempérament prendra une signification plus ou moins tragique.
Un peu comme "Take Shelter" il y a quelques années.
J'ai ma p'tite sauce là-dessus, sur la fin, mais encore une fois, j'ai l'impression d'être le seul à avoir cette vision si noire du destin d'Edward.

Mention spéciale à Aaron Taylor-Johnson qui crève l'écran.

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Dans la galaxie luxuriante des films de super-héros, Les Gardiens de la galaxie est bien la seule franchise à m'intéresser et surtout à m'enthousiasmer. Ce volume 2 continue le travail. Efficacement.
Bien sûr, le film ne déroge pas à la règle du bigger, faster, stronger, mais il le fait tout en gardant un certain équilibre, réjouissant quand on voit des suites de blockbusters se vautrer dans une ostentation balourde. Seuls peut-être une ébauche d'effets spéciaux et ces couleurs criardes m'ont quelque peu écœuré, lors du combat final notamment.

Le film, malin, utilise le potentiel de coolitude de Groot maintes et maintes fois, sidecick rigolo et débordant de mignonnerie. Attendu mais ça fonctionne. Comme l'humour, parfois il tombe à plat, mais la majorité des vannes marchent franchement.
Plus étonnant, le film à de nombreux moments, délaisse sa légèreté et devient touchant. Tour à tour, les personnages fendent l'armure et laissent percevoir leurs émotions. J'ai trouvé ces scènes toujours justes et sincères. Compte tenu de l'ironie omniprésente, c'est un sacré challenge, relevé avec brio, de montrer une gravité jusqu'alors moquée ou détournée.

Bref, pari réussi pour Gunn.
Je dirais que l'effet de surprise en moins, ainsi qu'un petit ventre mou au milieu du film m'empêchent d'être complètement satisfait.
Un film conscient de ce qu'il est, de ses points forts, de ses faiblesses, mais réalisé avec un certain panache.

They still got it !

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Voir critique.

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Le début fut pourtant laborieux. J'ai eu du mal à rentrer dans le film. Mais passé cette première partie d'exposition je dirais comme mollassonne, le magie opère.
La dualité monstre-enfant est très intéressante. Cette façon " d'exorcicer " si j'ose dire le jeune héros s'avère originale car elle ne le prend pas par la main. Le monstre, tel un maître, lui montre la voie. Sans détour, sans précaution, sans pitié, mais toujours avec empathie. Petit bémol sur le personnage du père. J'ai eu du mal à trouver crédible son comportement.
Un joli film, finalement modeste dans son déploiement, sur la filiation et l'imaginaire. Précieuse bouée de sauvetage lorsque le monde s'écroule autour de nous.

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Oh la bonne surprise !
Moi qui n'en attendais strictement rien, et surtout un peu refroidi par cette moyenne, j'y allais sur mes gardes mais au final, c'était en ce qui me concerne, un bon film.
Bon film parce que bien équilibré déjà. De l'action, évidemment, une mise en place de l'univers efficace et des personnages pas totalement vidés de leur substance. Vraiment un mix dosé comme il faut entre esthétisme à la lisière du contemplatif, parfois, du très classique dans la narration et les combats certes, sobres, mais qui font le taf.

Alors, peut-être, je ne le juge pas à l'aune des ses prédécesseurs car je suis tout vierge de cet univers. Ayant vu les originaux, je serais sans doute plus exigeant, qui sait...
On sent en tout cas la densité d'un univers, pas totalement déployé ici, mais ce film en tout cas aborde ce monde de manière didactique, mais néanmoins investie.
Un beau travail moi je dis.

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Un drôle de film. Ça ressemble à beaucoup de choses, et donc finalement à pas grand chose, Mais il a de l'audace, quitte à se perdre. Il empile notamment des péripéties cousues de blouses blanches et autres clichés vus et revus. Franchement, on "nazifiait" un peu le tout, et le quota était rempli. Quoique un Adolf est quand même prononcé à un moment... Bref. Mais comme je le dis, y'a une volonté de créer un univers, certaines intentions de mise en scène ont de la gueule, une atmosphère parfois oppressante s'en dégage, pas toujours. Le film prend le temps en tout cas de tisser ses liens malsains, Pour un résultat ma foi très calibré, mais il a assez de personnalité, ou du moins de caractère, pour nous divertir, sans jamais nous faire frémir. Malheureusement...
On pense évidemment à Shutter Island, à Fincher pour cette froideur, et la musique par ailleurs qui semble être issue de la collaboration de Trent Reznor et Atticus Ross.
Le bal des vampires, du Burton aussi pour le gothique, une flopée quoi...
Je me demande même si le film n'est pas une adaptation trèèès libre du uber célèbre roman de Thomas Mann: La Montagne magique. On voit un docteur/maton le lire pendant une scène.

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Et vas-y que je te tartuffe de l'hémoglobine ! Dieu que c'est sanglant ce machin !
Et fort violent aussi ! M'enfin on ne s'ennuie pas devant ce road-trip crépusculaire tout en griffes. Le film m'a en beaucoup de points fait penser à un Monde parfait d'Eastwood. Même si la relation père-fille dans ce cas présent n'est pas aussi forte que Casper et Kostner.

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Sympatoche. Sans plus.

J'aurais aimé que Wright aille encore plus loin dans son idée de mise en scène, car lorsque la musique s'éteint, on s'ennuie passablement.
Le film me fait un peu le même effet que Kingsmann ou Kick-ass il y a quelques années. Malin, fun, mais peut-être que l'âge faisant, j'ai du mal pour ce genre de film. À 18 piges, j'aurais trouvé ça génial et irrévérencieux, approchant la trentaine, hormis les quelques scènes de duels, elles, foutrement bien montées, je me dis:
Yes, so what ?

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Stranger Things: The Movie
Quand il délaisse l'horreur, objectif qu'il n'atteint pour ainsi dire jamais, le film se laisse regarder. Bien qu'il soit beaucoup trop long.
J'ai aimé cette fin, prenante et convaincante.
Faudrait que je revoie la première adaptation, j'en garde un souvenir si lointain... Hormis la prestation hallucinée de Tim Curry et le rythme plan plan, ça reste assez flou dans ma mémoire.

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"Coup de marteau dans l'eau."
Suggérer n'est pas jouer petit bras ma chère Lynne Ramsay.
Soit on démontre, soit on déchausse.
Malheureusement, elle a choisi cette voie.
Il en reste un film assez moyen, ersatz au petit pied en effet, de Taxi Driver qui lui au moins avait de la tchatche en plus d'être un chef d'œuvre. Accessoirement.
Joaquin Phoenix porte bien la mine patibulaire et le topless. C'est à peu près tout.

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Je suis un peu embêté car à bien des égards, le film est intéressant. Et osé.
Je veux dire, un blockbuster, de cette envergure, prendre son temps comme cela, déployer une vrai noirceur, le film est volontaire et compte terminer sa saga avec brio. remettons-lui cela.
Après, ses ambitions sont aussi ses points faibles. À trop vouloir jouer dans la cour des grands, le film devient lourdingue. Les multiples références à Apocalypse Now sont maladroites, J'adore Harrelson mais là, il campe un Kurtz assez gênant...
Le rythme est en outre pataud et surtout ses plus de 2h, INTERMINABLES !

Par contre, on arrive avec ce film à un degré de réalisme bluffant pour les effets spéciaux. J'ai particulièrement apprécié ces longs plans sur les expressions simiesques, même si Reeves en joue trop malheureusement. Mais l'humanité qui se dégage des singes est tout bonnement sidérante.

Le film tout en gardant sa radicalité, aurait gagné à être plus resserré.
Dommage...

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Je passe sur les considérations "politiques" du film, qui personnellement me dépasse toujours un peu, mais si on s'arrête sur ce Get Out et ses qualités intrinsèques, l'idée de gâchis est la première qui me vient à l'esprit. Le film est grosso modo construit en deux temps, le premier acte, une exposition lente, plutôt réussie dans ses effets, parfois à cotée également mais mention spéciale à la scène de l'hypnose tout de même, dérangeante à souhait car évitant le spectaculaire pour insidieusement créer le malaise. Top.
Après, le film, de manière téléphonée, accélère son dernier acte, en s'ensuit un défilé très convenu et pas franchement à la hauteur du canevas tissé depuis le début.
Dommage donc, avec la matière de ce film, y'avait moyen de mieux s'en sortir je pense, et encore une fois, certaines idées sont fortes. Après, je reste dubitatif devant certaines éloges ici et ailleurs. Pas de quoi grimper aux rideaux non plus.

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Mais qu'à donc voulu dire Vigalondo au final ?
J'ai bien ma petite idée moi, mais dieu que le film est laborieux...

Plaisant dans sa première partie, originale et déroutante, la suite plonge inexorablement vers les codes rom-coms éculés et les scènes simplement loupées.
C'est dommage, le postulat était intéressant, Vigalondo n'en fait pas grand chose au final, ou du moins une dénonciation des violences conjugales et autres harcèlement moraux un peu balourde. C'est je pense, la métaphore qui sous-tend le récit.

On ne peut néanmoins lui reprocher son envie de bien faire, c'est certain.
Sinon, je n'ai jamais trouvé Anne Hathaway aussi séduisante que dans ce film.
La franche, la mine patibulaire et les quelques kilos en trop lui vont à ravir. Vraiment.

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Si je suis gentil, je dis classique, académique.
Mais franchement, je comprends pas l'intention de ce film.
Il n'y a pas la queue d'une idée dans son propos. Aussi plat que leur histoire d'amour.
Alors certes il évite le pathos généralement de rigueur dans ce genre de "biopic", mais à être trop modeste, et bien on ne raconte pas grand chose.
Le film se perd en ellipse, étire en longueur des scènes anodines et évite d'ajouter une certaine tension dans les différents actes. Enjeu loupé car aucune espèce d'empathie pour les personnages, alors que de base, l'histoire est forte et au potentiel cinématographique indéniable. Et niveau mise en scène, bah... Take Shelter me semble bien loin tout d'un coup...

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C'est tellement vain, passable, oubliable. Quand on s'appelle Scott et qu'on déterre Alien de sa matrice, quel dommage tout de même...
Les première minutes sont pourtant réjouissantes, elles reprennent ce même arc narratif, connu maintenant depuis le premier opus de 79' mais le coté mystère/exploration marche toujours. Scott a le sens de magnifier ces décors, leur donner une aura certaine, ce teint grisâtre, d'un monde en déliquescence, faut pas lui retirer cela. C'est ensuite que cela se gâte... Une sorte de revival bâtard du premier, on lorgne même vers le coté assumé Blockbuster de l'Alien de Cameron, sans jamais toucher son génie évidemment, chez Cameron on a de vrais personnages, ici de la chair à bestiole, rien de plus... Tout s'enchaîne à une vitesse vévéprime, je passe sur la tentation presque mythologique que Scott tente d'agréger à l'univers, limite gênant...
Pas grand chose d'autre à dire, si ce n'est la laideur des CGI's, qui comble de l'aveuglement de Scott, enlève tout l'aspect malsain de l'Alien. Il a vraisemblablement oublié qu'en 79, il savait encore que: moins on montre, plus on imagine, et plus on tressaille...
Alien Covenant ne dépasse jamais le stade film de monstre mineur, agréable sur le moment, très loin de la légende de la science-fiction qu'il fut jadis.

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Un Alien-like pas forcément inspiré mais sympathique.
Le film est néanmoins étrange car j'ai trouvé la mise en scène pour le coté immersion plutôt réussie, le plan-séquence d'ouverture pour découvrir la station est bien foutu, certaines idées intéressantes mais alors pour tout ce qui est relatif à la bébête, aie aie aie. Zéro tension, effets nuls, vraiment dommage car le cadre est globalement réussi, certes les personnages ne sont qu'archétype, mais le film en travaillant davantage sur l'aspect horrifique, aurait p'têt donné plus qu'une honnête série B, parfois chiadée, souvent quelconque.

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Loin de moi l'idée de défoncer, pour le plaisir, un film bénéficiant d'un consensus aussi unanime. Mais je suis désolé là M'sieur Nolan, faut revoir votre copie ! Ce n'est pas ce que j'ai commandé !
Je ne suis ni un «fanboy», ni un détracteur de l'Anglais, l'un et l'autre étant bien ridicule d'ailleurs, Chritsopher Nolan est indiscutablement un bon faiseur, pas un génie, mais un cinéaste qui compte dans le Hollywood d'aujourd'hui, avec même en ce qui me concerne un authentique chef-d'œuvre : Interstellar. Néanmoins, ce Dunkirk, j'y allais avec un a priori positif, une hype assumée, mais quel déception au sortir du film ! J'appelle cela: La guerre sans la faire. Le parti-pris d'une contextualisation minime, de caractérisations légères, ok, moi je veux bien, mais alors faut envoyer du lourd derrière pour combler les trous. Et des trous, y'en a autant que sur les fuselages des Messerschmitt. Je ne me suis JAMAIS senti impacté par le film, et pour un film qui dérouille des kilomètres de douilles, c'est quand même dommage...
C'est simple, tout est polissé à l'extrême, épuré, c'est la guerre en rang d'oignon, blanche, immaculée, comme les gueules de jeunots des acteurs à peine abîmées par les coups.
Tout semble tellement distancié dans ce film, c'est juste dingue.
Le sound design est certes impressionnant, mais cette distorsion de violons en background tout le long, franchement, ça ne sert à rien et de nouveau, désamorce l'immersion voulue.
Les quelques pauvres lignes de dialogues sont indigentes, certaines scènes gênantes, Kenneth Branagh, l'homme du pont, risible au possible.
Bref, je sauve le film pour quelques jolis plans, minimum syndical, le personnage du père, et une tension pas feinte cette fois lors des scènes de naufrage, qui sont elles, réellement asphyxiantes.
Le reste, c'est promenade dominicale sur la rade de Dunkerque.

PS: J'en profite pour vous conseiller le livre de Pierre Clostermann, (LE GRAND CIRQUE) pilote émérite français, détaché à la RAF pendant le conflit, qui lui raconte, chose que Nolan ne fait jamais dans ce film, la fureur et le chaos d'une guerre.

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Tu mets des roulettes à ce film, c'est un skateboard.
D'une platitude assourdissante...
Il veut se poser en grand classique, il ne pose même pas le début d'une ébauche de récit. On ne croit à rien, à personne, tout sonne faux, en toc, en papier mâché.
Je n'ai jamais vraiment été subjugué par Gray, mais là, je ne comprends pas le truc.
Niveau mise en scène c'est nada, poncifs éculés à la machette, une petite machette émoussée cela va sans dire.
Bref, le projet m'intéressait, le sujet aussi, mais ici le minimum de fond pour nous emporter dans l'enfer vert n'est jamais dévoilé.
Même, on survole la canopée tout le film.
Dommage...

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Que dire...
Je pourrais à l'envi réitérer les mêmes qualificatifs pour un Malick ces dernières années.
Passé la première heures, ses effets de dispersent et je reste à mille lieues du truc.
Il filme depuis des sphères qui me sont inaccessibles.
J'ai toujours l'impression qu'à un moment, je vais voir débouler en gros: Vuitton, Rolex ou Maserati en caractère bien gras.
Son cinéma me dépasse.

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Alors 2 constatations après ce film.

1. Les Coréens ont visiblement un problème avec leur gouvernement ou leur politique de manière générale. Dans leur cinéma, en tout cas de ce que j'en vois, se trouve toujours en filigrane une critique plus ou moins nuancée. Ici, c'est au bulldozer qu'ils y vont.

2. Autre chose, ils aiment aussi, j'ai l'impression, mélanger les genres dans leur cinéma. Notamment un coté burlesque. Ici, devinez quoi, ils y vont à la truelle.

C'est à peu près tout ce que j'ai à dire sur ce film.

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Oeuvre mégalo... euh allégorique pardon, sur la " création " et tout ce que cela comporte. Tentative loupée à mon sens tant le film, sorte de fils bâtard de Rosemary's Baby et de Funny Games, délaisse ici la cohérence, mais genre vraiment. Un minimum est requis pour nous, en tout cas, me captiver. La métaphore est constante, supplante le tout et tourne au final à quoi, sinon au grand guignol ? J'attendais vers la fin, dans cette surenchère en roue libre, l'arrivée de Godzilla pour écrabouiller la bâtisse moi, enfin je sais pas, autant aller au bout du bout du bout monsieur Aronofsky !
Sinon j'ai adoré la maison, j'en veux une pareille plus tard quand je serais riche.

Annotation :

Sorte de trip scorsesien, j'ai beaucoup pensé à à Tombeaux ouverts, pour ce coté halluciné et noir. Après... Je trouve ça ni fait ni à faire. C'est dommage car la première partie est séduisante mais le film se perd à mon sens totalement ensuite.