SensCritique
Cover Les meilleurs films de 2020

Les meilleurs films de 2020 selon Alfred Tordu

Sur un panel de 42 films vus cette année.

18 en salles
24 en SVOD

Liste de

15 films

créee il y a plus de 3 ans · modifiée il y a plus de 2 ans

La Cravate
6.9
1.

La Cravate (2020)

1 h 37 min. Sortie : 5 février 2020. Politique, Société

Documentaire de Étienne Chaillou et Mathias Théry

Alfred Tordu a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

La Cravate apporte la preuve que le documentaire est bel et bien un genre filmique à part entière, pouvant revêtir différentes formes, afin d'être en adéquation avec son fond.

Car outre l'aspect purement informatif du long-métrage, nous permettant de découvrir les coulisses du Front National durant la campagne de 2017 et d'observer à l’œuvre les rouages de leur stratégie de communication/dédiabolisation, c'est surtout le génie de sa narration qui lui confère toute sa puissance filmique.

Les réalisateurs ayant fait le choix de se doter d'une voix off, narrant avec leur propre subjectivité le parcours de leur sujet, tout en laissant à ce dernier la possibilité de commenter les propos émis à son encontre.
Un droit de réponse permettant une confrontation respectueuse entre Bastien et ses interlocuteurs, tout en instaurant également une certaine sympathie à l'égard du militant d'extrême droite apparaissant ici sous son meilleur jour.

Impossible alors de ne pas se questionner sur les sentiments contradictoires que nous inspire ce personnage en apparence si gentil et sincère dans ses engagements. Au point de se demander si nous ne serions pas nous même victime de la dédiabolisation si bien orchestrée par les nationalistes.
Une impression d'autant plus renforcée lorsque les réalisateurs évoque le passé trouble du jeune homme : une tentative d'attentat avortée, un séjour en maison de correction et un long passage chez les skinheads que ne semble même pas tant regretter le principal intéressé. Tout cela au bout d'1h de film, alors que nous avions réussit à nous attacher à sa personne, malgré l'horreur de ses idéaux.

Plus qu'un documentaire sur le RN d'aujourd'hui ou sur le parcours politique des militants qui le compose, La Cravate questionne avant tout notre propre rapport à l'Extrême Droite et à sa stratégie de communication, ce à travers une forme cinématographique intelligemment réfléchie qui confère au long-métrage toute la pertinence de son propos.

Madre
6.9
2.

Madre (2019)

2 h 09 min. Sortie : 22 juillet 2020 (France). Drame, Thriller

Film de Rodrigo Sorogoyen

Alfred Tordu a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Elena reçoit un appel de son fils, la suppliant de venir le chercher sur une plage dont il ignore l’emplacement exact. S’ensuit une éprouvante course contre la montre durant laquelle la mère tente de récolter le plus d’informations possibles, avant que la communication ne soit rompue.
La séquence se termine alors sur un plan de la plage française où le bambin serait vraisemblablement égaré. Mais alors que la suite du long-métrage pourrait logiquement s’articuler autour de sa recherche, l’apparition d’un écriteau « 10 ans plus tard » balaye illico nos derniers espoirs.

Rodrigo Sorogoyen dresse avec onirisme le portrait d'une femme bloquée dans son chagrin, préférant rester enfermée à mi-chemin entre le monde des vivants et celui des morts, plutôt que d'aller de l'avant et perdre définitivement ce à quoi elle s'accroche désespérément depuis une décennie. Aussi, on ne peut qu'être touché par sa relation avec le jeune français étant donné la joie que lui apporte ce dernier et la tendresse avec laquelle le réalisateur filme leurs émois. Mais tout comme lui, à aucun moment nous ne pouvons ignorer le caractère malsain de cette histoire totalement asymétrique. Elena cherche juste un fils, alors que Jean cherche une romance d'été lui permettant de fuir son quotidien morose. Chacun profitant en partie de la détresse de l'autre pour s’octroyer un réconfort illusoire, tout en sachant pertinemment que tout cela ne les mènera à rien.

Sorogoyen donne corps à ce récit irréel grâce à une mise en scène au cordeau, laissant une grande place aux comédiens afin que ces derniers puissent vivre leurs scènes sur la longueur, donnant alors plus de relief à leurs personnages et aux situations qui y sont dépeintes.
Il multiplie ainsi les plans-séquences, captant toutes les subtilités de ses comédiens, jouant avec leur positionnement dans le cadre et profitant au mieux de ses environnements afin de souligner avec brio le malaise, la tendresse, la mélancolie ou la tension conférées par certaines scènes.

Assurément l'un des films les plus touchants que j'ai pu voir sur ce sujet.

Drunk
7.3
3.

Drunk (2020)

Druk

1 h 55 min. Sortie : 14 octobre 2020 (France). Comédie dramatique

Film de Thomas Vinterberg

Alfred Tordu a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Adieu les cons
6.9
4.

Adieu les cons (2020)

1 h 27 min. Sortie : 21 octobre 2020. Comédie dramatique

Film de Albert Dupontel

Alfred Tordu a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Soul
7.4
5.

Soul (2020)

1 h 40 min. Sortie : 25 décembre 2020. Animation, Aventure, Comédie

Long-métrage d'animation de Pete Docter et Kemp Powers

Alfred Tordu a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Play
7
6.

Play (2020)

1 h 48 min. Sortie : 1 janvier 2020. Comédie romantique

Film de Anthony Marciano

Alfred Tordu a mis 7/10.

Annotation :

Après le sympathique "Les Gamins" et l'horreur absolue qu'était "Robin des Bois", ce troisième film de Max Boublil et de son metteur en scène est une agréable surprise.

Film de millenials nostalgiques par excellence, avec un soucis du détail apporté à l'esthétique, afin de rendre au mieux la sensation d'être devant de vraies vidéos prises sur le vif, lors d'une époque incroyablement bien retranscrire.
C'est grâce à ce sentiment d'authenticité, favorisant notre identification aux protagonistes, que le film fonctionne aussi bien. Les séquences proposées peuvent sembler banales, mais ce sont justement des évènements que les plus vidéastes d'entre nous n'auraient pas manqué de capturer avec leurs appareils, pour garder à jamais une trace de ce qui nous semble important sur le moment. Ces séquences individuellement n'ont pas grand intérêt, mais mises bout à bout dans un montage (par moments ingénieux) traduisent de manière indirecte l'évolution des personnages sur 25ans de leur vie.

Il est toute fois regrettable que l'écriture ne soit pas toujours des plus subtiles. Montrant frontalement des éléments qui auraient pu être seulement suggérés ou mis discrètement au second-plan d'une action. Car en vérité, les vrais moments de bascule dans notre vie n'apparaissent jamais dans nos souvenirs vidéos, mais se déroulent justement en dehors de l'écran. Et vu le concept de "Play", il est regrettable que cette notion propre du "Hors Champ" ne soit pas plus utilisé.

Tout simplement noir
6.2
7.

Tout simplement noir (2020)

1 h 30 min. Sortie : 8 juillet 2020. Comédie

Film de Jean-Pascal Zadi et John Wax

Alfred Tordu a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Sujet extrêmement casse gueule que Jean-Pascal Zadi parvient néanmoins a traiter avec beaucoup plus de subtilité qu'on ne pourrait le croire au premier abord.
Si le long-métrage se centre sur un activiste ignorant et maladroit dans ses propos ou dans ses actions, la pertinence de son combat n'est jamais remise en cause.
La stupidité du personnage principal ne décrédibilise pas la cause qu'il défend, mais sert justement à la présenter dans toute sa complexité.

On pouvait craindre en voyant l'affiche et la bande-annonce que le film adopterait une position apolitique en essayant taper sur tout le monde. Or, que ce soit la bêtise de JP lorsqu'il oublie d'inclure les filles à sa marche ou qu'il en refuse l'accès à ceux qu'il estime "pas assez noir" ; le comportement de Fary, opportuniste en quête de buzz qui fait mine de soutenir la cause uniquement pour son intérêt personnel ; les réalisateurs Fabrice Eboué et Lucien Jean-Baptiste et leurs films de "bounty" ; ou encore Matthieu Kassovitz dans sa fétichisation malsaine pour l'esclave noir ; on devine assez bien le point de vue engagé des auteurs et contre qui ils décident de se moquer.

Deux scènes posent néanmoins problème. D'une part la confrontation entre Eboué et LJ Baptiste qui aboutit sur une résolution génialement absurde mais reposant sur énorme cliché raciste. D'autre part, la discussion de JP avec des figures de la communauté juifs et arabes digne des "meilleurs" moments de Qu'est ce qu'on a fait au bon dieu.

Mais mise à part ces sorties de route, le film reste cohérent dans son fond comme dans sa forme. La mise en scène "documentaire" apportant d'ailleurs un aspect "pris sur le vif" accentuant parfaitement le malaise des situations et la loufoquerie de certaines séquences qui tranchent radicalement avec le ton réaliste du long-métrage.

Ceci fait de Tout simplement noir est une surprenante réussite, traitant son sujet avec intelligence et dressant une image finalement positive du communautarisme français.
Mais cela reste mon avis de blanc et j'invite les concernés à me faire part de leurs retours sur le film.

Effacer l'historique
5.7
8.

Effacer l'historique (2020)

1 h 50 min. Sortie : 26 août 2020. Comédie

Film de Benoît Delépine et Gustave Kervern

Alfred Tordu a mis 7/10.

Annotation :

Je ne vais pas vous mentir en prétendant que Effacer l'Historique n'est pas un film de boomers. Comment pourrait-il en être autrement au vu de l'âge des réalisateurs ? Dès lors, leur point de vue sur les technologies modernes sera forcément biaisé et démesurément négatif.

Heureusement, Délépine et Kervern restent des cinéastes talentueux qui savent retranscrivent leur vision du monde de manière cinématographique. Et en faisant le choix d'une comédie noire au rythme lent, filmant avec sobriété des cinquantenaires dépressives en prise avec la froideur et la complexité d'un monde numérique abstrait, ils donnent du corps au désarrois que ressentent toute une génération à notre époque.
Pour eux, l'outil numérique n'est qu'un énième élément du système capitaliste qui, comme les autres, fragilise des individus déjà vulnérables et isolés.

Un constat sombre qui insuffle une certaine gravité à l'ensemble du métrage ce qui, combiné à sa forme austère et à son scénario assez pan-plan, l'empêchera de toucher son cœur de cible. Mais ne vous y trompez pas, à aucun moment le film ne sombre dans le pathos et reste malgré tout une comédie hilarante, dynamitant constamment son cadre très quotidien par des éléments ubuesques et délirants.

Mignonnes
6.2
9.

Mignonnes (2020)

1 h 35 min. Sortie : 19 août 2020. Drame

Film de Maïmouna Doucouré

Alfred Tordu a mis 7/10.

Uncut Gems
6.9
10.

Uncut Gems (2019)

2 h 15 min. Sortie : 31 janvier 2020 (France). Thriller, Drame

Film de Josh Safdie et Benny Safdie

Alfred Tordu a mis 7/10.

Annotation :

Le concept aurait pu être poussé beaucoup plus loin, mais les frères Safdie parviennent néanmoins à nous mettre dans la tête d'Howard,un escroc notoire englué dans des sables mouvants d'emmerdes et luttant pour s'en défaire en se raccrochant à toutes les branches qu'il trouve, même les plus fragiles.
Howard pourrait être détestable, mais on se prend immédiatement d'empathie pour lui, devant l'ampleur de sa situation et l'énergie qu'il met à essayer de s'en sortir. La réussite du personnage est aussi à mettre au crédit d'Adam Sandler, étonnamment crédible dans un rôle à contre-emploi et qui porte le film seul sur ses épaules.

La mise en scène n'a rien d'exceptionnelle mais reste efficace. Le rythme nerveux du long-métrage, accentué par la profusion de dialogues et d'actions montrés à l'écran, tout ceci rend compte du quotidien d'Howard, constamment sous pression et sollicité de toutes parts. Le point d'orgue du film étant bien entendu son dernier tiers dans lequel il ne se passe pas grand chose, mais où la tension est maintenue d'une main de maître. Jamais un match de basket ne m'aura autant captivé depuis mes heures de gloire au stade Sabaté de Montpellier.

L'Extraordinaire Voyage de Marona
7.5
11.

L'Extraordinaire Voyage de Marona (2020)

1 h 32 min. Sortie : 8 janvier 2020 (France). Animation, Drame, Expérimental

Long-métrage d'animation de Anca Damian

Alfred Tordu a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Anca Damian met en scène la courte vie d'un chat passant de propriétaire en propriétaire et côtoyant de ce fait, tous les aspects de la nature humaine.
Un récit poétique dont chaque nouvelle rencontre donne à l'animal l'occasion d'explorer un univers graphique extrêmement marqué.
C'est là la force du long-métrage, sa beauté visuelle de tous les instants, donnant l'impression de contempler d'authentiques toiles de figuration libre sur grand écran.
En cela, L'extraordinaire Voyage de Marona m'a rappelé le formidable Feherlofia, avec une histoire certes moins attractive, mais encore plus de diversité graphique.

Énorme
5.9
12.

Énorme (2020)

1 h 41 min. Sortie : 2 septembre 2020. Comédie

Film de Sophie Letourneur

Alfred Tordu a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Au vu du bad buzz généré par le film lors de sa sortie, je m'attendais évidemment à une merde sexiste et complaisante avec la culture du viol. Or, quelle ne fut pas ma surprise de tomber en réalité sur une comédie hilarante, centrée sur l'émancipation progressive d'une femme sous l'emprise d'un mari possessif, gérant la moindre parcelle de son existence

C'est parce qu'il a déjà coupé tout libre arbitre à son épouse que Frédéric ne voit aucun mal à l'engrosser de force, afin de pouvoir vivre par procuration, une grossesse idéalisée dans laquelle il s'investira jusqu'à l'absurde. Sophie Letourner met ainsi en exergue une domination masculine non-conscientisée par les personnages et qui prend forme à travers une série de péripéties grotesque dont la réalisatrice assume pleinement toute leur artificialité (aka le ventre hyper fake de Claire qui finit par devenir un gag à lui tout seul).

On rentre toutefois facilement dans l'histoire, d'abord grâce à la prestation impeccable du couple Marina Fois/Jonathan Cohen, mais surtout grâce à tous les professionnels du milieu médical incarnant ici leur propre rôle et dont le professionnalisme dénote fortement avec l'absurdité du récit, créant par là un décalage comique irrésistible.

1917
7.6
13.

1917 (2019)

1 h 59 min. Sortie : 15 janvier 2020 (France). Drame, Guerre

Film de Sam Mendes

Alfred Tordu a mis 7/10.

Annotation :

Une histoire simple présentant une vision assez nuancée de la guerre. On y montre à la fois la franche camaraderie des soldats, le cadre désolé dans lequel ils évoluent et le danger imprévisible qui les guettent en permanence, le courage dont ils font preuve, ainsi que l’orgueil et l'inhumanité de leurs dirigeants.
L'objectif étant que tout le monde puisse être en accord avec les valeurs du long-métrage, le rendant de fait terriblement consensuel.

Mais son principal intérêt réside dans l'immersion qu'il propose au spectateur. Si le choix d'un unique plan séquence limite quelque peu la mise en scène de Sam Mendes, donnant par moments l'impression qu'il tente avant tout de bien cadrer l'action malgré ses contraintes techniques, forcé de reconnaître que le partit prit va avec l'idée que les soldats sont prisonniers d'un conflit sans fin, les contraignant à être toujours sur le qui-vive quoi qu'il advienne.

En outre, la réalisation joue habillement sur le hors champ et parvient à nous faire ressentir le temps qui passe, accentuant ainsi considérablement notre empathie pour les personnages lors de certaines scènes étant donné que, nous vivons avec eux leur souffrance en temps réel, sans que jamais rien ne soit ellipsé.

Antoinette dans les Cévennes
6.5
14.

Antoinette dans les Cévennes (2020)

1 h 37 min. Sortie : 16 septembre 2020. Comédie

Film de Caroline Vignal

Alfred Tordu a mis 7/10.

Annotation :

Une institutrice décide de retrouver son amant en vacances dans les Cévennes avec sa famille. Une escapade qui deviendra rapidement un voyage initiatique au cours duquel l'enseignante se recentrera sur elle-même, apprendra à sortir de sa relation toxique et s'ouvrira à de nouvelles expériences insoupçonnées. Le tout, sous l'égide d'un animal au premier abord encombrant, mais qui s'avèrera être un compagnon fidèle et nécessaire à son évolution.

Le postulat aurait pu donner lieu à un téléfilm de Noël, avec un vieux ronchon qui apprend à devenir une meilleure personne au contact d'un clébard. Mais avec Caroline Vignale, cela devient une comédie légère sur fond de road trip sauvage.

Bien que le film jouisse de superbes décors naturels dont le scénar profite allègrement, la mise en scène reste très théâtrale et les ressorts comiques déployés sont au final assez simples.
Mais l’ensemble fonctionne très bien, principalement grâce aux interprètes et notamment la performance de Laure Calamy qui porte le long-métrage sur ses épaules du début à la fin. Bien épaulée par l’Âne, il faut bien le reconnaître.

Adolescentes
7.5
15.

Adolescentes (2019)

2 h 15 min. Sortie : 9 septembre 2020. Société

Documentaire de Sébastien Lifshitz

Alfred Tordu a mis 7/10.

Annotation :

La démarche d'Adolescentes rappelle immanquablement celle de Boyhood en 2015, à ceci-près qu'il ne s'agit pas ici de copier le réel mais de le montrer. Les images de Sébastien Lifshitz auront donc beaucoup plus de poids et de pertinence que n'importe quel Sundancerie longuement consommée mais très vite oubliée.

En tant que grand amateur de l'émission Strip-Tease, je regrette que le documentaire soit aussi explicite dans ce qu'il cherche à raconter. Sélectionnant toujours des séquences sans équivoque, dans lesquelles les protagonistes verbalisent constamment leurs ressentis ; au lieu de montrer des moments plus communs mais qui pouvaient raconter la même chose avec plus de subtilité, en jouant sur les cadres ou la symbolique du montage.

Mais reconnaissons tout de même au réalisateur le mérite d'avoir su conter l'évolution de deux amies, issues de milieux sociaux opposés, sur 5 années de leur vie et ce, sans aucun commentaires. Seuls ces petits moments de vie montés les uns après les autres, témoignent du chemin parcouru et de toutes les étapes (bonnes ou mauvaises) qui leur ont permis de grandir.
Une histoire simple, banale, mais follement authentique, dans laquelle nous nous reconnaîtrons tous, quelle que soit la spécificité de notre propre parcours.

Alfred Tordu

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