SensCritique
Cover Les meilleurs jeux d'horreur

Les meilleurs jeux d'horreur selon Sajuuk

Top exhaustif regroupant toutes les œuvres que j'ai complété et jugé suffisamment horrifiques pour figurer dans le classement.
Il y a une logique dans l'ordre établi se situant quelque part entre le potentiel horrifique et la qualité intrinsèque du jeu.

Liste de

36 jeux vidéo

créee il y a plus de 2 ans · modifiée il y a 6 jours

Alien: Isolation
7.4
1.

Alien: Isolation (2014)

Sortie : 7 octobre 2014. Action-Aventure, Infiltration, Survival horror

Jeu sur PlayStation 4, PlayStation 3, Xbox One, Xbox 360, Nintendo Switch, PC, Mac, Linux, iPhone, iPad, iPod

Sajuuk a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Quel hommage au film de Scott...

Ma critique :
https://www.senscritique.com/jeuvideo/alien_isolation/critique/200481478

Silent Hill 2: Director's Cut
9.2
2.

Silent Hill 2: Director's Cut (2002)

Silent Hill 2: Saigo no Uta

Sortie : 4 octobre 2002 (France). Action-Aventure, Survival horror

Jeu sur PlayStation 2, Xbox, PC

Sajuuk a mis 10/10.

Annotation :

Silent Hill 2, il m'aura fallu 20 ans pour enfin mettre les mains dessus, souvent propulsé au rang de meilleure production vidéoludique de tous les temps, s’attaquer à un pilier du genre d’on vous avez déjà entendu tonnes de choses positives à son sujet est un jeu dangereux car la déception peut être énorme. Beaucoup me demanderont si Silent Hill 2 reste pertinent aujourd'hui ? Il ne l’a jamais autant été et il le sera toujours au vu des thèmes abordés.
C’est certainement une aventure qui prend aux tripes non pas par des jump scares et autres artifices mais par son traitement de la psyché humaine, avec une manière de raisonner différente pour chacun d'entre nous suivant sa propre expérience personnelle. Silent Hill 2 peut faire mal ou au contraire servir de traitement, une fois la manette posée on y réfléchit beaucoup, à propos de lui mais aussi et surtout à propos de nous, dans un monde ô combien oppressant, face à une longue descente vers nos démons intérieurs et surtout notre destin.
La ville de Silent Hill personnage à part entière nous délivre ses vérités au fur et à mesure grâce à un game design d’on on ne trouve rien à redire. Au-delà de sa technique qui relève du miracle en 2001 Silent Hill m’a surtout marqué par son ambiance sonore oppressante, complétée par ses doublages qui ne font que renforcer notre sentiment de mal à l’aise. Le jeu est court, environ 8 ou 9 heures, mais le voyage n’en est que renforcé car à la manière d’un long film, les 8 heures qui s'écoulent pour James seront les mêmes que pour vous, noyé au coeur de l'oeuvre on a rarement été autant projeté dans un monde virtuel de la manière que Silent Hill 2 le fait.
On peut passer des heures à analyser cette œuvre, au travers de ses personnages, des monstres et des lieux, Silent Hill 2 regorge de thèmes profonds et de détails qui ne peuvent être que abordés de manière complexe et incontestablement nous emmènent sur un terrain glissant du spoiler.
Silent Hill 2 à quelque chose d’insondable, de mystique, qui tort tout ce qu’on pense être la forme d’un jeu vidéo traditionnel, même l'accès à ses différentes fins méritent à elles seules un 10 sur 10, tant elles débordent bien au delà des choix binaires communs du JV.
A vrai dire je pense que Silent Hill 2 dépasse allègrement le cadre du médium vidéoludique, c’est certainement une oeuvre que chaque personne se doit de faire dans sa vie, car après cela le monde qui nous entoure n’est plus tout à fait le même, comme bloqué à Silent Hill...

Dead Space
7.7
3.

Dead Space (2008)

Sortie : 24 octobre 2008 (France). Action-Aventure, Survival horror

Jeu sur PlayStation 3, Xbox 360, PC

Sajuuk a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Signalis
7.6
4.

Signalis (2022)

Sortie : 27 octobre 2022. Action-Aventure, Survival horror

Jeu sur PC, Xbox One, PlayStation 4, Nintendo Switch, Xbox Series X/S

Sajuuk a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

La claque de l'année 2022, mon GOTY de cœur, une œuvre qui ne m'a pas encore livré tout ses secrets, je vais sans l'ombre d'un doute y replonger souvent. Une de mes plus belles expériences JV de ces dernières années.

Ma critique ici :
https://www.senscritique.com/jeuvideo/signalis/critique/271422084

SOMA
7.5
5.

SOMA (2015)

Sortie : 22 septembre 2015. Aventure, Survival horror

Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One, Mac, Linux

Sajuuk a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Que pourrai-je bien dire sur cette merveille qu’est Soma ? Rien d'autre de plus pertinent en dehors de tout ce qui a été dit.
Soma est certainement le jeu vidéo avec l’un des, ou si ce n’est le meilleur scénario que j’ai eu la chance d’approcher. Le genre d'œuvre qu’on aimerait effacer de notre esprit immédiatement après le générique de fin pour la refaire avec le même plaisir que précédemment.
J’ai attendu bien trop longtemps pour faire celui-ci, malgré la montagne d’avis dithyrambiques que j’ai pu lire dessus, et c’est bien dommage, alors je ne vous conseille qu’une chose, foncez.
Soma n’est pas un jeu d’horreur comme les autres, l’horreur ne se manifestant pas directement sous les yeux du joueur ou partiellement, mais plutôt majoritairement dans sa tête, et cela même après la fin de l’histoire. Il faut simplement le vivre pour le comprendre.

Le gameplay est à la fois sommaire et profond (comme les abysses ou vous serez amené à aller), rares sont les jeux qui immergent la personne derrière son écran de manière si impactante et physique.
L’ensemble de l’aventure respire la méthodologie diégétique qui consiste à tout fusionner de manière parfaitement cohérente, on oublie très rapidement son clavier et sa souris, mention spéciale pour les puzzles qui ne semblent jamais en être réellement, tout cela en osmose avec un travail sonore stratosphérique.
Un jeu aux sujets si existentiels qui dépassent allègrement le cadre de l’œuvre, il n’y en a pas des tonnes (Silent Hill 2), d’autant que Soma n’aurait jamais pu exister différemment et c’est pour cela que je suis toujours autant amoureux de ce médium après plus de 30 années, Soma résonne comme il ne le ferait pas sous un autre format.

Voilà ça sera tout sur ce chef-d'œuvre (le mot est lâché.), faites-le, et imprégnez-vous du reste sur la toile ensuite, une fois que celui-ci aura redéfini votre manière de voir votre environnement, vos certitudes sur la conscience, la vie et la logique d’identité. Rien que ça.

Silent Hill 3
7.8
6.

Silent Hill 3 (2003)

Sortie : 23 mai 2003 (France). Action-Aventure, Survival horror

Jeu sur PlayStation 2, PC

Sajuuk a mis 9/10.

Annotation :

Résumer mon expérience de Silent Hill 3 est facile, court, mais intense. S'il manque bien deux bonnes heures (comptez 6 heures pour boucler le jeu en normal), SH3 ne fait pas dans la demi-mesure concernant les émotions qui seront transmises au joueur.

Tout d’abord, les visuels terriblement glauques et malsains prennent une voie tout à fait différente comparée au deuxième épisode, aucune retenue de la part de la Silent Team. Ici, le cauchemar vous sera affiché de la façon la plus crue possible, regorgeant d'idées de mise en scène vertigineuses, la limite étant souvent celle que le joueur s'impose en reposant la manette plus ou moins rapidement, difficile de passer d’une traite plusieurs heures sur SH3, car le jeu ne vous lâchera pas avec son ambiance anxiogène. C’est peut être la une reproche que certains pourraient avoir, on manque de moments à voguer à travers la ville comme dans les autres épisodes.

Mais le plaisir est ailleurs, chaque passage dans “l’otherworld” est grisant, à la fois hypnotique et repoussant, toute la science de l'esthétisme de Silent Hill.
Ce n’est naturellement pas la bande son de Yamaoka-san qui viendra vous sauver de cet enfer, celle-ci m'ayant souvent fait siffler les oreilles par sa puissance.
Tout est judicieusement millimétré pour vous hérisser les poils. Cette BO fonctionnant parfaitement de concert avec le gameplay, Silent Hill 3 m’a offert des coups de chaud comme je n’en avais pas eu sur le deuxième épisode, et cela, malgré des contrôles bien plus souples et la sensation d'être vraiment maître de ses mouvements pour se défendre avec facilité.
Outre cela SH3 ressemble à l'épisode de la maturité en apportant par petites touches des améliorations là ou SH2 en avait besoin, que cela soit sur la lecture de la carte, la facilité de navigation dans l’inventaire et une diversité d’actions qui permettent d’envisager une légère rejouabilité.

Bien entendu, passer après le chef d'œuvre qu’est Silent Hill 2 reste un exercice compliqué, mais dans mon cas, j’ai adoré la connexion qui a été établie avec le premier épisode de la série, qui pour le coup devient obligatoire pour apprécier ce troisième épisode.
Tout en gardant l’ADN de Silent Hill, l'expansion de l’univers créé ici apporte une voie intéressante et je me dis que c'est dans des moments comme celui-ci ou je suis heureux d’avoir mis un 10 au deuxième épisode, me donnant toute la latitude de mettre un bon gros 9 d’amour pour SH3.

Resident Evil 4 HD
8.3
7.

Resident Evil 4 HD (2014)

Resident Evil 4

Sortie : 28 février 2014. Action-Aventure, Survival horror

Jeu sur PlayStation 4, PlayStation 3, Xbox One, Xbox 360, PC, Nintendo Switch

Sajuuk a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Project Zero II: Crimson Butterfly
7.9
8.

Project Zero II: Crimson Butterfly (2003)

Zero: Akai Chō

Sortie : 29 avril 2004 (France). Action-Aventure, Survival horror

Jeu sur PlayStation 2

Sajuuk a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Project Zero 2 est plus digeste que son ainé. Vaste, long il est aussi plus varié et abordable. Les puzzles sont riches et l'ambiance du village est tout bonnement glaciale. C'est sans aucun doute une des œuvres qui cristallise le plus la J-Horror dans son ensemble, que cela soit par les thèmes abordés, mais aussi les visuels. Si vous êtes du genre à apprécier Ring, Dark Water ou tout found footage horreur japonais, vous allez adorer vous perdre dans ce village reclus.

Ma critique :
https://www.senscritique.com/jeuvideo/project_zero_ii_crimson_butterfly/critique/286011486

Silent Hill 4: The Room
6.9
9.

Silent Hill 4: The Room (2004)

Sortie : 25 septembre 2004 (France). Action-Aventure, Survival horror

Jeu sur PlayStation 2, PC, Xbox

Sajuuk a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

P.T avant l'heure mais personne n'y a joué, snif.

Ma critique :
https://www.senscritique.com/jeuvideo/silent_hill_4_the_room/critique/291769510

Project Zero
7.5
10.

Project Zero (2001)

Zero

Sortie : 28 août 2002 (France). Action-Aventure, Survival horror

Jeu sur PlayStation 2, Xbox

Sajuuk a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Autre monument de l'horreur que je n'avais pas encore accroché à mon tableau et une autre claque attendue et confirmée. Project Zero est une plongée dans le genre J-horror et tout ce qu’il le compose, imbibé des meilleures idées que l’on peut trouver au sein de celui-ci ainsi que du folklore japonais qui regorge d'histoires sordides pour les curieux que nous sommes, le tout ici parfaitement réimaginé.
Le résultat est simple, transmettre la peur la plus dérangeante possible en combattant l'invisible. Project Zero fait sans doute partie des œuvres les plus effrayantes que l'on puisse trouver sans user de jump scare mais uniquement via son ambiance et sa mise en scène.
Le gameplay repose sur une base simple, on contrôle une jeune femme de manière assez lente et notre seule défense est un appareil photo, la "camera obscura" intrinsèquement liée à l'histoire et avec un nombre de pellicules limités avec lesquelles on pourra voir mais surtout se défendre face à toutes sortes de choses plus ou moins visibles, hostiles ou non d'ailleurs.
Au fil de l'aventure de 7-8 heures on s'enfonce de plus en plus profondément au cœur de cette “mansion” japonaise issue de l'ère Edo et appartenant à la famille Himuro, et ce à la recherche de notre frère disparu. Le scénario est plutôt réussi, recollant légendes japonaises et faits "réels", la composition de tout cela donnant un aspect très hypnotique aux événements qui s'y déroulent.
Si vous êtes sensible à ces thématiques, Zero étant à l'origine un jeu entièrement tourné vers le marché japonais, ou même curieux de découvrir un gameplay et une façon d'aborder ce type d’oeuvre trop rare en jeu vidéo, alors Zero sera une expérience plaisante à découvrir, avec le cœur bien accroché bien sûr.
Le gameplay assez lourd aux contrôles parfois approximatifs, pourrait en rebuter certains, mais cela participe à donner des sueurs froides, on se sent oppressé par les manifestations présentes dans la maison, mais sans être envahissantes, le rythme d'apparition étant toujours judicieusement réfléchi, la balance entre moments atmosphériques et moments de tensions est parfaitement dosée.
Le travail de mise en scène est exceptionnel possédant ses propres codes et c'est sans conteste une des grandes forces du titre qui mêlait à la partie sonore fait passer Zero dans une autre catégorie. Les bruitages comme les musiques sont prodigieuses, mention spéciale à la spatialisation du son, je n'oublierai pas ces voix qui viennent me susurrer à l'oreille.

P.T.
7.9
11.

P.T. (2014)

Projet de jeu annulé

Sortie : 12 août 2014. Survival horror

Prototype sur PlayStation 4

Sajuuk a mis 8/10.

Darkwood
7.2
12.

Darkwood (2017)

Sortie : 18 août 2017. Aventure, RPG, Survival horror

Jeu sur PC, Mac, Linux, Nintendo Switch, PlayStation 4, Xbox One

Sajuuk a mis 9/10.

Annotation :

Attention, chef-d'œuvre. Darkwood est LE parfait exemple que le jeu vidéo est un médium puissant et qu'il ne faut pas se contenter de juger d'une œuvre que par le prisme de la technique, un point bien souvent trop important dans l'intérêt que portent les joueurs sur divers jeux.
Si il est vrai que Darkwood sur le papier reste assez désuet, une simple vue aérienne sur un aplat de textures proche d'un rendu 2D et un gameplay ou 4 touches et un clic semblent suffire, tout cela est rapidement balayé et c'est bien un gameplay profond proche de l'immersive sim et une profondeur d'écriture folle dont a fait preuve Acid Studio. On serait tenté de penser qu'il pourrait être compliqué de transmettre des émotions, et c'est bien là où repose toute la force de Darkwood, qui n'est rien d'autre que l'un des meilleurs jeux d'horreur existant. Le gameplay se rapproche d'un style bac à sable offrant du craft, de la création et des combinaisons possibles entre les objets, le tout dans un monde persistant à la topographie procédurale, délivrant à chaque joueur une saveur unique et l'impossibilité de suivre un guide bêtement. Après des évènements dont je vous laisse la surprise vous serez livré à vous même ce n'est que vous, votre sac à dos et une torche pour commencer et pour faire face à l'impitoyable cycle du jour mais surtout de la nuit.
Chaque nuit sera redoutable vous demandant de vous barricader dans un abri en ayant pris soin durant la journée de renforcer votre arsenal en explorant les lieux de ce qui semble une forêt bien étrange remplie d'anomalies ou l'armée y est venue faire un tour sans trop savoir pourquoi, mais est surtout habitée par des personnes les plus étranges les unes que les autres aux récits obscurs.
Le jeu regorge de détails, tout autant que la formule des Souls, la narration environnementale est prépondérante et être attentif est primordial pour dévoiler les nombreux secrets.
Darkwood va vous tordre à la manière d'un Silent Hill 2, confusant le réel et l'imaginaire, baigné dans une ambiance sonore et musicale exceptionnelle vous accompagnant au travers de ce monde persistant où chaque décision et choix seront irrévocables.
J'ai été dévoré par Darkwood, tout en ayant eu l'envie de m'enfuir le plus vite possible de cet enfer, j'entend encore une voix qui me demande de revenir encore et toujours, moi aussi j'ai été infecté non pas par la forêt mais par l'amour pour cette oeuvre.

Resident Evil 2
7.8
13.

Resident Evil 2 (1998)

Biohazard 2

Sortie : 8 mai 1998 (France). Action-Aventure, Survival horror

Jeu sur PlayStation, Dreamcast, Nintendo 64, GameCube, PC, PSP, PlayStation 3

Sajuuk a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

L'année 2023 a été placé sous le signe des classiques de l'horreur de mon côté, après le chef-d'œuvre Silent Hill 1 il y a quelques semaines place à Resident Evil 2. Ma partie s'est déroulée suivant le schéma Claire A et Léon B et le bilan est très positif. Tout d'abord l'interconnexion entre les deux scénarios donne une profondeur au récit que le remake ne possède pas. C'est simple ici on a le sentiment de réellement parcourir deux jeux différents, si j'ose dire. Pas nécessairement au travers des lieux, mais plutôt car chaque moment clé est unique entre les récits, tout comme les boss, où chaque face à face ne se fera pas au même endroit et certainement pas avec une forme d'évolution du boss, Birkin en l'occurrence, déjà vue dans le scénario précédent. La logique de cohabitation entre le scénario A et B est conservée et c'est un point critique qui marque une différence importante avec le remake. En plus de cela, l'ambiance générale du jeu est bien plus oppressante, plus horreur d'une certaine manière, cela passe par la partie sonore, les musiques et ses bruitages mais aussi visuelle. Les horreurs d'Umbrella semblent plus crues et osées que dans le remake. Birkin et ses phases de mutations proches de La Mouche ou encore les zombies en particulier ceux dans le labo, qui n'ont que la peau sur les os pour leur tenir chaud, glaçant.
Cerise sur le gâteau si le tyran n'a pas la latitude de mouvements du remake, et cela pour des raisons techniques, celui-ci est plus iconique avec en plus une explication claire à son arrivée et son "chara design" ne jure pas avec le reste des lieux, en somme une arme militaire bactériologique sur pattes. De plus, son apparition lors du deuxième scénario uniquement renforce les différences entre les deux récits.
En somme, si j'ai aimé le remake, mis bout à bout et dans une remise en contexte de l'époque, RE2 de 1998 reste une prouesse qui garde toujours un réel intérêt vidéoludique. Un sens de la minutie qui marque une fracture non négligeable avec son aîné, le diable se cache souvent dans les détails et c'est parfaitement ce qui s'applique entre ces deux, l'original possède tout un tas de choses que je ne retrouve pas dans le remake.
Sans m'étaler plus longuement, si on doit jouer à un Resident Evil estampillé numéro 2, je ne vois aucunes barrières à ne pas se lancer dans l'épisode de 98, si vous savez un tant soit peu lancer un jeu sur émulateur il n'y pas d'excuses à découvrir ce classique qui procure des frissons…de plaisir.

Silent Hill
8
14.

Silent Hill (1999)

Sortie : 1 août 1999 (France). Action-Aventure, Survival horror

Jeu sur PlayStation, PlayStation 3, PSP

Sajuuk a mis 9/10.

Annotation :

Beaucoup vont me demander que vaut Silent Hill 1 aujourd'hui ? Alors hormis le fait qu’il est nécessaire d'avoir une certaine appétence pour le rétro, tout en gardant à l’esprit qu’une remise en contexte s’impose, Silent Hill premier du nom reste encore aujourd’hui une œuvre pertinente, qui donne les clés de compréhension et un recul essentiel pour appréhender de la bonne manière certaines œuvres modernes.
Comparativement à mon expérience sur Silent Hill 2 l’année dernière, j’ai trouvé celle-ci peut être moins, “absorbante” si j’ose dire, mais sans être un point négatif, cela étant dû aux thématiques abordées et le lien qui s’effectue entre le protagoniste qu’on contrôle et le récit. Ici, on est plus spectateur de l’action qu’un point pivot qui est au centre de tous les regards. Qu’importe Silent Hill 1 n’en reste pas moins captivant grâce à sa narration obscure qui demande de fouiller judicieusement dans sa tête à la recherche de chaque détail et mot qui aura été évoqué au cours de l’aventure ou au détour des objets disséminés dans la ville, pour ainsi compléter le puzzle mental.
Plus encore que Silent Hill 2, on ressort déboussolé et on se retient de ne pas foncer sur le premier wiki pour tout comprendre, mais cela serait gâché une partie du plaisir, il vaut mieux savourer et comprendre soi-même sur la longueur.
Sur le plan ludique, si objectivement les contrôles peuvent être un peu une galère par moment, d’autant comparé à son aîné, le reste est tout bonnement incroyable face aux autres œuvres de l'époque. Artistiquement, techniquement ou sur le plan de l'audio Silent Hill 1 représente la quintessence de ce qu’on pouvait faire en son temps, sur console tout du moins.
L'ambiance générale est oppressante et le bestiaire sorti tout droit des enfers ne laisse que peu de répit, bien plus rapide et agressif que dans son homologue de 2001 paradoxalement.
Obnubilé par cette atmosphère et tous les points que je viens d'évoquer, on oublie facilement que l'on est face à un jeu qui a bientôt 25 ans et met encore une claque à bien des studios soit disant réputés dans l'horreur, hein Bloober.
Comptez entre 8-9 heures pour compléter correctement celui-ci, d'autant que certaines actions bien définies vous permettront d'accéder à des fins différentes.
Une aventure marquante et déroutante, résultat c'est le troisième et quatrième épisode qui maintenant me crient au visage, patience, ils y passeront dans l'année. Avec Silent Hill, il n'est jamais trop tard.

Resident Evil
8.2
15.

Resident Evil (2002)

Bio Hazard

Sortie : 12 septembre 2002 (France). Action-Aventure, Survival horror

Jeu sur GameCube, Wii

Sajuuk a mis 8/10.

Annotation :

Ni 9, ni 10, désolé, mais un unique gros 8 coup de cœur n'est-ce pas déjà là suffisant ? Il fallait bien marquer une différence avec le deuxième et quatrième épisodes que je trouve toujours plus important sur le plan personnel, et cela, même si RE1 Gamecube (ici dans sa version HD Xbox One) est sans conteste celui où l'aspect survie est le mieux réussi.
Grâce à son level design exemplaire qui semble mettre à l'amende encore l'immense majorité des jeux vidéo modernes, Resident Evil "Remake" s'élève sans soucis comme un exemple pour le reste de la série et l'industrie de manière plus globale.

Trouvant l'équilibre parfait entre exploration, action et survie, le jeu est minutieusement crafté, le manoir offrant une unique est grande même carte où l'on peut aller d'un point à l'autre à n'importe quel moment du jeu, la sensation de réellement évoluer dans un environnement crédible est palpable, et même face à l'exemplarité du deuxième épisode on passe un cap en matière de cohérence dans l'environnement et de liberté d'action.
Resident Evil remake reste presque inattaquable sur l'écrasante majorité des choses qu'il a à offrir, donc pour appuyer mon propos je vais directement noter ce qui me fait préférer encore aujourd'hui le deuxième épisode.

La première chose à noter est le côté assez anecdotique des boss, on est assez éloigné de certains épisodes de la série avec quelques moments bien marquants, ici le serpent et l'araignée ne m'ont pas trop secoué si j'ose dire. Le bestiaire dans sa globalité n'a pas eu la même portée que dans le 2 et 4, faisant de cet épisode Gamecube une œuvre qui traite l'horreur d'une manière qui me dérange moins.
Le scénario reste aussi assez minimaliste, j'aurais souhaité que ce point soit plus développé en partie pour les personnages secondaires, plus proche de ce que l'on trouve dans les autres épisodes. Cependant, notons que les ajouts du remake comme Lisa sont excellents.

Je reste concis, car ce n'est pas une critique, mais un simple commentaire/retour, ne voyez pas derrière ce 8 une sanction, cela est une excellente note venue de ma part et ce RE reste l'un des meilleurs exemples à suivre en matière de remake, simplement que les lieux, thèmes et bestiaire des 2ème et 4ème épisodes représentent plus naturellement ce que j'aime donc je ne pouvas pas mettre la même note. Je ne me refuse pas un deuxième run en expert dans un futur plus ou moins proche, preuve si il en faudrait du plaisir que j'ai pris.

Amnesia: The Dark Descent
7.2
16.

Amnesia: The Dark Descent (2010)

Sortie : 8 septembre 2010. Aventure, Survival horror

Jeu sur PC, Mac, Linux, PlayStation 4

Sajuuk a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Ne voyez pas à travers ce 7 une déception, dans mon cas cela reste une très bonne note, mais il est vrai qu'en comparaison de mon expérience récente sur un autre jeu de Frictional, Soma, j'ai été quelque peu moins secoué émotionnellement que dans ce dernier.
Amnesia reste en 2023 une œuvre importante et pertinente qui a su me faire visiter un type d'horreur que je n'avais pas tellement expérimenté jusqu'alors, mais le résultat ne m'a pas convaincu à tous les niveaux.

Je n'ai pas nécessairement trouvé le jeu plus effrayant que d'autres œuvres que j'ai pu faire récemment, je pense à Project Zero 1, ayant lu très souvent des avis dithyrambiques sur ce point je reste un peu sur ma faim.
Mais ce n'est que subjectif, concernant des reproches d'un point de vue plus objectif, j'ai trouvé les puzzles tout au long de l'aventure plutôt corrects sans plus, parfois tirés par les cheveux, bien loin de la fluidité et la logique de Soma que j’avais tant appréciées.
Je pourrai aussi mentionner la répétitivité générale des décors, cela semble bien souvent n’être que des filtres qui viennent différencier les dédales de la résidence, je n'ai pas ressenti via le visuel cette fameuse "descente en enfer", il manquait peut-être un peu de “crasse” pour que je puisse être comblé.

Peut-être en attendais-je trop ? Pas nécessairement, mais tout cela n'enlève rien à Amnesia, une œuvre INDISPENSABLE pour toute personne qui souhaite se définir en tant qu'amateur d'horreur et j'ai légèrement honte d'avoir mis tout ce temps à poser mes mains dessus.
Dans son entièreté, cela demeure une aventure immersive, en particulier sur le son, apportant des sensations de malaise uniques et sans aucun doute l’une des plus proches quant à l’approche de l’horreur qui nous dépasse et qui semble insondable, cosmique.
Les pièces du mystère deviennent claires que lors de la dernière ligne droite et le rythme du jeu tout en maîtrise, nous laissant le soin d'apprécier un temps de réflexion et d’étude à de nombreux instants de l’histoire, participe à cette montée en puissance jusqu'à la révélation.

Le cauchemar est fini.

Observer
6.9
17.

Observer (2017)

>Observer_

Sortie : 15 août 2017. Aventure, Fiction interactive

Jeu sur PC, PlayStation 4, Nintendo Switch, Xbox One

Sajuuk a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Bloober qui fait un bon jeu, impossible ? Observer nous prouve le contraire. Je n'ai pas encore trouvé le temps de me pencher sur la version Redux et qui semble gommer pas mal de défauts de la version de 2017

Dans tout les cas, c'est pas tout les jours que l'on peut incarner Rutger Hauer en tant que flic d'un futur Cyberpunk.
La boucle est bouclée avec Blade Runner.

Resident Evil 7
7.3
18.

Resident Evil 7 (2017)

Biohazard 7

Sortie : 24 janvier 2017. Action-Aventure, Survival horror, FPS

Jeu sur PlayStation 4, Xbox One, PC, Nintendo Switch, Streaming, PlayStation 5, Xbox Series X/S

Sajuuk a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Près de 2 ans après mon rattrapage de Resident Evil 4, je suis de retour sur une série que je picore au gré de mes envies avec toujours un retard impressionnant, mais qu’importe me voici arrivé sur Resident Evil 7 et Dieu sait qu’il a été difficile de se prononcer sur une note. En effet, ce septième épisode frôle l’exceptionnel pour s’effondrer sur sa fin se transformant en un bête shooter couloir.

Dans sa première partie Resident Evil 7 procure des sensations grisantes de plaisir avec un côté horreur très présent et un game design très intéressant qui permet une semi liberté très travaillée. Sur les deux premiers tiers, c’est simple, j’ai trouvé cet épisode proche du jeu parfait et intrigué par la suite et l’ambiance générale, il est facile de se fondre dedans et de ne pas lâcher la manette. Que cela soit par le bestiaire rencontré et les lieux parcourus sans révolutionner le genre sur cette partie, je ne trouvais pas grand-chose à reprocher cependant arrivé à un certains boss et un moment pivot du jeu, l’œuvre s’effondre sur elle-même et il est rare que j’ai eu autant un choc après un changement si brutal au cours d’un même jeu.

Avec cela, j’ai encore beaucoup de mal à évaluer ce septième épisode et je n’arrive toujours pas à me remettre du changement brutal de ces trois dernières heures de jeu. C’est simple, le dernier tiers du jeu bascule du côté de l’action avec une gestion du stress et des munitions et autres collectables qui disparait complètement en plus de multiplier ridiculement les monstres qu'on avait croisé auparavant en très petit nombre et qui de part la même occasion détruit un peu ce que le jeu avait mis tant de temps à construire sur sa première partie. Enfermés dans des couloirs infinis et une répétitivité très discutable cette ligne droite jusqu’au “boss” final est une déception sans noms et ne parlons pas de ce boss qui conclut de la pire des manières, rien à faire à part appuyer sur la gâchette tirer, cette oeuvre qui avait presque tout pour être un épisode marquant se finit sur un goût très amer qui au final ne peut être considéré comme au mieux correct, plus objectivement comme moyen.

Encore une fois Capcom sur l’autel de la rentabilité maximale pour satisfaire les actionnaires ont expédié le jeu plus vite qu’il ne l’aurait fallu et nous "offrent" le vrai jeu morcelé en plusieurs DLC qui auraient dû être intégrés dès le départ.
Très dommageable quand on voit le talent des équipes et la qualité des deux premiers tiers du jeu.

S.T.A.L.K.E.R.: Shadow of Chernobyl
7.5
19.

S.T.A.L.K.E.R.: Shadow of Chernobyl (2007)

Sortie : 23 mars 2007 (France). FPS, Action, RPG

Jeu sur PC

Sajuuk a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Pas nécessairement son but premier mais S.T.A.L.K.E.R est plus dérangeant que la majorité des jeux présents dans ce top, alors il se devait de répondre présent.

Call of Cthulhu
6
20.

Call of Cthulhu (2018)

Sortie : 30 octobre 2018. Infiltration, RPG, Aventure

Jeu sur Nintendo Switch, PlayStation 4, Xbox One, PC

Sajuuk a mis 7/10 et a écrit une critique.

Resident Evil: Village
7.2
21.

Resident Evil: Village (2021)

Biohazard 8

Sortie : 7 mai 2021. Action-Aventure, Survival horror, FPS

Jeu sur PC, PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One, Xbox Series X/S, Streaming, Mac, Nintendo Switch, iPhone, iPad

Sajuuk a mis 8/10 et a écrit une critique.

Amnesia: Rebirth
6.3
22.

Amnesia: Rebirth (2020)

Sortie : 20 octobre 2020. Aventure, Survival horror

Jeu sur PC, PlayStation 4, Linux, Streaming, Xbox One, Xbox Series X/S, PlayStation 5

Sajuuk a mis 7/10.

Annotation :

Rebirth ne devait représenter qu'une simple étape de transition avant de pouvoir basculer sur Amnesia The Bunker plus tard cette année. Sans aprioris et sachant que cette suite semble diviser, j'y suis allé pour simplement remettre un pied dans l'univers si atypique de la série de Frictional Games.

Le résultat final est pour le moins surprenant. Si comme beaucoup, je regrette que le studio, certainement avec l'expérience Soma (chef-d'œuvre), ait décidé d'oublier une partie de ce qui faisait le charme et la qualité de The Dark Descent, j'ai néanmoins vécu, durant cette aventure linéaire, une expérience fondamentalement passionnante et touchante.

Car oui, la principale et importante régression se situe sur cette linéarité, s'opposant à la richesse des situations possibles dans The Dark Descent, qui donnaient au joueur toute la latitude de réfléchir et faire face à une problématique de multiples façons.

Cependant, je ne saurais pas comment l'expliquer de manière objective, mais j'ai trouvé une sensation de confort dans cette linéarité qui m'a permis d'apprécier le récit avec toute l'implication émotionnelle nécessaire pour parcourir cet univers fascinant.

Les visuels sont impeccables, majestueux et glaçants, les lieux donnent souvent le tournis par l'horreur qui en ressort.
Grâce à Rebirth, l'univers d'Amnesia a pris une autre dimension, plus palpable et écrasante par sa grandeur, effrayant de savoir ce qui se cache à l'ombre des palmiers du désert Algérien, tout cela donnant encore plus d'épaisseur à l'épisode original.

Étant plutôt sensible aux œuvres qui prennent des risques quitte à trébucher par instant, savoir que Rebirth nous donne le contrôle d'une maman, enceinte et sortant d'un deuil inimaginable, a immédiatement soulevé quelque chose en moi et le mélange de ces sujets sensibles avec l'horreur propre d'Amnesia ne pouvait être qu'intrigant.
The Dark Descent reste objectivement plus abouti, bien loin de cet aspect walking sim qui ressort de Rebirth et je vous renvoie vers la critique de Karadras sur la page de Rebirth pour plus de détails sur les différences intrinsèques entre ces deux jeux.

Néanmoins, je pense que Rebirth est une œuvre indispensable si l'on a apprécié Amnesia The Dark Descent, ne serait-ce que pour son apport à l'univers et sa narration qui m'a personnellement fasciné.
Un couloir la majorité du temps, mais un couloir magique, rempli d'horreurs, avec au bout plusieurs fins possibles qui pour certaines sont très marquantes.

Dead Space 2
7.5
23.

Dead Space 2 (2011)

Sortie : 27 janvier 2011 (France). Action-Aventure, Survival horror

Jeu sur PlayStation 3, Xbox 360, PC

Sajuuk a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Resident Evil 3: Nemesis
7.3
24.

Resident Evil 3: Nemesis (1999)

Biohazard 3: Last Escape

Sortie : 18 février 2000 (France). Action-Aventure, Survival horror

Jeu sur PlayStation, Dreamcast, GameCube, PC, PSP, PlayStation 3, PS Vita

Sajuuk a mis 8/10.

Annotation :

Première constatation, c'est le gap visuel assez important concernant les décors pré calculé, sachant qu'à l’origine, on est toujours sur une PS1, une année séparant Resident Evil 2 et ce 3e épisode, je ne m'attendais pas à une telle différence.
RE3 Nemesis est superbe du début à la fin, on est captivé par ces lieux qui fourmillent de détails et toujours avec cette DA très soignée et très personnelle, mention spéciale au beffroi très dérangeant avec une atmosphère très lourde. Le jeu reste dans la juste lignée du 2, l'action se déroule elle aussi à Racoon City dans des endroits différents, la majorité du temps avec une timeline en décalé.
Cependant, cette fois, on a droit à un seul scénario uniquement, aux mains de Jill, mais il y aura des surprises à certains moments, moments qui sont d’ailleurs parfaitement amenés et varient suivant des actions contextuelles ou il vous sera demandé de faire des choix en quelques secondes. Le gameplay bénéficie de l'expérience du 2 avec des ajouts qui peuvent sembler mineurs, mais qui ont une importance sur des nouveaux choix de game design. Il est par exemple maintenant possible d'esquiver les coups ou bien de se retourner rapidement via un raccourci manette comme il n’est plus nécessaire pour monter un escalier d'appuyer sur le bouton action. Des changements bien ciblés, mais qui ont donné aux développeurs la latitude de “booster” un peu les zombies pour qu'ils deviennent plus rapides et par conséquent, plus dangereux. Ceux-ci arrivent parfois en masse et leur appétit semble plus présent, sans froid requis.
Face à cela, RE 3 Nemesis fait l'ode des armes à feu, on déborde de munitions même dans le mode difficile (en fait plutôt normal, car celui-ci n’existe pas…) et il est facile d’éliminer chaque zombie de chaque salle et ne pas se retrouver à sec face au boss final, même s'il est conseillé de garder certaines armes en stock pour des moments clé.
RE3 n'est pas aussi bien construit que son aîné si le level design et équilibrage reste bien en dessous il possède une philosophie propre avec beaucoup de backtracking et de nombreuses voies scénaristiques secondaires qui permettent une rejouabilité très importante. Je finirai sur le Nemesis qui s'il n’est pas aussi effrayant que Birkin reste une vraie sangsue qui ne vous lâche pas d’une semelle et très intéressant à combattre apportant un réel challenge.

Condemned: Criminal Origins
6.9
25.

Condemned: Criminal Origins (2005)

Sortie : 2 décembre 2005 (France). FPS, Action, Survival horror

Jeu sur PC, Xbox 360, Xbox One

Sajuuk a mis 7/10.

Annotation :

À refaire

Resident Evil 2
8
26.

Resident Evil 2 (2019)

Biohazard RE:2

Sortie : 25 janvier 2019. Action-Aventure, Survival horror

Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One, PlayStation 5, Xbox Series X/S, Nintendo Switch

Sajuuk a mis 7/10.

Annotation :

Si l'envie de faire ce remake était bien là, celui-ci n'était pas dans mes priorités durant ces deux dernières années où j’ai retrouvé à de nombreuses reprises le genre d'horreur. En voulant me tenir assez éloigné de la hype, j’ai repoussé, peut être trop, mon expérience de ce remake et au final si les 20 heures passées dessus et les 2 campagnes complétées en normal ont été plutôt agréable à jouer, il en est tout autre de mon ressenti au global et ce même si je penche bien plus vers du positif que du négatif.

Concernant les bons points, tout d’abord le level design est très bon sur l’ensemble, l’écrasante majorité du temps passé à explorer, se fait de manière intelligente et réfléchie. Le commissariat reste un labyrinthe bien construit ou la mémorisation de celui-ci peut nous sauver la vie à de nombreuses reprises. Sur la dernière ligne droite du jeu, lors du labo, le travail reste bien en deçà du début, avec une succession de salles et couloirs sans grandes variations. Reste que parcourir le commissariat et les égouts est un plaisir avec la modernisation des contrôles qui gardent ce côté à l’ancienne, pour faire ressentir au joueur sa faiblesse, tout en modernisant ceux-ci pour apporter du dynamisme, rien à redire la dessus. Concernant ces deux caractéristiques RE2 Remake pourrait être qualifié de très bon, cependant vient après cela la désillusion de la cohérence entre le scénario A et B ou Capcom dans un exercice de fainéantise exemplaire a choisi de ne pas changer des séquences de boss critiques entre les deux aventures, point qui a littéralement anéanti tout très bon sentiment que j’avais sur ce remake. Je n’ai pas fait l'original, que je compte faire très bientôt, mais croyez-moi ce 7/10 est bien généreux au regard de ce que Capcom aurait pu faire en prenant un poil plus de temps, c’est assez décevant.

Reste que le jeu procure un challenge intéressant, le stress est présent par moment malgré les sempiternels zombies, et même si le Tyran est un peu gonflant à rester à l’infini sur place (j’aurai préféré une formule à l'Alien Isolation) on est quand même bien absorbé par les lieux le tout porté par ce gameplay solide sur toutes ses strates qui sauve le jeu. RE2 est un bon remake tout au plus, mais est loin d’être exceptionnel comme je le vois souvent, principalement dû à cette incohérence totale des deux scénarios. Malgré tout cela, j’ai passé un bon moment et cela m’a ouvert l'appétit pour continuer vers d’autres épisodes que je n’aurai pas faits.

Doom 3
6.7
27.

Doom 3 (2004)

Sortie : 13 août 2004 (France). FPS

Jeu sur PC, Mac, Xbox, PlayStation 3, Xbox 360, Linux, PlayStation 4, Xbox One, Nintendo Switch

Sajuuk a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

F.E.A.R.
7.1
28.

F.E.A.R. (2005)

Sortie : 18 octobre 2005 (France). FPS, Action

Jeu sur PC, Xbox 360, PlayStation 3

Sajuuk a mis 7/10.

Annotation :

À refaire

Resident Evil: Code Veronica X
7.5
29.

Resident Evil: Code Veronica X (2001)

Biohazard: Code Veronica Kanzenban

Sortie : 13 septembre 2001 (France). Action-Aventure, Survival horror

Jeu sur PlayStation 2, GameCube, Dreamcast, PlayStation 3, Xbox 360, PlayStation 4

Sajuuk a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Des musiques jazzy qui trouveraient sans problème leurs places dans des pornos sur VHS, des doubleurs en roue libre qui n’ont sûrement pas vu une frame du jeu, un Wesker qui commence ses premiers pas de danse façon Matrix et sans oublier la mise en scène nanardesque, Veronica est bel et bien une sorte de vision de ce que la franchise vivra (subira ?) quelques années plus tard avec le 5 et le 6.

Néanmoins, c’est sans compter sur la multitude d'atouts non-négligeables que possède cet épisode.
Le plus visible est sans conteste le choix d’être passé à une modélisation entièrement en 3D et l’épreuve est passée avec brio.
Durant près de 12 heures, j’ai été comblé par la richesse et la variété des décors, et cela, malgré l’abandon du pré calculé. On ne ressent pas un retour en arrière, tout du moins avec cette version Gamecube.

S'il est vrai que le jeu incorpore de nombreux allers-retours, le level design ingénieux, mais parfois labyrinthique, demande de mémoriser intelligemment les lieux. L’étendue de l’ensemble du complexe militaire force le respect et réserve de nombreuses surprises. La cohérence globale donne le sentiment d'évoluer dans un seul et même environnement, organique qui plus est, évoluant au fil du récit, passionnant.
Le gameplay est plus dynamique que ses prédécesseurs et trouve un juste équilibre entre l’action façon RE3 et la tactique de RE1 Gamecube, le tout avec un arsenal assez vaste.
Si vous commencez à avoir l’habitude des RE, vous finirez certainement avec de quoi ouvrir une armurerie en fin de partie, mais qu’importe.

Autre point que j’ai particulièrement aimé, le bestiaire, plus muté que jamais, certaines créatures me rappellent les meilleurs moments de chaque épisode de la série. Les quelques cinématiques en CGI, impressionnantes pour l’époque, mettent en avant toute la crasse des mutations qui sont cette fois-ci assez horrifique.
Une des créatures, Nosferatu, est marquante à plus d’un titre, son histoire passionnante, donnerait presque envie de le voir dans un Silent Hill.

C’est d’ailleurs le principal reproche de Veronica, un lore et une histoire intéressante, mais une mise en scène qui n’a rien à envier aux films RE desservant complètement le propos. Dommage d’avoir emprunté une voie un peu fofolle et caricaturale.
Cependant, je conseille amplement cet épisode sans une once d’hésitation, car si l’on fait fi des quelques points faibles, objectivement le jeu possède une vraie personnalité et mérite votre attention.

Resident Evil 5
6
30.

Resident Evil 5 (2009)

Biohazard 5

Sortie : 13 mars 2009 (France). Action-Aventure, Survival horror

Jeu sur PlayStation 3, Xbox 360, PC, PlayStation 4, Xbox One, Nintendo Switch

Sajuuk a mis 7/10.

Annotation :

Plus action que horreur mais je garde un très bon souvenir de ce cinquième épisode.

Sajuuk

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