Les meilleurs jeux de rôle japonais (JRPG) selon Dadark

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Un chef d'oeuvre du jeu vidéo dont la puissance reste inégalée à ce jour. Le scénario, l'ambiance, la profondeur de l'univers, la sensation de liberté laissée au joueur, les personnages, la musique, les quêtes annexes, sans oublier le système de combat : à la fois simple d'accès et riche grâce aux combinaisons de matéria.

Rien n'est à jeter, si ce n'est la traduction française catastrophique qui en a été faite. Il est donc fortement recommandé d'y jouer en anglais pour peu qu'on maîtrise un minimum la langue, afin de goûter à la complexité du scénario et d'apprécier comme il se doit ce jeu, dont la saveur incroyable reste en mémoire toute une vie.

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Oui, Tidus le débilou et Yuna la cruchonne forment un des couples les plus gnan gnan du jeu vidéo. Oui, les monstres rencontrés sont diablement répétitifs avec le groupe de loups bleus dans la zone de glace, le groupe de loups jaunes dans le désert, les verts dans la cambrousse. Oui, la plupart des personnages principaux sont anecdotiques voire agaçants (Kimahri, Wakka...). Oui, on est sur des rails la plupart du temps et on a perdu les fantastiques mappemondes à explorer des épisodes précédents.

Mais il y a un truc étrange qui accroche dans ce FF et qui donne envie de continuer. Peut-être s'agit il du dynamisme impressionnant des combats (pour un système tour par tour), ou peut-être de l'ambiance graphique somptueuse, magnifiée par une bande son envoûtante. Et s'il ne vaut pas le jeu de cartes de FF8, la quête annexe du Blitz Ball, extrêmement complète et consistante, tient en haleine de nombreuses heures pour peu qu'on s'y intéresse. Dommage que celle-ci s'achève prématurément faute de challenge, dû à une courbe de difficulté mal dosée, quand on devient capable de marquer des buts par un retourné acrobatique du fond du terrain.
Enfin, on peut noter l'ingéniosité des donjons en forme de casse-têtes, les multiples quêtes annexes ça et là, parfois très difficiles et gratifiantes, et l'espèce de déblocage qui se produit en fin de jeu au niveau des stats, quand on devient capable de faire des attaques surpuissantes au delà des 9999, et le nouveau monde de challenge qui s'offre à nous via le camp d'entrainement ou la chasse aux Dark Aeons, poussant la durée de vie du titre facilement au delà de la 100 aine d'heures.

Bref, un jeu qui malgré ses nombreux défauts offre une expérience de qualité. Quelle merveille aurait-il été avec un meilleur character design et un monde plus ouvert ? Il n'en reste pas moins un classique incontournable de la PS2.

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-2 par rapport à l'original principalement à cause de la difficulté revue à la baisse.

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Un JRPG qui sort des sentiers battus par son atmosphère lugubre et macabre assumée, tout en sachant rester léger et divertissant.

Le premier sympathique village visité se révèle être une communauté de cannibales qui aimeraient bien faire de vous leur ragoût du soir, et donne plus ou moins le ton. Heureusement, les personnages et le scénario ne manquent pas d'humour et font que le jeu n'est jamais pesant, bien au contraire.

Système de combat original faisant appel aux réflexes, bande son époustouflante, ambiance unique. Mention spéciale au design des monstres, qui semblent tout droit sortis des pires cauchemars d'un esprit malade, et qui font parfois éclater de rire tant ils sont dégueulasses.

On se prend à rêver qu'il ne soit pas si linéaire. Un ovni à faire au moins une fois.