Les meilleurs jeux vidéo de 2023 selon Sajuuk

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Lien vers ma critique ici, pour faire court c'est un chef d'oeuvre : https://www.senscritique.com/jeuvideo/a_space_for_the_unbound/critique/291178161

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Un des papas de l'immersive de retour et quel retour ! Un double A avec la profondeur d'un quadruple A, Nightdive on fait des miracles après 7 années de dur labeur.

Pour allez plus loin vous pouvez lire ma critique ici : https://www.senscritique.com/jeuvideo/system_shock/critique/238761957

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Warhammer 40K et le jeu vidéo, c’est une longue histoire de "je t’aime moi non plus". À la fois porteur d’une ribambelle d’œuvres sur presque tous les genres vidéoludique possibles, mais aussi souvent le parent pauvre du médium avec une écrasante majorité des œuvres de l’univers de Game Workshop sortant de studios plus ou moins fauchés et faisant que rarement honneur à la profondeur de la licence.
Après des dizaines d’essais certains ont bien réussi à toucher la cible, la série des Dawn Of War ou Total War en tête, cependant, je n’ai jamais trouvé spécialement tous ces jeux marquants, au point de les élever au rang d'œuvres indispensables.
Rogue Trader vient combler en partie ce vide, avec ce qui est au moment d'écrire ces lignes, l'œuvre rendant le plus bel hommage à Warhammer 40K.
Après plus d’une centaine d’heures au compteur en incluant le premier DLC, le bilan n’est autre que je ne peux que fortement vous le conseiller si vous êtes amateur de la licence et encore plus si le CRPG vous émoustille.
Le jeu est beau, riche, varié et superbement écrit et je n’aurai pas tellement de choses en plus à lui reprocher en dehors de classes de personnages pas tellement limpides et une difficulté qui manque cruellement d’équilibrage.
Mais avec le recul ce que juge le plus gros point noir de Rogue Trader et qui semble aussi lié au manque d'équilibrage ressenti sur la fin, n’est autre que l’effacement d’une bonne partie des qualités que je pouvais donner à ce dernier sur le dernier tiers (plutôt quart) de l’aventure.
Comme tout studio ayant eu les yeux plus gros que le ventre, la dernière longue ligne droite souffre d’un affaissement assez notable de budget.
Moins de mise en scène, des doublages qui disparaissent presque complètement et surtout la ou les trois premiers actes pouvaient vous occuper presque 70 heures, les deux derniers peuvent facilement se compléter en une grosse dizaine d’heures. Clairement, on voit une accélération non voulue de prime abord et cela se ressent souris en main.
Néanmoins, la conclusion comporte son lot de surprises et le jeu ayant enfin trouvé une dynamique de vente après un an, nul doute que Owlcat Games trouvera de quoi enrichir ce dernier avec l’arrivée du deuxième et dernier gros DLC, le premier ayant allègrement gonflé la qualité de la première moitié du jeu.
Rogue Trader reste cependant un “must do” pour n’importe quel joueur qui se sent un tant soit peu passionné par Warhammer 40K.

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Il y a deux manières de voir RoboCop.
Comme un double A qui essaye tant bien que mal de rattraper les productions aux budgets avec un zéro en plus sur le chèque, ou comme le meilleur hommage que l’on pouvait espérer au film de Paul Verhoeven, sans bloquer sur les quelques accros.
Tout en restant objectif, je ne peux que me tourner vers cette deuxième façon d’aborder cette œuvre qui respire l’amour pour le film.
Comme Alien Isolation a pu le faire en son temps, RoboCop Rogue City représente un prolongement naturel du film de 87 et si vous êtes un amoureux de ce dernier alors votre note plaisir pourrait bien se situer au-delà d’un 8/10.
Le bilan n’est pas parfait et Rogue City traîne avec lui quelques casseroles, telles que des missions annexes pas nécessairement très passionnantes, certains NPC aux visages et animations assez vieillottes qui brisent un peu l’immersion et un scénario qui part un peu dans tous les sens par instant.
Malgré cela le reste n’est que pur bonheur et l’on fait réellement corps avec RoboCop que cela soit via le gameplay qui frôle le sans-faute, un peu répétitif certes, mais d’un niveau de jouissance comme un amateur du film ne pouvait espérer mieux. Mais aussi en investissant le joueur dans des dilemmes moraux sur la partie psychologique de RoboCop, questionnant par l’intermédiaire de ce dernier le joueur lui-même, sur la définition de sa part d’humanité et de machine qui réside en lui. Ce n'est pas du Ghost In The Shell, mais cela reste agréable.
Le scénario, s’il s’égare par moment, reste bien ciselé en ramenant avec lui l’ensemble du casting du film et le doublage qui va avec, du caviar.
La reconstitution des lieux transpire la minutie et la passion, à l’image de la station essence “Shell” dont le S dans le jeu à disparu, car ce dernier est tombé durant une explosion dans le film, on est à ce niveau constant de respect.
Le commissariat donne le tournis et ici, RoboCop s’extirpe de son statut de double A pour venir frôler avec ce qui se fait de mieux, merci l’Unreal Engine 5.
C’est sans aucun doute une production qui mérite l’attention de tout amateur du film et je suis heureux de lire que ce dernier s’est bien vendu, car il existe un marché des double A, si on arrête de les comparer avec des œuvres incomparables.

Mes captures d’écran : https://steamcommunity.com/profiles/76561197996627981/screenshots/?appid=1681430

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Ma critique ici : https://www.senscritique.com/jeuvideo/planet_of_lana/critique/260230777

Capturrs d'écrans : https://steamcommunity.com/profiles/76561197996627981/screenshots/?appid=1608230&sort=newestfirst&browsefilter=myfiles&view=imagewall

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Lancer une expérience horrifique gratuite pour s’occuper une ou deux soirées jusqu'à la sortie de Silent Hill 2, mais que celle-ci s'avère plus réussie que l’écrasante majorité des œuvres payantes…C’est un peu comme cela que je pourrais résumer mon heure et demie sur Unsorted Horror.
Cinq CD Verbatim bien virtuels, cinq courtes histoires perturbantes agrémentées par plus ou moins de mécaniques de gameplay, cela aux accents proches d’un Soma où des productions de David Szymanski.
Pas nécessairement une peur placardée devant les yeux du joueur mais un malaise plus profond, psychologique, sociologique qui s'insinue en prenant du recul sur le propos de chaque expérience vécue.
Une excellente courte parenthèse si vous êtes de nature curieux quant à toutes les formes que l’horreur peut prendre.

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Lien vers ma critique ici : https://www.senscritique.com/jeuvideo/quake_ii_call_of_the_machine/critique/299891561