Les meilleurs livres sur le cinéma selon Fritz_the_Cat

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Ou comment se souvenir que le sang, ça irrigue autant le cerveau que les organes génitaux et le coeur. Celui des auteurs bat sans honte pour un cinéma réservé aux grandes personnes au fil de 430 pages à la précision encyclopédique.

Un ouvrage monstre qui regarde son sujet droit dans les yeux (enfin, je me comprends), sans fausses excuses mais avec une passion et une érudition irrésistibles.

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La résurrection en papier de feu le site matrix-happening.net, encore aujourd'hui l'analyse critique la plus riche et stimulante que j'ai jamais lue. Y replonger en 2020, dans cette version augmentée, est un bonheur.

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Un concentré de bonheur, prodigieusement accessible et pourtant d'une richesse hors du commun. Voilà un bouquin d'autant plus essentiel qu'il cherche visiblement à s'adresser à tous les cinéphiles. Sublime.

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Dévoré d'une traite lors de sa première édition, acheté dès que la seconde, au nombre de pages doublé, est sortie. Ils sont peut-être là, les meilleurs bouquins de cinéma : ceux qu'on lit avec passion alors qu'on connaît très peu des oeuvres et auteurs dont ils traitent.

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Le premier ouvrage sur Mamoru Oshii, esthète de la solitude et misanthrope désabusé dont assez peu d'oeuvres sont finalement connues en France. Abordant ses travaux au cinéma et dans d'autres domaines, riche de photos superbes et d'une clarté remarquable, une étude à la fois précieuse et exhaustive.

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Toute la carrière du Hollandais violent est abordée, ainsi que sa curiosité intellectuelle et picturale, l'iconoclasme de ses oeuvres, son goût pour la subversion et la violence, sa vision du monde, la genèse des ses films, son départ pour les USA et son retour en Hollande... Alternant pages d'analyses et entretiens, un excellent travail, cohérent et passionnant.

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Moi qui espérais le voir continuer son travail jusqu'à la fin de la carrière du maestro, Michael-Henry Wilson nous aura finalement quittés le premier. Mais ces entretiens qu'il nous laisse en héritage ont déjà de quoi remplir une vie de cinéphile. Le "Hitchcock/Truffaut" de son temps, rien de moins.

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A priori théorique, une étude finalement très humaine et incarnée sur le cinéma comme objet à transmettre d'une génération à l'autre, et comme tremplin à la formation d'une sensibilité artistique. Un petit régal où beaucoup de cinéphiles devraient se reconnaître, et dont la couverture, extraite des premières minutes de "L'Esprit de la ruche", en dit long sur le propos.

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Un chef-d'oeuvre d'autobiographie qui se lit comme un roman d'aventures, Simone Signoret y abordant ses échecs, ses réussites, ses rencontres et les lieux où elle a vécu avec un sens du détail, une franchise et une chaleur humaine toujours renouvelés.

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Le récit, forcément personnel, des fondations du magazine Mad Movies raconté par son créateur. Drôle, décalé, foutraque mais terriblement bien fichu, un bouquin gorgé d'émotions, d'anecdotes et de passion, qui parvient à intéresser dès sa première partie alors même qu'elle aborde uniquement l'enfance et l'adolescence, souvent pittoresques, de Jean-Pierre Putters.

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Vingt ans de réflexion, et ça se sent, furent nécessaires à Thoret pour cerner ce qui rend si unique, diffus et précieux le cinéma de Michael Mann. À quelques sur interprétations universitaires près, un essai remarquable dont on sent le souci permanent de rester limpide dans sa précision maniaque. Au passage, la maquette est superbe.

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Un bouquin méritant qui, sans avoir besoin de le souligner bêtement, démontre l'esprit syncrétique d'une saga hautement stimulante, et dont cet ouvrage constitue un superbe prolongement pour qui veut veut décortiquer les divers courants de pensée contenus dans l'univers "Matrix".

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Une manne quasi inépuisable d'images qui forment autant d'invitations au rêve, et une mise en page originale où l'iconographie et le texte jouent des coudes sans se faire de l'ombre. Un ouvrage superbe et tristement méconnu.

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Un éclairage à la fois énervé et passionnant sur le financement du cinéma français. Lu une fois par obligation scolaire, puis une deuxième pour le plaisir.

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Bien entendu, c'est le genre d'ouvrage qu'on lit pas en entier, et surtout pas d'une traite. Près de 1200 pages dépourvues d'illustrations mais pleines d'infos précieuses, d'analyses pertinentes et de fiches techniques dont on imagine le boulot d'archiviste nécessaire pour les mettre sur pied.

Le "Histoire du cinéma mondial" de la fesse française, pas moins !

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Connu en ces lieux comme Cultural Mind, l'auteur livre un bouquin comme j'aurais rêvé de l'avoir étant étudiant, loin du style pompeux qui affecte souvent les ouvrages universitaires.

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Vu de loin, c'est un peu la tarte à la crème des livres de cinéma, voire un bouquin qu'on offre à Noël sans trop se mouiller. Dans les faits, c'est une petite merveille de clarté synthétique.

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L'un des livres les moins connus sur Spielberg et pourtant l'un des meilleurs. Ne pas se fier à son nom, simple et direct : derrière un style hyper accessible se cachent des analyses pointues sur l'oeuvre du papa de "Rencontres du 3e type", accompagnées par une iconographie vraiment classe.

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La base.

Un bouquin tellement recommandé à tous les niveaux d'études de cinéma (lycée, Licence, Master, you name it) qu'il passe pour la tarte à la crème de l'université. C'est bien dommage, car il se lit facilement malgré sa précision et apporte de belles clés pour comprendre le langage cinématographique.

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En apparence, une compilation de ragots. En réalité, le portrait impitoyable d'un coin hors du monde, machine à rêves dont on peut dénicher les secrets les moins reluisants. Fou et touchant.

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Faussement scolaire, une belle mine de définitions utiles et intelligemment illustrées.

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Certes, le style est très simple et les annotations parfois approximatives, mais ce serait un non-sens de quémander une rigueur universitaire à un bouquin pareil, biographie attachante et drôle d'un cinoche où toutes les excentricités avaient lieu, et peuplé par ce que la rue comptait de paumés sans le sou. Quel dommage que ce ne soit pas plus long tant les anecdotes et personnages incroyables s'enchaînent !

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Même topo qu'avec le "Dictionnaire des films français pornographiques et érotiques en 16 et 35 mm" : ça ne se lit pas forcément en intégralité (et surtout pas d'une traite), mais quel travail d'archivage et d'analyse. La taille du bouquin intimide, son côté encyclopédique aussi, mais il s'agit d'un travail pionnier, ce qui se respecte encore plus !

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Anecdotique mais tellement agréable. Puis difficile de ne pas s'y reconnaître !

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J'étais pas en forme ou j'ai pas le niveau, mais la lecture (il y a trois ans) s'est avérée un peu ardue une fois finis les deux premiers tiers. Qu'importe : toute la partie sur la création du studio est captivante.

A relire à tête reposée, je l'avais pris par hasard.

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Le journal de bord du "plus mauvais réalisateur du monde" : son arrivée à Hollywood, son amitié avec Bela Lugosi, ses galères, ses projets, sa détermination absurde... Forcément restrictif dans sa vision de l'industrie, mais vraiment réjouissant.