Le Black Metal Symphonique est selon moi ce qui se rapproche le plus du genre divin (après les chants grégorien, byzantins, les Requiems, la Messe, et ...toutes les musiques sacrées ok).
Et à la recherche de nouvelles expériences du genre à écouter, je suis tombé il y a quelques mois sur ce Hypercube Necrodimensions du groupe Wizardthrone. Un groupe formé par des membres d'autres groupes (qui me sont tous inconnus).
Ma première écoute m'avait assez surpris. J'avais l'impression d'écouter une évolution (un peu parodique) de Bal-Sagoth, le plus grand groupe de tous les temps avec le son le plus épique ever. La voix clair qui pose l'histoire m'avait fait penser au narrateur Byron Roberts (de Bal-Sagoth). Ehbien non !
Déjà, musicalement, nous sommes sur un Black Metal Mélodique avec pas mal d'éléments de Power Metal. L'univers musical est un mélange entre du Dark Fantasy et de la science-fiction cosmique qui s'entremêle dans un fracas grandiose. Les paroles, dans ce qu'ils racontent, sont excessives. Ce qui donne au tout un côté théâtrale.
On retrouve donc à la fois un ton épique (le côté Bal-Sagoth) et une ambiance à la Dragon Force. Un beau patchwork pour nous offrir une belle expérience narrative.
Pas mal de morceaux que j'apprécie, mais l'ensemble donne une impression de too much (me faut souvent quelques jours avant de relancer cet album. Trop second degré peut-être).
Absurde, épique et techniquement irréprochable, c'est à la fois une parodie et un bel hommage à la grandiloquence du Metal Extrême dans une démonstration de Black Metal Symphonique, de Power Metal Galactique et d'orchestrations interstellaires.