Cet album fait parti de ces énigmes de la scène Pop/rock ; on peut en effet s'interroger : Comment Syd Matters (notamment avec cet album) a-t-il pu passer sous les radars ?
"A Whisper and a Sigh" est certes un album acoustique sans grosses guitares ou refrains évidents, mais quel album !
Après un premier titre d'introduction relativement expérimental et dispensable, les choses sérieuses commencent avec l'enchaînement : "Black & White eyes" et "Battle of Olympus".
"Black & White eyes" aurait dû être le single portant l'album aux oreilles du grand public ; tous les ingrédients sont là : une intro aussi concise qu'efficace, un refrain qui rentre dans l'oreille à la première écoute et des transitions courtes mais parfaitement maîtrisées.
"Battle of Olympus" (troisième titre) prend le relais et représente assez bien l'ensemble de l'album à savoir que le groupe cherche (et selon moi trouve) un subtil équilibre entre efficacité et expérimentation.
Le résultat global est un album qui s'écoute au calme ; typiquement un Dimanche après-midi accompagné d'un café ou d'un verre de Chardonnay (vous choisissez).
Si l'on excepte une "Dead Machine" un peu fade, en retrait ; tous les titres méritent l'attention et retiennent l'attention de l'auditeur.
"A whisper and a sigh" est typiquement l'album qu'on lance pour n'écouter qu'un ou deux morceaux et puis finalement les minutes passent...
....et c'est tout l'album qu'on a apprécié.
Mention spéciale à "Have a nice day" qui est sans doute le titre le plus abouti de la galette.
En synthèse : une perle méconnue de la scène pop/rock française