Kevin Parker veut plaire et ça commence à trop se voir.
Deadbeat ne peut plaire ni aux clubbers car les morceaux "club" sont ratés, ni aux fans parce que ça n’a plus rien à voir, ni au reste du monde parce que trop... spécial. On a l'impression que Kevin Parker a voulu s’adresser à tout le monde mais finalement sans toucher personne.
Et puis la production… franchement ça fait bedroom recorded… et encore je n'ai rien contre ça, j’adore les albums avec une patine lofi/fait-main/fait-maison. Là c’est juste pas maitrisé.
Ça sonne bâclé (comme la pochette au passage). Le mélange boîte à rythme Roland + acoustique ça marche pas souvent mais là… bah ça marche pas non plus.
J’ai quand même pris le temps de réécouter l’album sur plusieurs systèmes son… je me suis bien emmerdé, à chaque titre je n'avais qu’une seule envie : passer au titre d’après.
Parker, vous vous offrez le luxe d’expérimenter quitte à ce que ça tombe à l’eau.
Ça va pour cette fois, mais qu’on ne vous y reprenne pas.