Après tout ce temps sans rien sortir (on a tous le droit à la retraite, et la sienne doit être confortable), revoilà l'équilibriste du pop rock, entre écriture FM et exigence mélodique et sonore.
Et c'est cool, parce que l'album est bon de bout en bout. Il y a une cohérence musicale globale entre tous les titres. Papy nous met dans un cocon électro pop complètement confortable, avec parfois des instruments plus classiques (comme le violoncelle de Love can heal). On navigue tranquillement sur ce fleuve musical un peu merveilleux, les fées diaphanes nous observent sur les rives, pendant que quelques korrigans farceurs se reposent.
Alors, oui, on aurait pu se passer des 3 versions (je n'en ai écouté que 2) de chaque chanson, la bright, la dark et la in. Franchement, faut savoir faire des choix, Peter, après 20 ans d'atermoiements. Et les titres plus dansants sont moins réussis que ceux plus contemplatifs. Mais Four kind of horses, Love can heal, The Court vont rester un moment dans ma play-list, pour ne citer que mes préférés.
Bref, ceci est mon album 2023.