Benjamin Biolay m'avait mis l'eau à la bouche avec cette annonce de double-album.
Je ne connais pas sa discographie sur le bout des doigts, l'un de là, mais Biolay est responsable d'un très bon double-album, La superbe, et ce retour à ce format semblait prometteur.
J'ai bien aimé même si c'est un style assez particulier. Ce n'est pas un grand chanteur donc on écoute surtout les textes et on profite de la musique, comme si c'était deux entités différentes qui cohabitent étrangement.
On se retrouve avec 24 titres dont une bonne partie est inspirée par la musique brésilienne. Il y a aussi une reprise de Brassens, et ce joyeux mélange n'est pas si bordélique que ça même si 1h30 de musique, c'est pesant à la première écoute.
Je trouve les textes assez jolis avec notamment Pauline partout, Justine nulle part dont vous apprécierez la subtilité du jeu de mots rien que dans le titre. Les arrangements sont très beaux et c'est ce qui vient compenser largement les capacités vocales limitées du monsieur.