Ce disque, c’est comme réentendre une histoire qu’on connaît déjà… mais racontée au coin du feu, dans une langue plus solennelle. Joe Hisaishi y revisite ses propres thèmes de Princess Mononoke à travers une suite symphonique qui se veut plus ample, plus libre, parfois plus sage aussi.
On retrouve bien sûr l’élan majestueux de The Legend of Ashitaka, les grondements sombres de Tatari Gami, ou les respirations plus intimes de Ashitaka and San. Mais ici, tout semble s’ouvrir davantage : les thèmes prennent le temps d’exister, les instruments dialoguent comme sur une grande scène, et l’on s’éloigne un peu du rythme narratif du film.
Je dois dire que l’album m’a touché sans me bouleverser. La beauté est là, incontestable. Mais j’ai parfois senti un manque d’urgence ou de surprise. Comme si cette version orchestrale, impeccable et soignée, gardait une distance avec les émotions brutes du long-métrage.
💬 En résumé
Un très bel hommage symphonique à l’univers de Mononoke, raffiné, profond, mais un peu sage. À écouter les yeux fermés, pour se souvenir… ou rêver autrement.
🌲 Un voyage qui apaise plus qu’il ne secoue — ce qui, parfois, est exactement ce qu’il faut.