Force est de reconnaitre que The Police propose ici un projet assez varié, autant dans les thèmes (famille, croyance, amour, mal-être) que dans les sonorités (world music, pure pop, rock, punk...).
Mais je n'ai globalement rien ressenti en écoutant l'album, la faute peut-être à un manque de cohérence artistique. Les sons s'enchainent, ont certes leur identité (et encore, la deuxième moitié de l'album est très générique), mais il manque cette harmonie générale qui utilise le format de l'album et qui me saisit du début à la fin - le comble pour un projet nommé Synchronicity.
J'ai plus eu l'impression de voir une compilation de petites idées et un enchainement de singles qu'un vrai objet artistique structuré, et les sons vers la fin sont vraiment très banals. Si cela peut donner du charme que cet album soit le dernier du groupe avant l'implosion, je trouve justement que les tensions se font sentir au travers de cette transition assez timide vers un style peu enchantant.