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Bruyant, épileptique, tape à l'oeil, et pourtant si creux. Boyle est fasciné par la saleté mais tous ses films sont gangrénés par son besoin de se persuader qu'il est un génie, alors qu'il n'arrive absolument jamais à créer des atmosphères authentiques sans avoir besoin de tout exagérer à un point assommant.
Tout est si vide, les parallèles avec la Grande-Bretagne post-Brexit et post-Covid ne vont jamais bien loin, le récit initiatique est d'une faiblesse absolue puisque l'évolution des personnages se fait beaucoup trop impulsivement, et tout le passage <i>memento mori</i> avec l'ode au besoin de prendre des risques et de se sentir vivant est d'un ridicule assez impressionnant. La pire scène du film étant probablement le zombie qui dépasse temporairement sa condition pour donner naissance à un bébé, on dirait la symbolique d'un film de Cuaron version Wish.
Techniquement, c'est tout aussi vain. Le premier film avait l'audace d'avoir une qualité d'image médiocre et présentait une vraie proposition visuelle. Mais ici, quel intérêt de nous bassiner avec les iPhone pour au final avoir une superbe résolution et faire plein de retouches numériques ? Aucun, c'est creux parce que c'est Danny Boyle et c'est Danny Boyle parce que c'est creux.
Même dans l'utilisation des décors, c'est vide. Si le premier film avait l'honneur de nous montrer des lieux vides et angoissants, ce troisième opus utilise une multitude de paysages qu'il n'exploite jamais : on ne ressent jamais leur dureté, leur variété, ils ne signifient jamais rien, et on n'en profite même pas à cause d'un montage affreux.
Parce que oui, le montage de ce film est potentiellement un des pires de tous les temps. Des changements de plans toutes les demi-secondes, même dans des scènes supposées être apaisantes : on ne peut jamais s'imprégner des cadres, de la tension qui grimpe, puisque les coupures s'enchainent à en faire mourir un épileptique.
Bref, on nous sert un pseudo-film d'auteur où tout est boursouflé, les acteurs sont médiocres, il n'y a aucune tension, aucun message bien mené, aucune vraie idée visuelle au-delà d'un enchainement de plans dont on ne peut même pas profiter. Affreux.
Créée
le 30 juil. 2025
Critique lue 21 fois
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