Ce 11ème tome est dans la lignée des tomes 9 et 10, il est du même niveau.


On trouve de chouettes situations, de chouettes confrontations, on découvre un peu plus les personnages tout en gardant une part de mystère. L'auteur parvient à conserver une part de charisme pour les personnages, ce qui n'est pas toujours simples vu leur nombre. En revanche, ici se dresse une forme de hiérarchie ; d'un côté j'avais envie que la famille de Kirua se fritte à l'Araignée, mais d'un autre c'était embêtant car ça permettait d'établir cette hiérarchie des forces, de déterminer qui est le plus fort. Or, une des richesses du bouquin était de montrer que cet univers est rempli de gens forts qui restent dans leur coin, qui peuvent se croiser mais qui n'ont aucune raison de se battre. Ceci étant dit, la fin de l'affrontement avec le boss est bien pensée.


Le graphisme est toujours plaisant : le dessinateur ne perd pas trop de temps en attitudes poseuses (il en reste mais de façon modérée), se concentre sur les échanges, qu'ils soient dialogués ou musclés. C'est dynamique et efficace. De plus, malgré les longs dialogues, l'auteur découpe intelligemment ses scènes, ne tombent pas dans la facilité (le traditionnel et lamentable plan en extérieur quand les personnages parlent longuement).


Bref, ce 11ème tome a de quoi satisfaire les lecteurs excités par les deux précédents tomes.

Fatpooper
7
Écrit par

Créée

le 14 mai 2018

Critique lue 502 fois

1 j'aime

Fatpooper

Écrit par

Critique lue 502 fois

1

Du même critique

Les 8 Salopards
Fatpooper
5

Django in White Hell

Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...

le 3 janv. 2016

121 j'aime

35

Strip-Tease
Fatpooper
10

Parfois je ris, mais j'ai envie de pleurer

Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...

le 22 févr. 2014

115 j'aime

45

Taxi Driver
Fatpooper
5

Critique de Taxi Driver par Fatpooper

La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...

le 16 janv. 2011

103 j'aime

55