Deux thématiques traversent ce 9ème album des aventures de Mélusine. Celui illustré par la couverture, l'hypnose, et celui des chevaliers errants en tant que fantasme amoureux, car Mélusine a besoin d'amour. Parfois les deux thèmes se croisent. Je trouve ça dommage de vouloir se limiter à deux thèmes comme ça, ça crée comme dans les albums précédents de la redondance. En plus, l'idée de parler des amourettes de Mélusine ne permet pas au ton de redevenir sombre ; tout est fleur bleue à quelques exceptions près. En gros j'ai ri 3 fois, le reste du temps j'ai souri. L'album reste donc agréable, mais ça manque clairement d'audace. En plus Gilson transmet maladroitement des messages bien cucul (il faut s'accepter tel que l'on est). Enfin, on ne peut décidément plus compter sur le développement des premiers personnages qui ont fait le charme de la série à ses débuts ; ainsi Winston, les maître et maîtresse, et le loup garou ne sont cantonnés qu'à une apparition chacun.
Graphiquement, l'album propose un retour aux poses sexy. Pas très nombreuses, c'est vrai, mais on a droit à voir Mélusine en petite tenue ou carrément dans le plus simple appareil. Il est intéressant de constater que Clarke l'a vieillie physiquement, son corps s'est allongé, on y voit quelques rides, un corps moins ferme. Je constate aussi que si les hanches et les cuisses sont toujours aussi joliment enrobées, par contre les fesses de la rouquine sont de plus en plus plates, dommage.
Bref, un album agréable malgré le manque de subtilité et d'audace dans les histoires.