M-3 before the end.



Avengers 678-681



En définitive, cet arc-événement est très peu intéressant. Les scénaristes retombent dans deux très gros problèmes: les relations artificielles entre les héros et l'inexpérience de ceux-ci.


Tout ceci est un gros Contest of Champions où les Avengers font parti du décor - même s'ils participent beaucoup. Mais ça reste un arc déjà-vu avec une règle en plus, et ce genre d'arc ne m'a jamais grandement plus aussi; celui où un méchant genre Arcade fait vivre des aventures où tout est possible à nos héros, sans beaucoup d'enjeux… Bref, pour revenir au deuxième problème susmentionné, j'ai vraiment l'impression que les héros font face à ce genre de chose pour la première fois, sinon qui croirait la pseudo-mort de la Torche? Et ce n'est vraiment pas un spoil. Sinon, comme pour les mutants (et c'est cette raison qui m'a fait arrêter leurs mag' plus tôt), les scénaristes nous présente des coquilles vides incessantes dont seule Malicia ressort vraiment, une grande représentante mutante, c'est assez triste. Surtout que sa tristesse par rapport à la Torche contraste cette exception. A part ça, on suit des combats incessants et pas très spectaculaire; les dessinateurs sont bons, et surtout Pepe Larraz qui est vraiment en grande forme, mais aucun spectaculaire ou de moment épique ne ressort de ces pages.
Bon, je me rends compte que j'ai aussi abordé le premier point, mais vous avez compris.


En fait, j'avais aussi espoir que cet arc remette les compteurs à zéro, que tout devienne clair par rapport à chaque situation de chaque héros, mais même pas. On se contente de combat entre coquilles vides et j'insiste là-dessus parce que c'est vraiment le problème commun de Marvel aujourd'hui avec les séries en équipe, on pense d'abord à de l'action décérébré avant d'une bonne gestion des relations, et surtout une écriture propre… Ce que ne sait pas faire Jim Zub. Son écriture est vraiment transcendante du comics, et c'est mauvais. Je n'ai pas trop remarqué pour Waid, mais je suis à peu près sûr qu'Al Ewing a eu très peu de place.


Pour conclure, ce n'est ni mauvais ni bien, il faut juste passer son chemin et attendre.



  • Note: 4/10



Champions 16



Champion for a day commence ici. Et je renoue avec les Champions!


Bon, on se souvient d'une série prometteuse qui n'était restée qu'au stade de petite série blablateuse, ce qui était fort dommage. Mais cet arc qui commence me parait être une excellente fin au run de Waid et Ramos - dont il faut savoir que, sans lui, la série serait vraiment moins bien. Donc, le synopsys est simple: les Champions recrute et la famille Vision affronte de nouveaux problèmes.
Même si ce n'est pas grandiose du côté Champions, et que Waid s'attarde plus sur Viv. C'est quand même sympathique, on refait le tour des jeunes personnages marveliens qui pullulent en ce moment, et c'est décontracté. Bon, à voir où ça mène.
Du côté Vision, c'est très intéressant. Waid est inspiré et continue le chemin tracé par Tom King, et c'est princpalement ça qui est génial. Si la série de King se suffisait à elle-même, la continuer n'est pas improbable; et le scénariste utilise ici la technique du simili-inverse, c'est-à-dire que si le but premier de Viv était de vivre comme une humaine parmi les humains, là elle doit vivre comme une humaine parmi les androides. Tout ceci est contrasté par le fait qu'il y ai deux Viv (humaine et androide) et que Waid ne semble pas prendre la voie attendue de la guerre fraternelle.
En tout cas, il va en falloir un peu plus pour écrire un avis concret, mais j'aime ce nouveau regain.



  • Note: 7/10



Invincible Iron Man 598



Rapidement parce que Bendis n'inove pas mais essaie de nous faire croire qu'il y aura des putains de rebondissments dans son histoire: on espère que Riri va enfin faire des choses intéressantes, mais c'est mitigé, Blade arrive comme un cheveux sur la soupe pour rien, Bendis ne respecte pas le fait que Toni Ho ne porte plus d'armure, Stefano Caselli dessine bien au début, moins bien vers la fin, Victor nous apprend que la magie influe aussi sur le scénario et que la fille qui le déteste est contre l'IVG, Hood - dont je ne sais même plus comment il a tout récupéré - prend un air dramatique, Alex Maleev dessine toujours bien même si un méchant s'est fait assassiner la bouche (cherchez bien!).


Bon, encore heureux que ça soit bien finit, je n'ai même plus d'idée pour ironiser cette série.



  • Note: 4/10

LapinNoir
5
Écrit par

Créée

le 2 nov. 2018

Critique lue 114 fois

1 j'aime

LapinNoir

Écrit par

Critique lue 114 fois

1

Du même critique

Just Cause 3
LapinNoir
5

Rico et l'art de la funotonie

Just Cause 3, c'est le jeu qui, de prime abord, est complètement déjanté, fun, drôle et décontracté. Et, ce n'est pas faux, le jeu a ces qualités, dès le départ, on est pris dans l'action et...

le 27 sept. 2017

5 j'aime

4