Les banquiers sont tous des voleurs.
Jijé revient en forme avec ce 8ème opus de la série Jerry Spring. Alors que le dessin et le scénario manquaient de rigueur dans l'album précédent, c'est chose remédiée ici.
L'histoire est mieux rythmée. Le début reste un peu trop rapide à mon goût, surtout qu'il s'agit de poser les enjeux et les personnages, mais dans l'ensemble ça reste convainquant. La résolution, par contre, ne m'a pas conquis; j'ai l'impression qu'il manque une donnée et je ne comprends pas comment le méchant banquier a pu retrouver l'or, puisque les 3 barbus , finalement ne savaient pas grand chose sur la cargaison (et qu'il connaissait déjà ces données, en plus).
Si le scénario fait défaut dans ses résolutions, le graphisme reste de qualité. Le trait est de nouveau aussi gracieux que brut, le noir et blanc est géré à merveille et les cadrages intelligents. Les décors sont également toujours aussi splendides, laissant place à beaucoup de nature, de terre battue, de roche, etc.
Bref, il s'agit d'un très bon album à part quelques petits bémols dramaturgiques.