Stédo, c'est le nouveau dessinateur de Garage Isidore. Un jeune auteur qui filera très vite chez Bamboo. Il n'est pas mauvais, mais on sent qu'il débute, et après la maîtrise technique de Olis, ça fait un peu mal. Les gestes et expressions des personnages sont beaucoup moins justes, et l'humour repose bien plus sur une chute gentillette (moins de gags visuels qu'autrefois). Il est amusant de constater aussi qu'avec ce nouveau dessinateur, Gilson propose un relooking du garage. S'en suivent une série d'histoire pas très drôles qui content ce réaménagement. Egalement au programme, l'abandon des Vroums au profit de nouveaux personnages : une secrétaire rusée et une mécano musclée. Autant vous dire qu'avec tous ces changements, il est difficile de retrouver l'ambiance des premiers albums. Il est dommage que Stédo n'ait pas tenté de se démarquer du style de Olis petit à petit à la manière de Lambil lorsqu'il a repris Les Tuniques Bleues. Stédo, c'est aussi un auteur qui a dû s'abreuver du spirou magazine quand ilé tait petit. Tout rappelle les gentils gags de l'agent 212 etc. Paradoxalement, le filou est un petit cochon qui ne dessine jamais une femme sans une poitrine énorme. Ca me dérange pas, mais on est loin des femmes au faciès un peu cruche de Olis.

Pour les scénarii je ne sais pas si c'est Gilson qui s'est adapté à son nouveau compagnon de route, ou bien si les textes déposés sont facilement réinterprétable de telle sorte que chaque dessinateur puisse y laisser sa patte. Je n'ai pas lu les BD réalisées par le nouveau dessinateur Sikorski. Les gags fonctionnent assez peu en général, j'ai très peu ri durant cet album.

Bref, ce nouveau départ est raté, mais j'espère toujours que le tome 10 soit bon.
Fatpooper
5
Écrit par

Créée

le 30 avr. 2013

Critique lue 322 fois

1 j'aime

Fatpooper

Écrit par

Critique lue 322 fois

1

D'autres avis sur Panne d'allumage - Garage Isidore, tome 9

Du même critique

Les 8 Salopards
Fatpooper
5

Django in White Hell

Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...

le 3 janv. 2016

122 j'aime

35

Strip-Tease
Fatpooper
10

Parfois je ris, mais j'ai envie de pleurer

Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...

le 22 févr. 2014

116 j'aime

45

Taxi Driver
Fatpooper
5

Critique de Taxi Driver par Fatpooper

La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...

le 16 janv. 2011

104 j'aime

55