Je vais être clair : j’ai adoré ce tome.
Déjà parce qu’on est face à l’une des meilleures réinventions modernes de Wonder Woman, mais aussi – et surtout – parce que tout ce qui me plaît y est réuni : de la mythologie, du style, de la puissance, et un dessin à couper le souffle.
Graphiquement, c’est un immense coup de cœur.
Je suis un grand fan d’Hayden Sherman, dont je trouve le trait incroyablement fort. Il ne fait pas l’unanimité, certes, mais pour moi, c’est un dessinateur de génie. Clairement dans mon top 10 personnel.
Ses compositions sont d’une efficacité redoutable, son découpage rend chaque scène vivante et percutante. Il a un sens de la mise en scène et de l’action qui déboîte. Rien que pour ça, le tome vaut le détour.
Mais là où cette version brille encore plus, c’est dans la caractérisation de Diana.
Elle est monumentale. Elle dégage une prestance folle, chaque case où elle apparaît a un impact. On sent en elle une force brute mêlée à une immense bienveillance. C’est une guerrière, une stratège, une protectrice.
Son chara-design est tout simplement l’un des plus stylés que j’aie vus dans le genre super-héroïque. Son épée, massive, digne de Guts dans Berserk, ses poses, ses regards… Elle en impose.
Les scènes de combat sont superbes, chorégraphiées avec soin, lisibles, puissantes. Et en parallèle, cette revisite de ses origines est pleine de bonnes idées, qui enrichissent encore l’univers.
Ses nouveaux pouvoirs et accessoires sont prometteurs, intrigants, et donnent envie d’en découvrir plus sur cette nouvelle version.
Bref, Absolute Wonder Woman, c’est une réussite sur tous les plans.
Si vous aimez la mythologie, les héroïnes puissantes et les récits épiques modernes, vous pouvez foncer les yeux fermés.