Sons of Anarchy
À écouter sur du School's Out d'Alice Cooper – qui aura ici davantage d'impact que dans Scream, hein – D.R. & Quinch : Délinquants Cosmiques commence comme une bonne grosse farce adolescente d'un...
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le 2 oct. 2011
Avant de révolutionner la bande dessinée avec Watchmen ou V for Vendetta, Alan Moore signait avec D.R. & Quinch une farce de science-fiction délirante, publiée à l’origine dans les pages de 2000 AD. On y suit deux étudiants extraterrestres, sales gosses intergalactiques, qui sèment le chaos dans l’univers avec une joie sadique et un humour résolument britannique.
Ce qui amuse, c’est l’énergie anarchique du duo et la férocité de la satire : Moore y tourne en dérision la guerre, la politique et la culture pop avec un ton d’ironie adolescente. Mais la série, ancrée dans les années 80, accuse aujourd’hui son âge. Le comique outrancier et les références datées limitent la portée du propos, et l’humour, souvent absurde, ne touche pas toujours juste.
Le dessin d’Alan Davis, vif et expressif, sauve pourtant l’ensemble : ses compositions dynamiques et son sens du grotesque renforcent le côté cartoonesque de ce chaos organisé.
Résumé : Un délire punk et irrévérencieux, drôle par moments, mais trop inégal pour dépasser le simple exercice de style.
💥 Deux aliens, un flingue, et beaucoup trop d’envie d’en découdre.
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