Un Blacksad au style graphique qui semble un peu en dessous de celui de ses prédécesseurs, mais qui revient sur un aspect bien plus bd enfantine, avec plus d'effet de mouvements, d'onomatopées, malgré une trame assez sombre.
La représentation des codes de la Beat Generation, de Kerouac et Ginsberg entre autres, est assez bien sentie et bien traduite dans un ensemble plus coloré. A la fin de l'album, le lecteur est tout aussi cassé et fatigué que les écrivains représentés, mais il a une porte de sortie: notre cher ami John Blacksad.
Bien que senti comme étant moins bon que les quatre premiers volumes, Amarillo reste néanmoins d'un très très bon niveau, notamment graphiquement, et nous (re)présente un ensemble de personnages qui semblent destinés à revenir pour de prochains albums.