Trop de facilités scénaristiques
Un album d'Astérix qui se laisse lire, mais qui est loin d'être le meilleur des auteurs. Comme d'habitude, Uderzo offre un travail de maître en ce qui concerne les dessins, mais on pourra regretter un scénario qui est nettement moins étoffé que pour les précédents albums.
Nos amis partent une nouvelle fois en terre étrangère mais cette fois pour une toute autre raison qu'un enlèvement: les Jeux Olympiques ! En effet, appartenant maintenant au monde romain vu que toute la Gaule est occupée (ou presque), Astérix et Obélix vont représenter fièrement le village aux Jeux. Mais ils sont accompagnés du village entier qui sera là pour les supporter !
La première grosse moitié de l'album est très plaisante, avec une visite en prime d'Athènes, les gags se succèdent et le rythme est fort présent. On ne s'ennuie pas et c'est même plutôt un tout bon album jusqu'au moment où Goscinny décide de s'attaquer aux Jeux en eux-mêmes. Après une explication du stade et des épreuves qui est franchement ennuyeuse, Goscinny fait en sorte que les Romains s'affrontent d'une drôle de manière face aux Gaulois.
La potion magique étant proscrite pour la compétition (considérée comme dopant évidemment...), les Gaulois vont utiliser l'affligeante naïveté des Romains. Goscinny les prend un peu trop pour des cons, c'est parfois too much justement. La dernière partie de l'album est remplie de facilités scénaristiques et plombent une aventure qui avait plutôt bien débuté.