Voilà des années que je me suis un peu éloignés des comics de Batman (la vie, le travail, le budget, c'est qu'il coûte chérot, le Batou). J'ai fini par replonger il y a peu en décidant d'aller flâner un peu à la Fnac. Je pense que j'ai du mettre une bonne heure à lire chaque résumé des titres manqués ces dernières années, un peu perdu et empreint d'une certaine tristesse à l'idée d'avoir sauté d'un train en marche...
Mais mon choix s'est finalement porté sur Batman : White Knight, et... ouf que c'est bon ! Le scénario, sans être totalement novateur, se penche sur pas mal de questionnements à propos de Batman : Jusqu'où peut-il aller ? À quel point peut-il justifier son combat ? Quels liens entretient-il avec ses allés, tout comme ses plus proches ennemis ? Le Joker est-il définitivement perdu ? Et c'est là la surprise que de voir (ré)apparaître Jack Napier, un Joker "guéri", tandis que notre héros, quant à lui, semble s'enfoncer dans sa noirceur...
L'une des choses que j'ai le plus appréciée, c'est le nombre incalculable de clins d'oeil à toutes les grandes oeuvres et sagas Batman de ces dernières années (jusqu'à aller mettre un petit taquet d'amour au Batman & Robin de Schumacher !). Comme bémol, je dirais que j'eusse juste aimé que les choses aillent un peu "plus loin" dans le développement de la dichotomie des deux protagonistes, surtout dans le cadre de cette inversion des rôles.
Le trait de Sean Murphy est vraiment intéressant, et la visio du Bat Universe qu'il nous offre est un savoureux mélange entre nostalgie et modernisme (parmi tout ça, Nightwing en blouson, je suis fan !)
Bon ben...
Ne me reste plus qu'à rattraper mon retard colossal !