Ce neuvième volume confirme que la saga n’est pas qu’une histoire de violence : elle devient un voyage intérieur. On y voit des retours en arrière bienvenus, des parcours douloureux qui donnent du corps à des personnages jusqu’ici encore trop en ombre. Les liens se resserrent, les mystères s’épaississent, et l’atmosphère gagne en gravité. Guts semble moins seul dans son combat, même si l’ombre continue de grandir autour de lui.
Le dessin, toujours aussi dense, sublime la narration : les textures des armures, la poussière des sols, les yeux qui n’en finissent plus de parler. Les scènes d’action gardent une intensité viscérale, mais c’est surtout le silence après la tempête qui marque. Miura joue avec les espaces, créant des respirations dramatiques où un regard ou un souffle suffit à faire trembler l’âme.
💬 En résumé
Un tome solide, plus introspectif, où l’univers gagne en profondeur sans perdre sa noirceur.
⚔️ Un chapitre charnière, tendu entre fêlures humaines et grondements du destin.