California Dreamin'
7.4
California Dreamin'

BD franco-belge de Pénélope Bagieu (2015)

You know the preacher likes the cold ?

Evocation sympa des sixties, entre le (la) folk, le Flower Power. On y croise David Crosby, Dylan (très ponctuellement) et bien entendu les quatre membres des Mamas & Papas, auteurs et interprètes du tube qui a donne son nom à la BD.


On y apprend d'ailleurs les circonstances dans lesquelles sont écrites les lyrics de la chanson, même s'il manque l'origine des paroles - d'inspiration religieuse - du second couplet ("got down on my knees...preacher likes the cold", si quelqu'un sait d'ailleurs...). Et pour ma part, si j'avais toujours pensé avoir affaire à un groupe californien (le titre certes, mais aussi les harmonies vocales), eh bien j'y ai découvert qu'ils venaient de la côte est (et de mouvance folk du début des 60's).


Plus précisément, le scénario est centré sur l'une des quatre (Ellen Cohen, ou Cass Elliot qui a été son nom de scène). Son parcours y est évoqué - depuis son enfance jusqu'au moment qui précède le succès mondial, justement de California Dreamin, à travers justement le regard que portent sur elle un certain nombre de gens qu'elle croise, depuis sa petite sœur jusqu'aux autres membres du groupe.


Personnalité hors du commun, exubérante, talentueuse, musicienne instinctive et innovante, mais aussi fragile, complexée et malheureuse en amour, elle n'est pas sans rappeler une certaine Janis J., dont elle connaitra, quelques années après la dissolution du groupe, le destin tragique (elle meurt d'un arrêt cardiaque après un concert, alors qu'elle entamait une carrière solo prometteuse).


Je ne connaissais P. Bagieu que pour avoir feuilleté deux ou trois fois et sans grand enthousiasme les volumes de "Joséphine" à la FNAC. Plutôt donc une bonne surprise - j'avais acheté la BD pour son thème, pas pour son auteure - même si à titre personnel je préfère nettement des graphismes de ligne plus claire (cela dit sans bien sur remettre en cause la qualité des dessins).

Marcus31
7
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le 11 nov. 2015

Critique lue 405 fois

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Marcus31

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