Mind games
Et si les véritables qualités de "Ces jours qui disparaissent" ne résidaient pas vraiment dans son scénario - fantastique conceptuel bien dans l'air du temps - ni dans son graphisme - ligne claire et...
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le 10 janv. 2018
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Sans être complètement nul, le bouquin est un peu raté. Un graphisme propre, net, plutôt "aplat", qui sied parfaitement au scénario : lui aussi un peu trop propre et plat, jusqu'à l'espèce de "clé" du mystère :
une explication psychologique façon bistrot
...dont on se serait bien passé. On pense d'abord à "Your Name" (le film d'animation ; au début surtout, moins après) et au monumental "Le Sculpteur" (l'incursion fantastique, l'histoire d'amour vouée à l’échec, l'introspection forcée des personnages, le "travelling arrière" sur leur propre existence...). Et c'est peut-être une partie du problème. Les deux titres que je viens de citer sont extrêmement bien réussis (du niveau du chef-d'oeuvre, même, pour le McCloud) et l'horizon d'attente qu'ils viennent créer ne peut que conduire à la déception, face à un ouvrage, qui, je le répète, n'est pas fondamentalement mauvais, mais n'a pas cette envergure. En fait - et du coup, c'est peut-être du génie -, l'album est à l'image de son "pitch" et de son personnage principal, qui lutte, mais n'arrive jamais à s'imposer. Un bon point pour la fin, quand même, qui arrive à se sortir du truc sans trop de dégâts !
A emprunter à la bibliothèque, plutôt.
Créée
le 16 sept. 2018
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