Ce tome clôt la première partie du manga, et Fujimoto y met toute son audace, mélangeant chaos, émotions et ruptures de ton. Le style reste percutant, avec une énergie brute et une mise en scène imprévisible qui donnent à la lecture un souffle singulier. L’auteur continue de surprendre en malmenant les codes du shōnen classique, tout en offrant quelques séquences d’une intensité dramatique indéniable.
Cependant, cette fin peut aussi diviser. Le rythme est effréné, parfois au détriment de la clarté et de la construction narrative. Certaines révélations marquantes manquent de développement, et l’accumulation d’événements laisse un goût d’inachevé. Ce tome, dense et violent, impressionne par sa force mais frustre par son manque d’équilibre, comme si Fujimoto avait volontairement choisi de bousculer les attentes au risque de désorienter ses lecteurs.
Résumé : Une conclusion de cycle explosive et audacieuse, mais qui laisse une impression d’inachevé par sa narration trop précipitée.
🪚 Un final brutal et déroutant, fascinant dans son audace mais inégal dans son exécution.