Minimum syndical

Pas très drôle cet album. Voire pas drôle du tout. Je crois avoir souri une fois. Cauvin n'est vraiment plus au taquet concernant cette série. Le rythme de parution semble confirmer cela. Quant à Kox, je pense qu'il s'en fout ; je crois me souvenir avoir lu il y aune dizaine d'année que la BD était toujours quelque chose qu'il appréciait, mais qu'il préférait profiter de la vie, faire du vélo.

Donc, les gags ne sont pas drôle. Cauvin vise au plus simple, ne se creuse pas la tête, joue avec le cliché sans jamais essayer d'aller au-delà. C'est dommage parce qu'avec Cédric, Les femmes en blanc, Les tuniques bleues, même si c'est aussi moins bon qu'avant, on sent encore de la passion. Pas ici. Pire : on dirait une BD publiée chez Bamboo !

Graphiquement, j'ai beaucoup apprécié. Je ne me souvenais pas que Kox avait un tel style. Soit je n'avais jamais remarqué soit il a simplement évolué. Et j'aime cette évolution. C'est plus dépouillé, plus minimaliste, plus géométrique. Quelque part, ça m'a fait penser à des vieilles BD américaines. Ça manque un peu de rigueur dans le sens où la tronche de l'agent change un peu entre le gros plan et le plan éloigné, mais pour le reste, c'est du bon boulot. Les couleurs de la couverture sont hideuses, heureusement celles à l'intérieur du livre le sont moins.

Bref ça se lit surtout pour le graphisme.