Application SensCritique : Une semaine après sa sortie, on fait le point ici.

Gon, tome 3
7.7
Gon, tome 3

Manga de Masashi Tanaka (1994)

Tanaka a trouvé son truc, il s'y colle.


Je trouve que les histoires ne sont pas forcément très intéressantes, que ça soit moralisateur ou pas. Gon n'a pas vraiment de personnalité définie, il est toujours imprévisible quant à ses alliances. En règle général, il aide les opprimés. Je trouve dommage de ne pas essayer d'exploiter davantage le personnage pour ce qu'il plutôt que de toujours raconter le même genre d'histoire. Bon, ça fonctionne, mais ça pourrait être tellement mieux, plus riche.


Le graphisme est toujours pareil, c'est-à-dire de bonne qualité. Je ne sais pas comment les japonais font pour être aussi rigoureux. Le principal défaut, ce sont ces lignes de mouvements ou d'explosion. Pour le reste, le style réaliste est maîtrisé : des décors riches, des animaux bien dessinés, des effets de lumière intéressants. Le découpage n'est pas non plus le point fort de l'auteur : c'est souvent plan-plan. L'action est au moins lisible, c'est déjà ça. Et enfin, la mise en page n'est pas à mon goût à cause des bords perdus.


Bref, "Gon" se lit toujours aussi vite et bien, mais les histoires pourraient être plus développées.

Fatpooper
7
Écrit par

Créée

le 5 sept. 2016

Critique lue 154 fois

Fatpooper

Écrit par

Critique lue 154 fois

2

D'autres avis sur Gon, tome 3

Gon, tome 3

Gon, tome 3

le 31 mars 2014

L'avis de 666Raziel sur la série (7 tomes)

Gon, c'est d'abord rafraîchissant. Ses aventures, bien que simplistes, ont énormément de charme. A bien des égards elles se rapprochent du comique de répétition tant leurs schémas semblent...

Du même critique

Taxi Driver

Taxi Driver

le 16 janv. 2011

Critique de Taxi Driver par Fatpooper

La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...

Strip-Tease

Strip-Tease

le 22 févr. 2014

Parfois je ris, mais j'ai envie de pleurer

Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...

Les 8 Salopards

Les 8 Salopards

le 3 janv. 2016

Django in White Hell

Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...