Gon, tome 7
7.5
Gon, tome 7

Manga de Masashi Tanaka (2002)

Ultime tome des aventures de Gon.


Cet album m'a semblé être le plus comique de tous ; on est certes dans les tics habituels du manga japonais, mais Tanaka se les est plutôt bien réapproprié. Autre particularité, malgré un chapitrage du volume, tout se suit ; c'est juste que dans chaque segment on met l'accent avec un autre animal, mais on nous fait bien comprendre, qu'une intrigue découle d'une autre. L'auteur va à fond dans ses délires, trouve des récits originaux, parmi les plus réussies de toute la série.


Graphiquement c'est toujours aussi magnifique. L'auteur trouve toujours des prétexte pour travailler une matière ou l'autre. Ici, il se plait à dessiner les rayons du soleil, le miel, une foule d'abeilles ainsi que leurs piqûres ; le bougre maîtrise parfaitement la technique des croisillons et est capable d'exprimer à peu près n'importe quoi avec. C'est toujours aussi européen dans la forme ; le découpage n'est toujours pas parfait mais Tanaka offre là un de ses meilleurs boulots ; la mise en page est ce qui fait le plus défaut même si là aussi on sent qu'il fait des efforts supplémentaires à chaque album : disons que ça manque d'un jeu avec le regard du lecteur, sans parler de ces éternels bords perdus.


Bref, cet ultime tome est sans doute mon préféré de la saga ; et en guise de conclusion finale j'ajoute également que l'auteur est parvenu à maintenir le même niveau de qualité, à peu de choses près, tout au long de la série, et ça, c'est fantastiquement rare !

Fatpooper
8
Écrit par

Créée

le 16 sept. 2016

Critique lue 183 fois

Fatpooper

Écrit par

Critique lue 183 fois

D'autres avis sur Gon, tome 7

Gon, tome 7
666Raziel
5

L'avis de 666Raziel sur la série (7 tomes)

Gon, c'est d'abord rafraîchissant. Ses aventures, bien que simplistes, ont énormément de charme. A bien des égards elles se rapprochent du comique de répétition tant leurs schémas semblent...

le 31 mars 2014

Du même critique

Les 8 Salopards
Fatpooper
5

Django in White Hell

Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...

le 3 janv. 2016

121 j'aime

35

Strip-Tease
Fatpooper
10

Parfois je ris, mais j'ai envie de pleurer

Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...

le 22 févr. 2014

115 j'aime

45

Taxi Driver
Fatpooper
5

Critique de Taxi Driver par Fatpooper

La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...

le 16 janv. 2011

103 j'aime

55