Parmi les ombres
Est-il encore besoin de présenter John Constantine, anti-héros de l’univers DC comics, créé par Alan Moore dans les années 80 au détour d’une intrigue de Swamp Thing ?Dessiné sur le modèle du...
Par
le 25 juil. 2025
2 j'aime
2
Le run de Carey (#175 - 215 + un graphic novel) se situe juste après celui de Brian Azzarello (#146 - 174), ce qui est important à souligner, parce qu'on a 2 traitements du personnage et du récit assez différents chez les 2 auteurs, ce qui pour le coup marque avec évidence ce qui est bon et ce qui n'est, peut être, pas bon pour des histoires de Hellblazer. Azzarello créait ses propres dilemmes, et faisait évoluer son Constantine presque uniquement autour de ses dilemmes, il y avait bien quelques liens avec le background général de la série mais c'était léger. Ce qui n'est pas vraiment un problème, mais les questions de pertinence sont à soulever tout de même. Mike Carey dit "fuck that" et nous pond en quelque sorte un retour aux sources. Si vous avez aimé les parties Delano et Ennis, le run de Carey est un incontournable, non pas qu'il peut à ce point égaler ces scénaristes aujourd'hui considérés comme les pionniers de la série mais les intrigues et les problématiques qu'écrit Carey découlent beaucoup de ce qu'ont écrits les scénaristes d'origine. Donc terminé les arcs tellement isolés qu'on pourrait en faire des hors-séries, là on parle de vraie magie, de vrais démons. L'avantage c'est surtout que Carey le fait au travers d'un gros fil narratif et de plusieurs petits arcs, avec chacun leurs identités, qualités et défauts, puisqu'ils font évoluer des personnages différents à travers plusieurs régions (c'est important) et problématiques, et sont illustrés par plusieurs dessinateurs. Il n'hésite pas d'ailleurs à apporter ses propres idées en plus de celles d'origine et à monter l'échelle du drame à un niveau rarement vu dans l'histoire de Constantine. C'est pas toujours parfait, mais l'introduction, le climax et la fin sont vraiment le résultat d'un gros travail de la part de plusieurs artistes totalement dédiés au style Hellblazer. Et bordel ça fait du bien de plus voir un Constantine edgy de l’extrême façon Marcelo Frusin, le mec dessine encore ici mais il s'est vraiment calmé.
En gros, les histoires que fait Carey, c'est pas loin de ce que fait Azzarello, mais en beaucoup plus accurate avec le background, et avec un vrai John Constantine. Juste ça c'est worth.
Créée
le 5 mai 2019
Critique lue 168 fois
1 j'aime
Est-il encore besoin de présenter John Constantine, anti-héros de l’univers DC comics, créé par Alan Moore dans les années 80 au détour d’une intrigue de Swamp Thing ?Dessiné sur le modèle du...
Par
le 25 juil. 2025
2 j'aime
2
Le run de Carey (#175 - 215 + un graphic novel) se situe juste après celui de Brian Azzarello (#146 - 174), ce qui est important à souligner, parce qu'on a 2 traitements du personnage et du récit...
Par
le 5 mai 2019
1 j'aime
Jonh Constantine au meilleur de sa forme. A mon sens toute la série est excellente bien que parfois inégale dans la qualité graphique. Le personnage le plus coillu que je connaisse dans univers comme...
Par
le 24 sept. 2010
Souvent le principe des survival se focalise plus vers une sélection, des personnages qui se battent entre eux d'une quelconque manière. Dans Dédale, non, l'auteur ne cherche pas à casser les codes...
Par
le 25 août 2016
10 j'aime
Toujours en cours de parution, l'hidden gem qu'est ce manga continue d'étonner les lecteurs. Titre chelou et mangaka inconnu, ça ne l’empêche pas d'atteindre les sommets de la qualité. Pour le...
Par
le 30 juil. 2015
9 j'aime
3
Déjà, elle est où la ville ? Alors oui, c'est bien intéressant de placer le joueur ailleurs que dans la ville, mais l’était ce tout autant d'en faire la plus grosse partie du jeu ? La première...
Par
le 16 avr. 2017
8 j'aime
4