Ce sixième volume s’enfonce encore plus dans la douce langueur estivale à Tokyo. On retrouve Hiroto, ce jeune freeter paumé mais attachant, qui continue d’héberger sa cousine Natsumi. Le chapitre met en lumière leurs efforts pour créer un film maison, mêlant maladresse, enthousiasme créatif, et instants drôles malgré les maladresses. Le festival Tanabata ajoute une touche de magie et d’échange dans cette histoire paisible et mesurée.
Ce que j’ai aimé, c’est la manière toute simple dont Keigo Shinzō peint ces instants de vie : un sourire partagé autour d’un repas, un moment de doute, un regard timide… tout cela résonne tellement juste qu’il devient facile de se sentir invité dans leur quotidien. Le dessin, de plus en plus nuancé, capte cette atmosphère sereine, parfois drôle, souvent pleine de tendresse.
Les personnages secondaires gagnent également en présence, comme Hideki ou Yomogi, ce qui rend le groupe plus riche sans basculer dans le cliché. Natsumi, elle, continue de grandir petit à petit, tout en gardant cette touche d’émotion retenue qui fait son charme. Malgré tout, l’ensemble reste tranquille, contemplatif — peut-être trop pour qui cherche un tournant dramatique.
En résumé
Un volume doux comme une brise d’été, qui célèbre l’amitié, la créativité et ces petites secousses émotionnelles sans éclat apparent. Une lecture tendre et sincère, comme un souffle léger dans une journée chaude.
🖋 À savourer comme un carnet de moments suspendus, où la vie s’appuie sur de petits gestes plutôt que sur des ruptures spectaculaires.