Ce dixième tome poursuit la lente et minutieuse progression de L’Atelier des sorciers, mais la magie semble ici perdre un peu de sa splendeur. Kamome Shirahama reste fidèle à son univers d’une beauté rare — un monde d’enluminures et de sortilèges où chaque page émerveille l’œil. Pourtant, derrière ces images somptueuses, le récit patine.
Ce volume cherche à approfondir les tensions internes entre apprentissage et interdits, entre la pureté de la magie et ses dérives, mais le propos paraît déjà connu, presque répétitif. L’émotion, elle, se dissout dans un rythme languissant, comme si la série hésitait entre la contemplation et la nécessité d’avancer.
Résumé : Un tome splendide visuellement mais un peu creux sur le plan narratif.
✨ La magie opère encore, mais l’enchantement s’émousse.