Ce neuvième tome poursuit l’exploration minutieuse de l’univers magique de Kamome Shirahama, mais peine parfois à retrouver la clarté et l’émerveillement des débuts. L’autrice s’attarde sur les intrigues politiques du monde des sorciers et sur les dilemmes moraux que cela entraîne, au détriment d’une émotion plus directe. L’univers reste somptueux, porté par des planches d’une élégance rare, mais le récit s’éparpille, étouffé par une complexité qu’il ne maîtrise pas toujours.
Coco et ses camarades gagnent en maturité, mais leur évolution semble contenue dans un cadre trop explicatif. Le charme opère encore — dans un geste, un regard, une formule dessinée — mais la magie, elle, scintille moins fort. On sent que Shirahama prépare un grand basculement, mais le souffle manque sur ce tome intermédiaire.
Résumé : Un volume visuellement somptueux, riche en idées, mais affaibli par une narration trop cérébrale.
🕯️ La magie reste belle, mais la flamme vacille.