Miller se reprend en main
Ouf, Frank Miller n'a pas perdu son savoir-faire : celui qui lui permet de conter la quête par un anti-héros d'une âme en détresse à sauver et à ramener en sécurité chez elle en passant par les coins les plus mal famés de Basin City et aux rencontres avec les gens les moins recommandables de cette triste ville. Ce savoir-faire qui lui permet de mélanger les touches de couleurs avec un noir et blanc détonant et très artistique. Ce savoir-faire dont je craignais que le dessinateur ne l'ait perdu après la lecture du décevant tome 5 et du recueil de nouvelles du tome 6.
Mais non, Frank Miller est toujours là et, dans l'hypothèse peu probable où un 3ème film soit adapté de la série de comic-books, je préférerais que ce soit ce tome qui soit choisi.
Dans ce tome, malgré les points évoqués plus hauts, Frank Miller sort de ce qu'il peut faire d'habitude et a tendance à s'adoucir et à plus se lâcher dans ce tome, notamment lors de plusieurs pages entièrement en couleur dont je ne vous spoilerais pas le contenu mais qui sortent vraiment de ce qu'on a pu voir et lire jusqu'à présent dans cette série.
Miller arrive donc à se renouveler malgré une série assez avancée et assez riche. Je suis ainsi content d'avoir tenu jusqu'au 7ème tome.