L'Œuf des ténébres - La Quête de l'oiseau du temps, tome 4 par Alligator

janv 2006:

Ahhhh voilà du dessin comme je l'ai aimé sur Peter Pan. Le trait est plus lisible, régulier, les couleurs plus nettes également. Les cadres plus larges. Etc. Bref, une bédé plus vive, plus accessible.

Dans l'histoire, on retrouve les chausse-trappes propres à l'auteur. Loisel adore fourvoyer son monde dans un récit en trompe-l'oeil. Pour Pelisse par ex, je n'avais rien vu venir. Par contre, pour le conteur, comme pour l'inconnu, ça paraissait évident. Mais c'est vrai que pour le dernier, Loisel n'avait pas fait montre de persuasion intense pour cacher son identité.

Sinon, cet épisode est le dernier de la première époque. On peut à la limite s'arrêter là. Ça tombe bien j'ai pas le 5e tome. Une quadrilogie fort intéressante avec un monde pas si original que cela tout de même. Un peu de déception par rapport à Peter Pan qui m'a secoué dans le bon sens du terme. Mais cela reste de la bonne, très bonne bédé, chiadée dans l'écrit, un peu moins dans le trait. Sauf dans ce quatrième et dernier épisode où l'on retrouve la beauté des dessins du Loisel qui maîtrise parfaitement les dernières techniques sur les couleurs comme le dessin à proprement parler.
Alligator
8
Écrit par

Créée

le 23 nov. 2013

Critique lue 480 fois

Alligator

Écrit par

Critique lue 480 fois

D'autres avis sur L'Œuf des ténébres - La Quête de l'oiseau du temps, tome 4

Du même critique

The Handmaid's Tale : La Servante écarlate
Alligator
5

Critique de The Handmaid's Tale : La Servante écarlate par Alligator

Très excité par le sujet et intrigué par le succès aux Emmy Awards, j’avais hâte de découvrir cette série. Malheureusement, je suis très déçu par la mise en scène et par la scénarisation. Assez...

le 22 nov. 2017

54 j'aime

16

Holy Motors
Alligator
3

Critique de Holy Motors par Alligator

août 2012: "Holly motors fuck!", ai-je envie de dire en sortant de la salle. Curieux : quand j'en suis sorti j'ai trouvé la rue dans la pénombre, sans un seul lampadaire réconfortant, un peu comme...

le 20 avr. 2013

53 j'aime

16

Sharp Objects
Alligator
9

Critique de Sharp Objects par Alligator

En règle générale, les œuvres se nourrissant ou bâtissant toute leur démonstration sur le pathos, l’enlisement, la plainte gémissante des protagonistes me les brisent menues. Il faut un sacré talent...

le 4 sept. 2018

50 j'aime